Voir ici les photos de notre randonnée à Beaucaire.
C’est une troupe un peu hétéroclite qui quitte le parking des Arènes en ce bel après-midi… C’est la semaine de la randonnée du Gard et des randonneurs néophytes se sont joints à nous, mais c’est un grand plaisir de faire connaissance. Il fait bon, le vent a calé, c’est donc un bel après-midi qui nous est offert.
Nous longeons l’ancien séminaire de St Félix, rejoignons le bas du Sizen puis la Voie Verte avant de remonter, vers Gaudon avec, pour ceux qui se retournent assez souvent admirer de beaux panoramas sur le Rhône, Boubon, Avignon, Vallabrègues, le Luberon, le Mont Ventoux, les Alpilles…. Rien que ça !
On est interpellés par le nom toponymique de Gaudon on nous en donne l’explication : ce lieu tire-t-il son nom de la culture de la gaude (ou réséda), plante qui aime les rocailles, longtemps protégée et dont il est toujours interdit de la cueillir ? On apprend que cette plante était cultivée pour la teinturerie et qu’elle était appelée communément Herbo dei Jusions, car « elle donnait la couleur jaune que les juifs étaient obligés de porter autrefois dans ce pays, et d’en faire teindre leur chapeaux ou la rouelle. » (La rouelle, ou la roue, est une petite pièce d’étoffe dont le port ostensible a été imposé aux juifs comme signe vestimentaire distinctif par les autorités civiles. Découpée en anneau, elle symboliserait les 30 deniers de Judas selon l’interprétation traditionnelle.)
Et bien oui ce serait bien par rapport au fait que le quartier juif se trouvait à cet endroit que le quartier Gaudon porte ce nom…
Une jolie dernière vue sur Beaucaire et à nos pieds la grotte de Pagès où de nombreux vestiges ont été retrouvés et qui sont maintenant exposés au musée de Beaucaire.
Nous poursuivons pour atteindre le but de notre balade du jour : Les Régagnon.
Le régagnon est une variété de blé. Y avait-il du blé dans ce secteur ? Aujourd’hui c’est un vaste territoire occupé par la garrigue et bordé d’une ancienne carrière. Attention donc de ne pas se perdre !
On évoque ici les PDIPR mis en en place en 1981 et gérés dans chaque département par la FFRandonnée…
Nous retrouvons la passerelle de la Voie Verte qui nous fait traverser cette fois-ci en toute sécurité la rocade puis, enfin nous voici sur le chemin de halage qui borde le Rhône. Chemin au combien magnifique, bien ombragé et qui raconte de jolies histoires !
Il faut dire que le groupe est bien heureux de retrouver le parking… cette randonnée de 3h sans prétention a permis à plusieurs de découvrir la randonnée en club et, si au début cela paraissait un peu contraignant, tous ont été ravis d’avoir fait ce chemin ensemble !
Cotation : 10.7 km – 195 m dénvielé.