Voir ici les photos de notre randonnée à Uzès.
Voir ici les photos de Françoise.
C’est du parking du musée des bonbons que nous prenons le chemin de Pampérigouste (ce nom sonne bien notre pays !) pour rejoindre le château Bérard puis prendre un joli sentier où nous observons le travail de gravures sur la pierre qui ont été effectuées par les Compagnons du tour de France lors de leur passage.
Nous nous engageons ensuite vers « La Montagne » où une large piste nous entraîne tout d’abord visiter une capitelle avant d’atteindre un premier point de vue. Ca monte ? Mais, chut, personne ne s’en rend compte tellement les conversations sont animées…
On traîne un peu… on traîne encore à la Table d’Orientation. On papote, on lit le paysage et on compte les tours d’Uzès : La Tour Fenestrelle, la Tour du Roi, la Tour de l’Evêque, la Tour Bermonde, le clocher de la chapelle du Duché et… la Tour de Vigie. Toutes ces tours nous offrent un spectacle unique du vieux duché, assises sur l’éperon rocheux qui porte la cité uzetienne.
Le site est occupé depuis peu, par un parc pour les… ânes. Des employés de la commune d’Uzès sont présents pour leur apporter à manger et ils nous disent que maintenant on installe des animaux dans divers lieux communaux. Ils permettent d’entretenir les terrains à la place des tondeuses et des débroussailleuses.
On fait une variante pour avoir à nouveau un panorama sur les tours d’Uzès, puis on descend par un sentier étroit, un peu chaotique et assez sauvage certes, mais il nous permet de nous retrouver au bord de l’Alzon et de ses belles cascades. On y repère assez vite, aussi, les traces de l’aqueduc construit par les romains au 1er siècle de notre ère pour capter l’eau de la Fontaine d’Eure et la transporter à Nîmes. L’aqueduc a cessé de fonctionner définitivement au VIe siècle.
On arrive assez vite à la fontaine d’Eure qui est l’exutoire d’exsurgences d’une nappe aquifère dans le massif calcaire voisin. Le débit moyen est de 380 l/s et aujourd’hui il semble être assez haut. La Fontaine d’Eure sert à présent à l’adduction en eau potable de la ville d’Uzès grâce à deux forages pratiqués en 1990 et 1992, prélevant un débit d’environ 3 900 m3 par jour (environ 45 litres par seconde).
Pas de cygnes ni d’oies pour nous ternir compagnie pour le repas… Encore un bon moment, certains à l’ombre, d’autres au soleil, il fait bon pour l’instant et la grosse chaleur n’arrivera qu’à la fin de la rando.
Nous reprenons doucement, à l’ombre, pour traverser le pont suspendu qui est toujours l’attraction de nos randonneurs, puis nous traversons l’Alzon au pied de l’ancienne station de pompage d’eau potable de la ville d’Uzès construite en 1868 sur l’emplacement du moulin du Roi.
On s’élève en contournant la tour qui abritait les machines qui permettaient d’élever les eaux, mais il est à préciser aussi que cet ensemble industriel ruiné a été transformé en centrale hydroélectrique de 1910 jusqu’en 1965.
Nous voici au pied du parc de l’évêché avant de redescendre par de jolis sentiers, toujours bien ombragés, en balcon sur l’Alzon en passant près du moulin de Gisfort et le moulin de Carrière, tous ces moulins bien restaurés.
Il n’y a plus qu’à traverser une nouvelle fois l’Alzon pour rejoindre le château Bérard et ensuite le parking du musée du Bonbon… fermé heureusement !
C’est une balade classique des jours des fortes chaleurs qui a été bien appréciée par le fait de la diversité des chemins qui en font chaque fois une randonnée différente mais toujours tellement bien appréciée.
Cotation : 11 km – 216 m de dénivelé.