Projecteurs sur le Pont du Gard

Voir ici les photos de notre randonnée à Vers-Pont-du-Gard.
Ce sont les retrouvailles pour certains (car beaucoup sont encore absents mais on pense bien à eux !) sur le parking de la Bégude St Pierre où nous retrouvons Odile et Roger qui nous rejoignent pour la journée.
Nous commençons par tourner autour de « St Pierre ruinée ».  Cette chapelle  du XIIe siècle était liée au prieuré Saint-Pierre-ès-Liens qui était uni au chapitre collégiale de Notre-Dame de Beaucaire.  Avant l’effondrement de sa voûte, elle présentait le type presque parfait des chapelles romanes de la région. Une seule nef voûtée en berceau, terminée par une abside plus basse et plus étroite en cul-de-four. La seule décoration est constituée par une rangée de denticules, doublée d’une rangée de dents de scie tout autour de l’abside, sous les sommiers. La nef devait à l’origine être couverte de lauzes. L’abside a conservé sa couverture primitive.
Maintenant on se dirige vers le site du Pont-du-Gard sur un chemin tranquille qui permet les grandes conversations des retrouvailles… mais le chemin devient ensuite très étroit, très fermé et à la queue leu-leu nous rejoignons un balcon extraordinaire sur le Gardon. Oh !.. Oh que c’est beau !… le ravissement est sur tout les visages.
Non seulement la vue sur le Gardon qui a remonté sa côte de quelques centimètres est belle mais nous avons un panorama extraordinaire sur le Château de St Privat.
On a eu la chance de le visiter il y a quelques temps, nous pouvons donc se remémorer cette visite et évoquer le côté historique en racontant que Catherine de Médicis y a séjourné avec ses enfants et le futur Henri IV et que c’est dans ce château que Richelieu a lui aussi séjourné lors du siège d’Alès qui s’est soldé par l’Edit de grâce (1629) ou « Paix d’Alès » qui a précédé la révocation de l’Edit de Nantes (1685).
Ce beau panorama est le hors d’oeuvre des belles découvertes de la journée…
Nous poursuivons dans de jolis sentiers au milieu de chênes verts et arbousiers et quelques pierres au sol. Il faut donc faire attention, mais pas tellement longtemps puisqu’après nous sommes au milieu des genets est du sable à nos pieds.
On poursuit en se propulsant souvent sur de magnifiques terrasses qui surplombent encore le Gardon. On repère quelques poissons et ces petits crochets nous enchantent… jusqu’à, lors d’une descente sur une plage, apercevoir le Pont du Gard.
On racontera de bout en bout l’histoire de cet aqueduc qui part d’Uzès pour aller à Nîmes et dont nous allons parcourir des tronçons.
On retrouve une belle terrasse où Néné nous avait invité à un pique-nique un certain mois de juillet et… on se rappelle son bonheur de faire une petite trempette ! Aujourd’hui personne n’a son maillot de bain.
On passe sous le Pont du Gard tellement majestueux et on poursuit pour passer devant la grotte de la Salpétrière, le restaurant les Terrasses et plus loin bifurquer pour atteindre le « pont de Valmale » où l’on retrouve des vestiges de l’aqueduc.
Pour en voir un peu plus la montée est rude. Mais en haut quel régal ! On peut repérer des restes visibles de l’aqueduc en terre et admirer le travail des romains.
Plus loin c’est le premier projecteur sur le Pont du Gard. La lumière est top et on est assez impressionnés de le voir de si haut !…
La suite serait trop longue à raconter… mais un autre projecteur tout aussi impressionnant, puis un autre, encore un autre et un dernier lorsqu’on monte sur une construction métallique qui comporte une table d’orientation !
Chemins connus, chemins secrets, chemins bordés de ruines de l’aqueduc, chemins dégagés sur un vaste panorama… Tous ces chemins nous ont bien racontés de belles histoires !
Odile et Roger, pour leur première visite du Pont-du-Gard ont été plus que ravis de le découvrir avec toutes ces visites réservées aux « initiés » d’autant que le temps était idéal : belle lumière, brise légère et tous les chemins bien ombragés !
Cotation : 11 km – 220 m de dénivelé.