Montpellier d’hier et d’aujourd’hui

Voir ici des photos de notre randonnée à Montpellier

Ce matin il fait froid : certains doivent « gratter » les pare-brises, mais c’est sous un magnifique soleil que nous arriverons à la Gare St Roch de Montpellier.
Randonnée citadine aujourd’hui.
Dos à la gare, on emprunte la  Rue de la Maguelone  pour  passer devant le temple protestant. On s’arrête car devant il y a un groupe de jeunes qui proposent boissons et gâteaux, puis on nous invite à entrer dans le Temple.  La communauté protestante, à l’étroit dans l’ancienne chapelle des Cordeliers, inaugure en 1870 ce nouveau temple. La sobriété d’ensemble et la présence des tribunes sont conformes aux besoins du culte. Les quelques éléments décoratifs, comme les chapiteaux à larges feuilles, s’inspirent de l’architecture romane. A l’intérieur ont est interpellés par l’Orgue. Son buffet fait preuve d’une esthétique particulière en s’ornant de quatre grandes colonnes au style épuré en harmonie avec le reste de l’architecture.
La journée commence bien.
Peu d’animation pour l’instant sur la belle place de la Comédie, mais on pourrait esquisser quelques pas de danse… l’Opéra fait à nouveau peau neuve et la fontaine aux Trois Grâces ne sait que faire pour attirer l’attention.
On prend un passage où de nombreux hôtels particuliers rivalisent de beauté, après un arche et la chapelle Ste Foy on arrive à une placette avec un palmier… un peu tristounet.
A la rue de la Monnaie on visite avec grand intérêt l’ancienne pharmacie, constituée de deux salles (l’officine du 18ème et celle du 19ème siècle) qui contient une collection rarissime : pots de monstre, pots canons, cruches et chevrettes… témoignage de plusieurs siècles de faïencerie montpelliéraine.
On visite aussi la chapelle aménagée en 1830 dans les anciens ateliers de la Monnaie qui est ornée de peintures illustrant l’histoire de la charité montpelliéraine, parmi lesquelles deux grands tableaux du choeur : La Charité de saint Vincent de Paul d’Eugène Devéria et Les Dames de la Miséricorde d’Auguste Glaize. D’autres toiles signées de Reynaud Levieux font de la chapelle un petit conservatoire de la peinture régionale du 17ème au 19ème siècle. A la sortie on longe la Salle Pétrarque : cinq salles médiévales du rez-de-chaussée, voûtées d’arêtes et d’ogives, forment aujourd’hui un ensemble unifié, donnant sur le jardin de l’hôtel et décrivant un arc de cercle sensible à la vue. Cet espace, appelé salle Pétrarque, est mis à disposition par la Ville pour des conférences et des réunions. La Culturothèque n’étant pas basée à Montpellier nous ne pouvons pas en profiter !
On continue ainsi dans de petites rues et de jolies placettes et l’on s’arrête pour admirer quelques œuvres de Streets Artits, monter de jolies rues en escaliers comme la rue de la Vieille ou la rue du Bras de Fer avec les marches colorées. De jolies fontaines aussi ponctuent la promenade, comme celle des Licornes qui feraient le bonheur de nos petites-filles !
On arrive ainsi à l’Arc de Triomphe qui nous invite à traverser la Promenade du Peyrou.
La statue de Louis XIV, le château d’eau, le bassin du château d’eau, l’aqueduc, la vue sur le Pic St Loup… On s’est perdu dans un monde qui n’est qu’à nous !
On longe le jardin des Plantes (en se promettant d’y revenir en visite guidée) afin de trouver la tour du Pin et entrer dans le square pour en ressortir au chevet de la Cathédrale St Pierre.
Philippe y entrera-t-il à cheval. Lui en a le droit, nous non !
L’entrée de la Faculté de Médecine qui nous rappelle une belle visite guidée et son esplanade qui nous permet d’avoir une vue plongeante sur l’entrée de la Cathédrale, noire de monde en cette sortie de messe dominicale. Mais pourquoi des militaires ?
On reprend notre déambulation dans d’autres rues étroites, piétonnes bien sûr, montantes ou descendantes, bordées ou non de magnifiques Hôtels particuliers et nous voici arrivés au… Musée Fabre. Là on connaît, on se dirige vers le Corum et on s’installe sur des marches d’escaliers pour notre pique-nique.
Après un petit café sur la place de la Comédie nous voici à contourner le Polygone par où il ne fallait pas, mais une grille nous avait bouché le passage prévu. Peu importe nous découvrons le quartier d’Antigone.
On va tout droit, dépassons la place du Nombre d’Or, celle du Millénaire, la Place Zeus, la Place de Thessalie, de Dionysos dans une large allée bordée de grands immeubles à l’architecture d’inspiration grecque. Les statues aussi y font références, la statue de Dionysos, de la Victoire de Samotrhace etc…
On traverse aussi l’Esplanade de l’Europe, on descend un escalier pour dépasser une statue d’homme portant un cheval et nous voici au bord du Lez face à l’imposant Hôtel de Région.
Cela fait un bon moment que l’on a le nez en l’air tant c’est beau !
Mainteant on marche sur l’eau… non sur une passerelle de béton à fleur d’eau et on prend la passserelle Aphrodite (quand on vous dit que l’on est en Grèce !).
L’immeuble de l’Arbre Blanc nous invite à remonter un escalier, on retraverse sur une autre passerelle…
Nous avons bien atterri sur la Place Rives du Lez… Mais croyez-vous que l’on a pu rejoindre facilement la gare St-Roch pour retrouver notre parking ?
Une belle journée, ensoleillée, le ciel bleu et tant de belles découvertes. Oui Montpellier à pied vaut vraiment le coup !
Cotation : 12.5 km – 112 m de dénivelé.