Voir ici les photos de notre randonnée à Nîmes-Courbessac.
Voir ici les photos de Jackie
Il fait beau, le soleil brille et on est impatient de découvrir la rando du jour, nous filons donc assez vite vers Courbessac.
Nous allons marcher sur ce qui était une exploitation agricole située aux portes de la ville de Nîmes dont la prospérité était due à la présence de deux sources importantes : Font de l’Abbé et Font d’Aubarne.
Nous bifurquons bien vite dans un chemin puis le sentier s’enfonce dans une forêt de chênes verts.
A la sortie on découvre les premiers « glauges » (iris sauvages), des narcisses, des globulaires qui se fanent, des muscaris, des ornitogales, des parterres de calendula et de tendres et délicieuses asperges, ! C’est le bonheur de retrouver le printemps.
Les premières capitelles se présentent à nous. On en profite pour rappeler que les ouvriers agricoles bénéficiaient quelquefois d’un bout de terre inculte qui leur était loué par le maître/patron du Domaine. Ces ouvriers rejoignaient ce coin de désert avec son « rache », c’est-à-dire son âne, son seul compagnon, qui lui permettait de tirer un complément de revenu : olives, câpres, miel mais aussi salades, asperges, poireaux sauvages. Cet ouvrier, passait son temps a aménager son terrain avec des pierres sèches pour retenir la terre qu’il apportait de la plaine dans des corbeilles en osier suspendues à son « rache »…
Mais, on rappelle qu’ici, en fait, ce n’est pas un vrai « village de capitelles », ces capitelles ont été édifiées par de jeunes tailleurs de pierre qui apprennent le métier.
On rejoint le hameau de Font d’Aubarne par un petit sentier bordé de lauriers tin bien fleuris, puis on rencontre quelques promeneurs avant de filer vers le Mas de Christol… mais en haut de la côte on redescend un peu pour prendre un sentier qui s’enfonce dans une nouvelle forêt de chênes verts et d’arbousiers pour découvrir d’autres constructions en pierres et notamment une tour hélicoïdale. A quoi devait-elle servir ? (tour de guet ?)…. Un grillage nous en empêche l’accès mais un peu plus loin on en trouve une réplique à échelle réduite.
Qui fait un tour de manège ?
C’est ainsi que nous arrivons à la Font de l’Abbé. Bel endroit où l’on peut apercevoir une source protégée d’un bâtiment de pierre avec un toit en lauze.
On suit un ruisseau pour trouver un bassin. Il devait peut-être faire la joie des lavandières qui venaient rincer ici leur linge. Aujourd’hui l’eau du bassin est bien sale et on ne peut y voir ni poissons rouges ni têtards ni grenouilles.
On s’enfonce à nouveau dans la garrigue pour y découvrir une construction qui semble être une chapelle, mais ce n’est pas non plus bien défini.
Plus loin c’est une tour hélicoïdale en ruine, puis une autre bien rénovée en pierres sèches équipée d’une rampe d’accès hélicoïdale avec des escaliers et on sort les jumelles pour repérer la plaine qui s’étale devant nous.
En longeant le ruisseau de la Font d’Aubarne on remarque une petite cascade qui chante, alors on fredonne en cœur le plaisir d’avoir passé un si bel après-midi en retournant vers le parking.
On a été tous ravis de découvrir ces lieux étonnants ainsi que tous ses trésors qui nous ont bien intéressés, passionnés aussi, on a profité de chaque visite et c’est ainsi que le temps a passé très vite !
Cotation : DJA1 – 6.5 km – 97 m de dénivelé.