Voir ici les photos de notre randonnée aux marais du Viguerat
Ce matin, les températures ont baissé et il y a pas mal de randonneurs qui sont restés sous leur couette… Les plus courageux sont en route vers Mas-Thibert, un quartier d’Arles séparé de la ville par 18 km.
Ils empruntent, toujours en voiture, un sentier plein de trous et les voici à l’accueil des Marais du Vigueirat.
Entre le delta du Rhône et la plaine de la Crau, avec au loin la chaîne des Alpilles, ce site est une propriété du Conservatoire du littoral qui propose des parcours ludiques sur pilotis.
Nos randonneurs cheminent maintenant au fil de l’eau dans des paysages typiquement camarguais. Bien emmitouflés dans leur bonnet, les échanges n’en sont pas moins chaleureux et ils peuvent observer, de temps en temps, plusieurs espèces d’oiseaux à travers des observatoires.
Ici, un martin-pêcheur tout coloré : aurait-il laissé tomber le poisson qu’ils trouvent sur un bout de bois ?
Et les canards, combien de sortes ? Les sarcelles d’hiver, les colverts, les pilets ou souchets, mais peut-être aussi les milouins ou les morillons qui viennent passer l’hiver dans les marais de Camargue.
Les randonneurs du jour aperçoivent quelques flamants. Imperturbables, ils se nourrissent d’Artemia salina et de Dunaliella.
Les randonneurs peuvent aussi observer de nombreux hérons garde-bœufs, de rares aigrettes, mais regrettent de ne pas voir de cistude (tortue). Ce n’est qu’au printemps qu’elles sortent pour se réchauffer au soleil sur des bouts de bois.
Les ragondins sont, eux aussi, observés : ils nagent, se reposent et… font même leur toilette.
Les saladelles sont fanées ; elles donnent une belle couleur automnale pourpre à la sansouire. Savez-vous qu’il est interdit de les cueillir ?
La troupe poursuit cette belle visite alors que le vent souffle… très fort.
Chacun peut néanmoins apercevoir une colonie de sternes qui doit se poser avant de rejoindre le nord de l’Europe, ainsi que de nombreux hérons : blancs, pourpres et cendrés.
Les marcheurs, comme les oiseaux, tentent d’oublier le vent qui, toutefois, souffle de plus en plus fort, ce qui ne les empêchent pas de s’amuser comme des enfants sur le sentier des cabanes, entièrement construit sur l’eau du marais.
Le roseau protège les randonneurs de ce terrible vent mais, en même temps, il les empêche de prendre des photos : les roseaux, comme les scirpes des marais dansent continuellement devant l’objectif.
Tous les sentiers ayant été parcourus, une question se pose : vont-ils manger sur l’aire de pique-nique, dans une cabane d’observation ou… prendre la décision de rentrer chez eux ?
C’est la 3ᵉ solution qui est choisie, mais rassurez-vous, aucun randonneur du jour n’a regretté cette belle balade.
Cotation : N2 – 6,5 km – 0 m de dénivelé.


