Voir ici les photos de notre randonnée à Anduze.
On se retrouve enfin pour la randonnée du dimanche ! Cette randonnée toujours assez spéciale qui nous est chère.
Ce matin direction les Cévennes.
Nous nous garons près du château de Tornac mais nous prenons une courte montée pour rejoindre une ancienne voie ferrée transformée en voie verte qui surplombe le Gardon d’Anduze. D’emblée nous sommes interpellés par les belles couleurs de l’automne.
Un peu plus loin c’est deux jolies fontaines pétrifiantes qui retiennent notre attention.
Nous poursuivons vers Veyrac à la rencontre de jolies petites maisons qui devaient être des moulins et un plan d’eau. Serait-ce une piscine naturelle ? Peut-être mais on a pas envie de se baigner.
Maintenant on monte vers Tavion en laissant la Tourette derrière nous et nous avons de beaux azimuts sur la Porte des Cevennes.
Nous déambulons dans de belles pistes forestières entourées de châtaigniers, de chênes blancs et verts et aussi de grands arbousiers.
Nous arrivons ainsi à la maison forestière de la Soureillayre. Nous y faisons notre halte déjeuner. Le soleil se voile et nous remettons notre veste, alors autant vous dire comme on est heureux de boire un thé chaud !
A la reprise, dans ces belles forêts, on traîne un peu. Allons nous trouver quelques cèpes ?
Le sentier est quand même assez chaotique : descente raide et cailloux !
On rejoint ainsi le joli Mas du Pont, qui en fait est un ensemble de maisons typiquement cévenoles puis on atteint le petit hameau de Trial et du Mas Neuf, avant de reprendre sur des sentiers étroits et caillouteux.
C’est ainsi qu’on arrive au Château de Tornac.
Il surplombe le Gardon d’Anduze et a uneune position névralgique, c’est un lieu de passage entre la vallée du Rhône et les Cévennes. Passaient ici les routes du sel, de la soie, des minerais, la transhumance…
Il a été un château défensif durant plusieurs siècles et plus particulièrement lors de la guerre des Camisards au 17eme siècle. Au cours de son histoire il a été également un château d’apparat.
Lors de la Révolution française, les héritiers ont complètement délaissé le château qui a été incendié le 4 avril 1792.
La tour Sandeyran demeure toujours perceptible dans le paysage de la vallée des Gardons, mais il ne reste plus rien des autres salles aux plafonds à la française, ni des menuiseries et des charpentes de l’imposante silhouette rectangulaire du logis Renaissance.
Durant la seconde guerre mondiale, Le 25 août 1944, le château a été le refuge d’une garnison de maquisards qui détruisent une colonne allemande, cela nous l’apprendrons plus tard.
Pour l’instant nous retournons en rêvant à cette belle découverte à Beaucaire, très heureux d’avoir retrouvé nos belles randonnées du dimanche !
Cotation : 10 km – 269 m de dénivelé.