Le chemin des Capitelles.

Voir ici les photos de notre randonnée à Bernis.

Ce matin direction Bernis, plus particulièrement d’un parking proche de l’autoroute, mais heureusement nous nous en éloignons très vite…On marche sur une large piste, on papote.
Comme on a beaucoup de choses à se raconter : le voyage en Espagne, le festival des lanternes, la visite du Haras National d’Uzès, la randonnée de lundi… Sans oublier de prendre des nouvelles de l’opération de Guy !
La piste est longue et… c’est tant mieux !
Certains, quand même se rendent compte que l’on a des taureaux sur notre gauche. Ce matin ils sont tranquilles, aucun ne nous menace.
On est dans le Bois de Bernis, près des Quatre Chemins qui pourraient nous conduire aux capitelles de Millaud, mais en bordure du Rossignol on déambule dans l’autre sens, dans le Bois de Bernis.
Au Grand Bois, c’est un sentier étroit, à couvert de chênes et arbousiers.
C’est  un peu plus loin, en bifurquant sur la droite que l’on arrive à notre première capitelle.
On fait enfin une pause, on est  à la capitelle du Grand Bois.
On y entre, on en fait le tour, on se pose des questions et, on aura quelques réponses.
On poursuit maintenant sur le sentier des capitelles… et on les visite toutes, on étudie chacun des panneaux qui jalonne ce site admirable.
Par exemple on passe par l’aiguier du « rouge-gorge » et la capitelle du chêne où nous apprenons ce que les anciens faisaient avec chacune des essences d’arbre : confection des manches d’outils avec les amélanchiers ; les balais et les pipes avec la bruyère ; des essieux de roues, des rayons de charrettes, des poulies, des parquets avec le chêne vert ; des fourches avec le micocoulier (il n’y avait pas qu’à Sauve) ; le pin servait à faire les bois de coffrage, les caissettes, de la résine, la petite menuiserie et aussi on en faisait du papier ; avec les racines des aphyllantes on faisait des brosses à reluire ; avec  le fragon (ou petit houx) on faisait de la glue ou de la colle et l’olivier, bien sûr était utilisé dans bien d’objets ou ustensiles divers ou servait aux sculpteur !
C’est à la capitelle des Fées que nous nous poserons pour le repas… moment toujours aussi convivial !
Après ces belles découvertes il ne nous reste plus qu’à rejoindre la piste empruntée au départ qui nous ramènera en ce tout début d’après-midi aux véhicules..
On a apprécié ce joli voyage qui nous a permis de découvrir tradition et patrimoine de la Vaunage, c’est donc avec joie qu’on se fait la promesse de se retrouver très vite pour de nouvelles aventures.
Cotation : 8 km – 123 m dénivelé.