La pointe de l’Espiguette

Voir ici des photos de notre randonnée au Grau du Roi
Voir ici les photos de Jackie.

Joli temps passé sur la route. Des vols de cigognes, de  grues cendrées, de hérons, de flamands roses, de cormorans, de quelques rapaces et…  aussi les mouettes aussi bien sûr, qu’il ne faut pas oublier avec leurs jolies ailes qui brillent toujours au soleil.
Après le déluge d’hier, on est tellement heureux de retrouver ce magnifique ciel bleu….
On quitte le parking pour prendre la voie verte qui nous amène à la jolie cabanette de l’Observatoire, à l’étang de Sicarex, à partir duquel on peut observer des flamants roses, des hérons, ces canards  et des cormorans.
Pas de vent ici. Ni froid. Mais dans notre groupe, du moment que le mois de janvier est en hiver on a du mal à quitter sa veste !!
On continue pour rejoindre l’entrée de Port Camargue avant de rejoindre la fameuse plage de l’Espiguette.
Unique en Europe cette grande étendue de sable s’étire sur une dizaine de kms entre le Rhône vif à l’est et jusqu’à sa pointe.
D’emblée on se sent attiré par ces espaces : au loin les immeubles de la Grande Motte.
On prend tout droit pour se rapprocher au plus près de la mer mais… il nous faut rebrousser chemin. L’acqua  alta vénitienne a atteint nos côtes.
Pas de plage donc aujourd’hui.
Le trajet n’en est pas moins intéressant. On marche sur les dunes.
On a l’impression d’être ailleurs, d’avoir voyagé et d’avoir atterri dans un autre monde.
Ca nous plait !
Du sommet d’une dune on voit les Pyrénées enneigées.
Nous aimons beaucoup cette ambiance ! On est heureux…. et on savoure !
Pour notre repas, c’est juste le moment où l’on abandonne les dunes. On a pu enfin rejoindre notre sentier, mais toujours pas question d’atteindre la plage. Comme on n’est plus protégé par les dunes, on a une petite brise.
Douce brise pour certains, un vent froid pour d’autres… C’est vraiment intéressant  de voir combien nous sommes différents !
On essaie au maximum de  respecter ce site fragile en restant le plus possible sur un cheminements à la queue leu leu.
Par moment il nous semble que nous sommes  les maîtres du monde !
Au moment d’atteindre enfin la plage, c’est toujours impossible : les  ganivelles sont dans l’eau (piquets en châtaignier installés pour favoriser la reconstitution du massif dunaire qui subit une érosion par le vent et les intrusions marines).
On décide donc d’aller au phare de l’Espiguette.
Perdu au milieu des sables balayés par le vent, et face à la mer, le phare de l’Espiguette surveille, domine et balise la dune et le rivage depuis 150 ans. Situé sur la commune du Grau du Roi, au cœur de cet  espace remarquable et protégé, que nous venons de parcourir, il est le symbole de la richesse du patrimoine naturel exceptionnel de la pointe de l’Espiguette et fait partie intégrante du paysage dunaire du littoral gardois et résiste, immuable aux assauts des vents, des eaux et des sables. Initialement construit à 150 m de la mer il se retrouve aujourd’hui distant de plus de 500 m du fait de l’ensablement continu de la pointe de l’Espiguette…
Il est accompagné du sémaphore, inventé par les frères Chappe et qui est un système de communication. Il n’a plus ses bras mobiles, mais semble bien en service. L’informatique a dû prendre le relais.
Deux charmantes hôtesses nous accueillent… un bon moment avant de reprendre la piste aménagée  et… surprise on retrouve le parking (il y en a qui en ont douté !).
Pour le retour, dans les voitures, beaucoup s’enfonceront dans les belles images de la journée.
Cotation : 10 km et… quelques m de dénivelé.