La Grande-Motte, le couchant

Voir ici les photos de notre balade à la Grande-Motte

Le dimanche, aussi, nos randonnées ont beaucoup de charme et elles sont choisies par les participants qui décident de nos futures destinations.
Aujourd’hui, c’est la Grande Motte qui a été choisie. Nous y étions allés il y 1 an, et déjà on s’était pris au jeu d’admirer l’architecture Grand-Monttoise et voici que nous nous y replongeons avec délices : La Grande Motte, c’est l’histoire de pionniers, passionnés et légèrement utopistes qui ont fait le succès de cette ville unique.
Nous arrivons au petit matin et nous visitons l’église St Augustin. Elle seule vaut le déplacement.
Mais oui, bien sûr c’est ce bâtiment, là,  caché sous les arbres ?
Décidément on n’est pas au bout de nos surprises quand il s’agit d’architecture ici. Ce bâtiment ne ressemble vraiment pas à une église !
C’est bien l’Eglise Saint Augustin. Construite en 1975. Son architecture, est, comme tout ce qui a été dessiné par Jean Balladur, très originale et chargée de symboles.
On cherche la fontaine de la place de l’Hôtel de Ville. Elle est perdue au milieu d’un marché de Noêl… On y entre. Les décorations sont époustouflantes ! On trouve au centre la fameuse fontaine qui fait partie du bestiaire qui jalonne la ville. A quoi vous fait-elle penser ? Elle représente des éléphants ! On remarque le motif labyrinthe sur le sol ou encore le design surprenant des éclairages publics.
On file vers le point Zéro. On y trouve la plage bordée de larges espaces verts, de jeux pour les enfants et de restaurants accueillants.
On longe la mer  jusqu’au phare, qu’on préfère appeler le fanal, avant de rejoindre  la Capitainerie que l’on contourne totalement : effectivement on a l’impression d’un bateau. Mais où est passé le 3ème étage ?
Le dimanche on se fixe des énigmes… toutes ne sont pas résolues.
On fait le tour du port. Avons-nous repéré le nez de De Gaulle sur un immeuble du port ?
Nous voici dans le quartier du couchant.
On s’installe sur le sable de la plage pour notre repas. « Il y a le ciel… le soleil et la mer »  puis on prend la direction du  Grand Travers. On se prélasse un moment à la terrasse d’un café !
On traverse quelques forêts… rencontre avec des lapins !
On découvre la passerelle de La passerelle des Lamadophores. Mais qui sont les Lamadophores ? Située à l’entrée ouest de la ville, un Atlas porte une passerelle. Sur cette passerelle 12 sculptures qui sont les oeuvres de Michèle Goalard, sculpteur et membre de l’équipe originelle de Jean Balladur. Michèle Goalard a imaginé de grandes silhouettes de plus de 4 mètres qui se dressent sur la passerelle et brandissant des torches chargées d’éclairer le promeneur…Ces gardiens auraient pu porter des lances pointues et acérées, mais dans une ville de détente et de loisirs, mieux valait leur faire simplement porter…la lumière…pour un accueil, plus chaleureux !
Plus loin c’est la place des anciens d’Indochine. Autre énigme où sont les deux silhouettes qui doivent s’imbriquer, l’une noire, l’autre blanche ? Et la douche pour ceux qui rentraient de la plage et qui pouvaient s’y rincer ?
A côté la place du Cosmos est rigolote… on peut y voir, aussi, le toboggan fait par les enfants qui ont investi le cadran solaire…
On n’oublie pas La Grande Pyramide. L’emblème de la Grande Motte ! Une sorte de synthèse architecturale et philosophique du travail de Jean Balladur.
En observant ces pyramides autour du port, ou la Grande Pyramide, impossible de ne pas remarquer ces formes géométriques qui animent la façade des immeubles. Elles se répètent sur l’ensemble des bâtiments, on les appelle les « modénatures » Modé… quoi ? Modénatures : Traitement ornemental d’un édifice  » … Outre leur intérêt esthétique, elles permettent de protéger les habitants du soleil, des vents et… du voisinage…  et puis, contempler le port derrière ces encadrements, c’est comme regarder une carte postale dessinée par Jean Balladur lui-même !
Non loin de la Grande Pyramide, à l’angle du port, on découvre un autre bâtiment: le Palais des Congrès. Jean Balladur  l’appelait  » Les ellipses ventrues  » …de quoi éveiller l’imaginaire !
On a levé la tête, on s’est arrêté mille fois, on s’est posé autant de questions mais on a aimé.
On a aimé cette balade urbaine et il a été décidé que ça vaut la peine de revenir, encore et encore… à bientôt la Grande Motte.
Randonnée de 12 km.