Voir ici les photos de Marie-Jeanne concernant notre randonnée à Blauzac
LES CAPITELLES DE BLAUZAC : (Un sol riche en pierres rocheuses « et non précieuses »)
Depuis le parking, situé près de la Mairie, nous descendons, la rue de l’hôtel de ville, jusqu’au bas du village, puis débutons le chemin des Capitelles, près de l’école, et c’est là, que jacqueline, « dont je n’avais pas vu ses deux messages mails», nous a vu passer, et a pu intégrer le groupe je salue sa persévérance et sa bonne intuition.
Le chemin des Capitelles nous conduit, sur le chemin du pont Romain, avant d’entrer dans le bois.
Un petit détour nous permet de visiter une première capitelle au toit pyramidal, et un peu plus loin, nous découvrons un espace entouré, de murets en pierres sèches, et cet espace est agrémenté par d’autres belles Capitelles.
Les capitelles de Blauzac.
Elles sont construites entre les XVIIIe et le XIXe Siècles par les agriculteurs, les constructions sont typiques et s’intègrent parfaitement dans le paysage.
Ces Capitelles, abritaient les outils, mais aussi les récoltes provisoirement, et les murets délimitaient les parcelles.
Le sol était « riche en pierres rocheuses (et non précieuses) ».
L’immense travail des agriculteurs de cette époque, qui consiste à prélever les grosses pierres, pour les constructions de proximités, a aussi l’avantage de libérer le sol et de le rendre cultivable ainsi, céréales, vignes, oliviers, se substituent à ces pierres.
Autre utilité des Capitelles : Les bergers qui faisaient pâturer les brebis, s’abritaient dans les Capitelles, certaines sont équipées de cheminées rudimentaires, mais sans doute très utiles en cas d’intempéries.
Aujourd’hui, une association, œuvre pour revaloriser, ce patrimoine qui a marqué l’histoire locale.
Nous arrivons au pied de la Capitelle librotte, qui est particulière, car c’est un ensemble de trois Capitelles accolées, avec à l’extérieur : une cour, un enclos, une petite mare. C’est donc un véritable lieu de vie.
Nous arrivons près de la maison familiale, et à proximité nous trouvons un grand parc aménagé, le hasard fait parfois des choses très opportunes et, évidemment c’est ici que nous prenons notre repas, un peu rapidement car quelques fines gouttes de pluie commencent à se faire sentir.
Le hasard nous prouve qu’il ne peut pas tout faire, car les gouttes se transforment en pluie.
Nos capes étant bien ajustées, nous repartons, et trouvons guère plus loin l’incontournable pont Romain, profondément marqué par le passage des chars Romains.
Bizarrement, sous la pluie nos marchons un peu plus vite, et environ 1h ½ après nous arrivons près du château, qui mérite une visite, mais le temps ne s’y prête pas.
Un premier château aurait été construit au 12e siècle, mais la structure d’origine du château date de 1353, puis brulé en 1383 par les Tuchins, il a été remanié et l’aspect définitif est attribué à des réfections plus récentes des 18e, 19e, et 20e siècles.
Nous arrivons aux voitures, « un peu mouillés ».
Guy
Cotation : JB2 – 12.6 km – 132 m dénivelé.