L’autel de la coquille

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Le vent souffle assez fort et nous voici à entrer dans une piste qui nous mène à une propriété privée. Comme si de rien n’était, on poursuit pour s’arrêter devant un monument particulier : le fameux autel de la coquille. Peu de renseignements sur cette sculpture insolite.    Ce serait un « autel taurobolique » creusé à même la falaise, nous dit le guide de référence. Un autel taurobolique est un monument de pierre destiné à commémorer un sacrifice, nommé taurobole, pratiqué en l’honneur d’une déesse, qui… consiste à sacrifier un taureau, parfois un bélier ou peut-être….?? Cette grande coquille a longtemps fait croire aux pèlerins de St Jacques de Compostelle qu’il s’agissait là d’un signe destiné à leur montrer le chemin à suivre… Mais nous ne sommes pas sur le chemin de St Jacques !  Autre supposition :  référence aux carrières exploitées ici par rapport aux fossiles marins très nombreux dans la pierre, d’où le motif de la coquille… Mais nous préférons imaginer un autel dédié à une divinité telle que Vénus !
On poursuit notre chemin mais on a l’impression qu’on rentre dans un ruisseau avec au bout une porte bien fermée. Personne ne s’inquiète, et bien sûr on s’en sort aisément. Le coup était monté de toute pièce !
On s’intéresse de près aux chênes : chêne vert, chêne kermès, chêne pubescent et chêne blanc. C’est la période des chatons… On découvre aussi avec délice l’histoire du « vermillou » avec le rouge vermillon ou… le rouge cramoisi. Le E120 pour tout dire.
Nous suivons une clôture barbelée. Bien barbelée et même avec des panneaux d’interdiction d’entrer un peu partout. Nous longeons des anciennes carrières de Fontvieille ou l’armée s’est installée.
De l’autre côté, toujours dans les carrières un terrain de paintball.
Nous n’entrons pas dans la guéguerre du paysage le plus beau… Les carrières sont impressionnantes.
Un chemin nous fait remonter  vers les Crottes d’Aubert où nous suivons la piste vers les Cartons.
Un patou nous intime l’ordre de nous arrêter et de nous mettre sur le côté. Nous obéissons et nous avons le plaisir de voir passer un joli troupeau de moutons accompagné d’un jeune berger.
Les conversations vont bon train depuis ce matin, malgré le vent mais qui ne nous gêne pas trop du fait que nous sommes quasiment tout le temps à l’abri, la lumière est belle et les fleurs sont bien présentes.
Un dernier panorama sur les Baux de Provence et son château et nous retrouvons les voitures bien heureux de ces retrouvailles après cet intermède Pascal.
Cotation : N2 – 7km – 120 m de dénivelé.