Voir ici les photos de Marie-Jeanne concernant notre randonnée aux Baux de Provence.
Voir ici des photos.
Voir ici les photos de Françoise.
Dès le départ nous essayons de faire deux groupes, nous montons vers les crêtes des Baux par le chemin des Lombards et, lorsque nous faisons notre premier regroupement, voici que les gendarmes arrivent ! Un PV pour chacun ?
Plus de peur que de mal…
Rassurés nous pouvons continuer notre belle rando du jour. En respectant bien les distances SVP !
Arrivés sur la piste des crêtes, à la citerne, la tradition est respectée : les garçons doivent danser le « French-cancan » ! Nanani… Nanana… aujourd’hui il n’y a que Michel. C’est sa première ! Tout seul. « Il est des nôtre…. Il a dansé comme les autres ! ».
Nous continuons vers la table d’orientation. Là on connaît tous. Pas de surprise, mais les vues sur le château des Baux nous enchantent encore.
Après la Table d’Orientation on prend la piste qui descend doucement vers un vallon verdoyant. Quelles sont ces fleurs ? Tiens, il y a encore des violettes, mais c’est un peu aussi la fin des orchis de Robert qui laissent la place aux ophris !
On passe sur un petit pont, on entame une grande boucle et… la lumière fut ! Oh pardon, le soleil est maintenant partie prenante de la balade, Michel peut donc quitter sa veste. Toujours pas ? Il veut maigrir ( !)
Nous voici au paradis des randonneurs ! Une piste assez large pour papoter, mais pas trop et… tellement fleurie. Des cistes cotonneux en avance sur leur temps, quelques argellas par contre en retard, des globulaires et des coronilles.
Les points de vue de la journée sont trop nombreux. On ne vous en parlera donc pas, mais fermez les yeux et imaginez vous dans une Montagne ou le végétal et le minéral ont convolés en justes noces sous un ciel du plus bleu de Provence.
On admire, on escalade, on pousse des Ah, des Oh ! Que de bonheur.
Plus loin ce sont des parterres de glauges (iris nains) encore et… encore ! Ici ils sont tous jaunes.
C’est trop beau. Ce n’est pas tout à fait l’heure du repas mais on décide quand même de s’installer dans les parages pour le déjeuner. Qui a la plus belle salle à manger ? Un groupe s’installe à distance pour papoter, l’autre groupe sur un balcon qui offre des vues sur les Cadenières, la Montagnette, Avignon, le Mont Ventoux. Le silence est omniprésent : les cloches de St Rémy, le bourdonnement des abeilles qui butinent les fleurs, le chant des oiseaux…
Lorsqu’on reprend le cheminement l’émerveillement continue encore. Quelquefois on se croit en Toscane avec les cyprès semés ici et là, quelquefois au Liban avec de minis forêts de Cêdres… Des fleurs, de l’herbe (brachypode rameux) des cailloux et une ambiance légère… légère.
Au pied du sentier qui mène à la tour de Guet qui décide d’y aller et… qui décide de rester en bas ?
Maintenant on se retrouve sur la belle piste des Lombards.
Qui sont les Lombards ? On t-ils un rapport avec la Lombardie ? Oui.
Les lombards sont un ancien peuple germanique venu de la Baltique. Ce peuple a envahi l’Italie vers 568 et reste maître des territoires jusqu’en 774 où Charlemagne conquiert ce peuple. La Lombardie, province italienne autour de Milan porte encore aujourd’hui son nom. L’origine de leur nom… Longues Barbes ou… hallebardes ? On a longtemps cru que l’origine du nom Lombard venait du fait que les femmes de cette tribu auraient coupés leurs cheveux pour les utiliser comme barbes postiches avant de renforcer le nombre de guerriers confrontés à une invasion de guerriers vandales plus nombreux. Il semblerait que le mot Lombard viendrait plutôt de « longues bardes » qui, en germanique, signifie « longues haches » qui a fait dériver en français le mot hallebarde qui signifie « hache à poignée ». Les Lombards portaient des armes de ce genre lors de leurs raids.
Pour nous cette piste signifie des panoramas différents à chacune de ses boucles, quelques « oasis » de verdure, de beaux parterres de fleurs de toutes couleurs. Mais s’en est trop ! Trop à admirer.
Que faire ? Tiens et si on prenait ce sentier étroit qui descend, on pourrait enfin freiner ce syndrome de Stendhal qui arrive à grands pas. On marche donc maintenant les uns derrière les autres… mais deux locomotives ont oubliées les freins. Ici on se croirait dans des paysages de Far West, quelques traces de vélo cross là. Il fait bon, on est à l’ombre.
On rejoint la fin de la piste des lombards, arrêt fleurette avant de changer complètement de région : nous voici en Castille au milieu des champs d’Oliviers… de la vallée des Baux pardi !
La ligne est droite, on la coupe pour remonter vers les Baubesse. Ah mais !
Encore les gendarmes, ils en ont après nous, vous croyez ?
Aujourd’hui tout randonneur digne de ce nom aurait aimé mettre ses pas dans les nôtres, c’est sûr !
Cotation : JB3 – 14.82 km – 388 m dénivelé – 13 randonneurs (Michel, Marithé, Betty, Martine, Patricia, Maryse, Françoise, Marie-Jeanne, Cathy, France, Irène, Odile, Michèle).