Voir ici les photos de Jackie concernant notre randonnée à St Maximin (30)
Voir ici des photos
La météo ces temps-ci est bien bizarre. Pas de Mont Ventoux donc, mais quand même nous allons à la « Montagne » !
C’est à St Maximin, à côté d’Uzès, que nous retrouvons Jackie et nous voici en route pour découvrir un tronçon du fameux aqueduc qui transportait l’eau d’Uzès à Nîmes en passant par le Pont du Gard. Il faut un peu d’imagination car l’aqueduc est bien protégé sous terre.
On décide de monter par la Combe de l’Evescat… D’où vient ce nom ? Ce serait possiblement un nom rattaché à « Evêché ».
L’évêque concerné serait-il l’oncle de Racine ?
Nous ne pouvons répondre à cette question car si Racine a bien séjourné à St Maximin de 1661 à 1662 chez son oncle, Antoine Sconin, celui-ci était vicaire général d’Uzès et non Evêque.
Cette combe nous offre, à nous, une montée en douceur, bien ombragée dans une forêt bien dense.
C’est le cas également dans le « Chemin des Chaussettes ». Non ce nom n’est pas une invention de Michèle car une fois arrivés au sommet de la colline on trouve bien un poteau portant cette indication.!
Comme nous marchons bien nous ne nous arrêtons pas là. Nous poursuivons jusqu’à la « Montagne » et ensuite nous poursuivons, en faisant tout de même de nombreuses boucles dans une forêt parfois déboisée, jusqu’à la table d’orientation qui nous offre de beaux panoramas sur les tours d’Uzès et aussi sur les Cévennes.
Maintenant nous prenons la direction de la plaine de l’Eure. La descente est raide, mais nous arrivons dans la prairie juste à temps pour manger. On nous avait promis de manger au bord de l’eau.
Le lieu est magnifique, calme, bucolique et un peu à l’écart des promeneurs… Un moment paisible, bien ombragé où il n’y a que les cascades et les oiseaux qui chantent ! Irène nous offre de délicieux palais bien aromatisés et nous apprécions le café de Charles !
Maintenant il n’y a qu’à aller tout droit.
Pas si simple pour tout le monde ! Qui a peur des chevaux ? Qui a peur de trouver un portail fermé ?
Pourtant tout se déroule dans un paysage de bord de rivière, bien à l’ombre car, même si l’on sent ici et là quelques gouttes, la chaleur est lourde, surtout au soleil !.
A la bifurcation on trouve des marques sur les pierres. Il s’agit d’une ancienne carrière où les tâcherons ont laissé leur marque… Un petit effort, oh… hisse et nous voici sur le chemin du retour. Tiens, une jolie capitelle, un petit arrêt pour boire et, nous retrouvons très rapidement les véhicules bien heureux de cette balade. En effet, quel bonheur de ne pas nous être arrêté aux premières gouttes de pluie de la matinée !
Cotation : JB2 – 12 km – 245 m de dénivelé.