Voir ici les photos de notre randonnée à Eygalières.
Voir ici les photos de Sylvie
C’est un peu avant le Mas Pascal qu’on démarre cette randonnée qui nous réservera de belles surprises.
La surprise peut-être de tourner autour du Mas Pascal ?
Il ne faut pas se moquer car la sentence est rude ! Si on parlait d’une raide montée !
Qui aperçoit le vautour percnoptère qui tournoie autour de la piste de Pascal que nous avons rejoint ?
Les milieux ouverts sont un terrain de chasse pour le Percnoptère d’Égypte, vautour menacé au plumage blanc et au masque jaune. Jusqu’à une époque récente, une grande part de son alimentation venait des carcasses que les éleveurs de brebis et de chèvres laissaient dans la nature. Les Alpilles accueillent désormais des placettes d’équarrissage naturel qui permettent aux éleveurs de déposer des carcasses et de proposer une ressource alimentaire qui avait été retirée des milieux naturels.
On se retourne parfois : de belles perspectives sur les crêtes des Alpilles et le plateau de la Caume. En face des rochers calcaires et une piste qui nous fait bien envie.
On poursuit en ayant une vue sur la tour de Guet et les Civadières. Elles sont situées à proximité immédiate du point culminant des Alpilles (les Opies), et cette crête, haute de 446 m, offre un large panorama sur le massif des Alpilles, le Petit Luberon et le Mont Ventoux. Elles font parties des plus anciennes formations géologiques des Alpilles, datant du Jurassique, et ont fortement subi la pression tectonique des plaques, qui leur donne cette forme si particulière.
Halte, une route, un sentier et… il faut traverser la route à nouveau.
On monte en douceur à la Citerne, encore un peu plus haut et là… c’est un enchantement. Nous avons des perspectives paysagères inédites, même pour ceux qui connaissent les Alpilles. Vue grandiose sur le Calan du Rousset, Vallelongue, les crêtes de Romanin…
En reprenant la piste c’est une douce déambulation qui prend des airs joyeux, les globulaires tapissent les calans et ici et là on peut admirer des orchis de Robert, des Cistes et des « glauges » qui pointent leur nez.
On regrette de ne pas avoir notre soleil éclatant, mais même par ce temps couvert on ne peut qu’être « ébahis » de la beauté des lieux.
On redescend un peu pour passer derrière le petit calan, mais c’est pour avoir une vue de carte postale sur Eygalières.
On se pose là pour notre repas… plein de douceurs !
On remonte le vallon pour retrouver le croisement de piste et prendre celle qui nous ramène, en descente, vers le Mas de Pascal (mais qui est ce Pascal qui nous fait tourner en rond ? ) et, très vite rejoindre les voitures.
Cotation : 9 km – 193 m de dénivelé.