Voir ici les photos de notre randonnée à Eyguières
Voir ici les photos d’André (pour la rando du château de Romanin à St Rémy ?!)
Aujourd’hui tout le monde se trompe ! Notre guide a confondu deux châteaux et les garçons ont pensé qu’il s’agissait d’une rando à la demi-journée ! Mais… en fait la balade se révèle pleine de surprises.
C’est donc après Eyguières que nous commençons à gambader sur de jolis chemins encadrés par les Alpilles et le Luberon avant d’arriver au niveau d’une petite forêt de chênes verts truffée de champignons… non comestibles, ou du moins que nous n’aimons pas. Mais… c’est avec grand plaisir qu’on se transforme en cueilleurs car la forêt est vraiment belle. Les champignons nous poursuivent jusqu’à la chapelle Notre-Dame en ruines avant de prendre un joli chemin qui serpente au pied d’une colline. Nous rencontrons un chasseur dont la roue de sa voiture est crevée et… qui ne peut dévisser les boulons. Avec l’aide de Néné tout rentre dans l’ordre.
Nous prenons très vite un sentier qui monte raide mais nous sommes distraits par quelques fruits et fleurs de salsepareilles. Nous arrivons sur un sentier de crête. Vue magnifique à 360°, sur Eyguières, les Alpilles, le Luberon, la vallée de la Durance. Qui voit les bateaux dans la mer ?
C’est par ce sentier aérien que nous arrivons au château de Roquemartine. Nous entrons dans la forteresse par une porte voûtée, visitons l’église Saint-Sauveur ruinée dont la construction remonte au XIVe siècle, sûrement sur les restes d’une chapelle du XIe siècle. On devine les deux portes cintrées, l’une au nord, l’autre au sud, une nef à deux travées, une abside semi-circulaire et une toiture faite de dalles. La suite c’est la grimpette pour atteindre le sommet du château. « Roquemartine » est un ancien castrum appelé aussi «château de la Reine Jeanne » qui date des XII et XIIIe siècle qui se dresse au sommet de hautes falaises dénudées dont les pentes herbeuses sont fréquentées par des troupeaux de moutons.
Nous sommes bien heureux de découvrir ce site exceptionnel. Nous nous installons pour le repas en commun (nous partageons nos victuailles) et la dégustation de la délicieuse pâte de coins de Laure.
Nous redescendons dans un dédale de pierres pour arriver dans une plaine herbeuse que l’on quitte assez rapidement pour aller sur un autre piton rocheux où nous trouvons un étonnant pigeonnier.
Le retour se fait par un raccourci qui nous fait rejoindre le Mas de Loc et retrouver la voiture.
Cotation : JB2 – 9 km – 200 m dénivelé – 7 randonneurs.