Météo épouvantable à Beaucaire. Un fort Mistral et il fait froid. Beaucoup sont restés sous la couette, mais une fine équipe part pour Saint-Mitre-les-Remparts. Arrivés au bord de l’étang de Berre un petit soleil, mais peu à pas de vent. Certains vont regretter d’avoir renoncé.
Nous entamons notre périple en longeant l’étang au bord de la plage. Une quantité incroyable de coquillages morts longe le littoral. On ne ressent pas le vent même s’il fait frais et non pas froid. Après 1,5 km nous quittons la plage et nous entamons notre première montée à travers une forêt de pins d’Alep. Plus nous montons, plus la vue se dégage sur l’ensemble de l’étang. Quelle immense surface d’eau !
Maintenant nous longeons le littoral sur le fameux balcon du Caderaou ( en Provence, un ravin ou un torrent à sec, ou un ruisseau où l’on jette les bêtes mortes…). On observe au loin les villes environnantes, on cherche Marignane. Les avions qui décollent nous aident à localiser l’aéroport. On descend pour se retrouver au bord de l’étang. De plus en plus de coquilles au bord. Comment cela se fait-il? Sans aucun doute l’œuvre du Mistral.
Deuxième montée sur une large piste qui nous mène à Figuerolles. Nous sommes toujours dans une belle forêt parfaitement entretenue. Des rondins bien disposés nous invitent à faire notre pause de midi. Au loin d’autres randonneurs en font de même. Pour nous encore un anniversaire.
Maintenons nous poursuivons sur le PR en direction de la Loubière ( lieu fréquenté par les loups ). Ils ne sont plus là. Nous longeons le Collet long avant d’attaquer le long d’un petit ruisseau notre dernière côte qui nous conduira au village de Saint-Mitre-les-Remparts.
Là , une surprise nous attend. En faisant le tour du vieux village, nous sommes interpellés par un Marcel. C’est le guide local du vieux village. Celui qui sait tout sur tout. Les remparts du 14ième , le presbytère, le four banal, l’église, le rempart et la porte des Esperettes, le lavoir et la fontaine des 3 canons. Belle découverte, en plus agrémentée d’explications. Une seule nous est apparue saugrenue : l’eau de la fontaine serait une résurgence de la fontaine de Vaucluse : vrai ou faux. A vos enquêtes.
Nous quittons le village et par une longue ligne droite à travers les rues puis la forêt nous retrouvons notre point de départ.
Raphaël.
Cotation : JB4 -15,3 km – 350 m de dénivelé