SEJOUR RANDO “LES DEUX RIVES, LA CANOURGUE” du 09 au 13 mars 2022 (5 jours/4nuitées).
Voir ici les photos de notre randonnée au Massegros.
Voir ici les photos de Françoise.
Voir ici les photos de notre balade à la découverte de La Canourgue.
Voir ici les photos de Françoise.
Voir ici les photos de notre randonnée sur le domaine des Boissets.
Voir ici les photos de Daniel.
Voir ici les photos de Françoise.
Voir ici les photos de notre balade à Sainte-Enimie.
Voir ici les photos de Françoise.
Voir ici les photos de notre randonnée à Cabanac.
Voir ici les photos de Daniel.
Voir ici les photos de Françoise.
Voir ici les photos de notre balade à Sainte-Eulalie-d’Olt.
Voir ici les photos de Françoise.
Voir ici les photos de notre balade à Saint-Léons.
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Voir ici les photos de notre journée à Micropolis.
Voir ici les photos de Daniel.
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Voir ici les photos de notre arrêt au belvédère du Pont de Millau.
Comme d’habitude une certaine effervescence nous lie lorsque nous nous retrouvons sur le parking de Redessan, lieu de notre rassemblement pour notre trajet. Nous quittons la Covid, les tristes informations de la guerre en Ukraine et tous nos soucis personnels… Quelques jours perdus dans le fin fond de la Lozère c’est ce qu’il faut pour nous ressourcer !
Comme toujours les conversations sont si animées qu’on ne se rend pas compte du trajet et notre premier arrêt nous retrouve tous bien joyeux. Un petit café et… nous voici rapidement dans notre joli village, point de départ de notre première randonnée.
Stationnés sur la place centrale du Massegros, à proximité de l’église, nous empruntons plein Nord la petite route de Mende, passons devant la mairie, une patte d’oie et la route se transforme en piste herbeuse qui longe la pâture communale de la Devèze. Montée douce. Ici nous n’avons pas les cailloux de nos habituels sentiers.
Il ne fait pas très chaud, il faut dire que nous sommes autour de 1 000 m d’altitude. Par moments quelques gouttes se perdent sur nous, mais rien de grave.
Quelques vautours tournent au-dessus de nos têtes, le paysage est grandiose, surtout arrivés à la table d’Orientation du Cros Almeras (que certains n’ont même pas vue !).
A l’abri d’un rocher ruiniforme on s’installe pour notre repas… Les rires et la bonne ambiance nous rattrape à toute allure !
On reprend notre cheminement.
Cette petite balade tranquille serpente entre des bosquets de buis, de genévriers et de pins sylvestres, mais également la Devèze, pâture communale dont le nom viendrait du latin defendere, devoir. Ces pâtures sont issues de droits antérieurs à la révolution, qui régissaient notamment le calendrier des pacages des troupeaux de brebis. Les paysans venaient y faire paître leur troupeau à des périodes de l’année bien précises. Aujourd’hui, la Devèze est utile, non seulement aux éleveurs, mais également à la faune sauvage : les rapaces se servent de ses espaces découverts pour chasser leurs proies, qui ainsi ont moins de chance de leur échapper. On dirait bien qu’ils sont attirés par Daniel ! Mais les vautours peuvent tourner, nous sommes une équipe qui ne lâchera pas l’un des siens !
De retour au Massegros on visite le village et sommes interpellés par les bâtisseurs du Causse ont su faire preuve d’une grande originalité pour adapter leurs constructions au milieu, si bien que l’on peut découvrir ces maisons de style caussenard. L’architecture du causse est fondée sur l’utilisation du seul matériau disponible, la pierre calcaire et les toitures sont couvertes de lauzes. On visite l’église mais on est vite attirés par un café qui nous offre chaleur et convivialité avant de reprendre la route qui nous conduit à notre hôtel des Deux Rives où nous nous installons pour la durée de notre séjour.
Les chambres sont très belles, le Lot nous bercera toutes les nuits et la table est… gastronomique !
Voir ici les photos de notre randonnée au Massegros.
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Mais avant cela, nous sommes nombreux à vouloir découvrir La Canourgue. Ne parle-t-on pas de « Venise Lozérienne » ?
C’est vrai que ses ruelles médiévales sillonnées de petits canaux nous ravissent. On admire ce système ingénieux, ainsi que le patrimoine architectural exceptionnel de ce petit village de la Vallée du Lot : maisons renaissances, maisons médiévales à pan de bois et encorbellement, l’ancienne collégiale construite au XIIème siècle, la chapelle romane de Saint-Frézal, la tour de l’horloge …
L’histoire de ce bourg est riche en rebondissements : construit autour d’un des 5 monastères du Gévaudan et d’un castrum dont il reste le quartier du «château», le village a depuis des millénaires fait partie des bourgs les plus importants du Gévaudan. Célèbre à travers les âges pour ses chanoines, sa chapelle sépulture de Saint-Frézal, ses habitants tisseurs de laine, le bourg a aussi accueilli ensuite des tanneries et des mégisseries. Les rues portent encore aujourd’hui cette histoire exceptionnelle que l’on découvre à travers des plaques installées à chaque coin de rue.
Le soir, autour d’une table exceptionnelle, on peut échanger nos impressions du jour : belles découvertes !
Douce et bonne nuit à tous.
Voir ici les photos de notre balade à la découverte de La Canourgue.
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La météo est encore tristounette, ce qui n’altère pas notre moral. Revigorés par un bon petit déjeuner, un repas bien mystérieux dans notre sac à dos, nous prenons la route pour notre prochaine randonnée. Direction Les Boissets dans la commune des « Gorges du Tarn Causses ».
Sur la route, déjà on aurait souhaité s’arrêter une cinquantaine de fois tellement les villages traversés nous attirent par leur architecture et leur emplacement sur de hauts pitons rocheux…
Mais c’est le parking des Boissets, surplombant les gorges du Tarn qui sert de point de départ à la découverte de ces grands espaces, de leur richesse et de la biodiversité inféodée à ces milieux ouverts.
Situé à 975 m d’altitude le hameau des Boissets a été restauré par le Conseil Départemental pour devenir un lieu d’interprétation et de découverte des causses. Nous découvrons cet ensemble agricole situé dans un endroit complètement isolé aujourd’hui mais… autrefois ici le chemin était très fréquenté du fait des échanges commerciaux importants entre les causses et la vallée !
On trouve trois fermes qui disposent chacune d’un logis et de granges-bergeries attenantes, des citernes, un four à pain et une aire à battre. Un panneau nous dit que la plus ancienne construction remonte au XVème siècle.
On est tous sous le charme de ces lieux… malgré une fine pluie qui se met en place. Elle ne nous empêche pas d’aller admirer le point panoramique sur la vallée du Tarn : Grandiose ! Les nuages qui s’engouffrent dans les gorges confèrent un spectacle exceptionnel, magique.
Nous nous engageons sur le sentier d’interprétation… Suivons le guide qui nous présente la forêt de pins noir d’Autriche qui se découpe au loin et plantée en 1964 grâce au Fonds Forestier National créé pour aider la production de bois… Des dollines, dépressions en contexte calcaire où le sol est particulièrement fertile… Des murets de pierres calcaires construits pour délimiter certaines parcelles… des caselles (ou chazelles) en bord de chemin qui servait au berger pour se protéger des intempéries… Des lavognes qui permettaient l’abreuvement des animaux sauvages et domestiques…. Des clapas, tas de pierres en occitan, formés suite à l’épierrage des parcelles cultivés…
C’est ainsi que nous déambulons dans ces pelouses sèches, calcaires, survolées par l’aigle royal, le vautour fauve ainsi que le crave à bec rouge qui nous présente ses acrobaties et qui nous fait entendre son cri si particulier !
C’est ainsi qu’on arrive au Hameau de Jouanas qui ressemble à s’y méprendre aux Boissets, en tout cas aussi désert. Quelques vaches nous interpellent : portent-elles une robe ? Est-ce un taureau ?
Le chemin ne change pas, avec toujours la petite pluie (qui ressemble à de la neige fondue), on chemine toujours dans cet immense milieu naturel qui s’étend à perte de vue.
Un arrêt « fleurette » où l’on scrute le panorama à 360° nous fait pousser des cris : un troupeau de chevreuils sûrement. Bizarre qu’ils soient en troupeau ? Admiration et questionnements. Tous ne l’ont pas vu. On parle de chimère, de blagounette ou de pure invention ! Une seule photo de loin… très loin pour prouver que ceux qui l’ont vu n’ont pas la berlue !
C’est dans cette contrée complètement désertique qu’on trouve le hameau de Nissoulogres qui semble plus civilisé… Quelques maisons semblent avoir été rénovées pour des gîtes de vacances sûrement.
On quitte ici tout chemin balisé, reconnu, et on s’enfonce dans un panorama différent mais toujours désertique.
Au détour d’un joli sentier on a la surprise de rencontrer, encore une fois, un troupeau. Cette fois-ci tout le monde le voit, on peut prendre le temps de faire des photos. Encore que tous n’ont pas beaucoup de talent pour cela (revenez dans quelques jours, il se peut que les photographes moins amateurs aient pris des clichés qui vous enchanteront !).
Mais cette fois-ci on est tous d’accord : il s’agit d’un troupeau de mouflons. Notre guide (livret) nous le dit : plus précisément il s’agit du mouflon méditerranéen qui a été introduit ici dans les années 1960.
On les regarde, ils nous regardent. On s’avance, ils courent. On marche ils sautillent ! Cette rencontre réchauffe nos cœurs dans ce froid glacial.
Plus loin on s’intéresse à des tumulus. Nous on ne voit qu’un tas de cailloux. Mais c’est bien plus que cela. Dans cette pierraille noire de couverture il faut y voir des monuments funéraires où ont été découverts de nombreux vestiges. Des objets retrouvés, comme des poteries, des bijoux, des outils, des corps aussi, renseignent les archéologues sur ces sépultures dites collectives qui sont une alternative aux dolmens que nous retrouvons dans le Gard au cours de nos balades.
Il est temps de penser à notre déjeuner… Mais il fait froid. On s’installe. On ingurgite rapidement notre sandwich mystère un peu « bourratif » et notre tarte patate douce chantilly pimentée au curry ou autre épice et… hop on repart à toute vitesse pour se réchauffer. Coup de sifflet : on n’est pas dans la bonne direction !
Demi-tour, pour prendre une allure qui nous réchauffe tout à fait et rejoindre assez vite le sentier d’interprétation des Boissets ou d’autres panneaux nous livrent encore de précieuses informations sur ce site qui laissera, c’est sûr, des souvenirs qui alimenteront des conversations !
Voir ici les photos de notre randonnée sur le domaine des Boissets.
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Pour la suite de la journée le programme est aussi intéressant. On rejoint Ste Enimie, petite commune blottie dans les Gorges du Tarn. Sur la route en lacets qui descend on s’arrête plusieurs fois pour admirer les points de vues exceptionnels qui nous sont offerts.
Un café ou un chocolat chaud et nous voici revigorés pour arpenter les ruelles de cette jolie cité médiévale classée parmi les plus beaux villages de France. Sur place on ne s’y trompe pas ! L’architecture de Sainte-Enimie dénote, on déambule dans les vieilles rues pavées en galets du Tarn, on croise des maisons à colombages, des placettes, la Halle au blé où se trouve encore une des dernières mesures à grain, en pierre… La salle capitulaire de l’ancien monastère qui accueillait autrefois le réfectoire des moines, mais aussi les pèlerins et les voyageurs de passage…. On monte, on descend, on va sur les berges du Tarn, on admire le pont, l’ermitage accroché à la montagne.
C’est la tête pleine de ces belles image que nous reprenons la route pour un repos bien mérité dans notre bel hôtel !… à moins qu’on ne soit tenté de profiter du charme de notre environnement : les berges du Lot, les petits villages de Bannassac, Canilhac ou simplement retourner à La Canourgue repérer les « Fouaces » ou autres spécialités régionales. Qui a visité le musée de La Canourgue ?
Le repas du soir nous regroupe enchantés de notre journée… On lève nos verres !
Douce et bonne nuit à tous.
Voir ici les photos de notre balade à Sainte-Enimie.
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La météo ne s’arrange pas. On décide de se diriger vers la vallée du Lot où, si randonner n’est pas possible, nous pourrons visiter quelques beaux villages ou musées.
On est triste de laisser Martine, c’est peut-être ce qui nous perturbe pour prendre la bonne direction. On corrige vite et nous voici à Ste Eulalie d’Olt.
Arrivés au village, pas de pluie, on se dirige donc rapidement vers la chapelle située à la sortie du village pour suivre ancien chemin communal qui monte dans un joli sous-bois, puis dans un bois jusqu’à une croix où on a un beau panorama sur Ste Eulalie.
Plus loin on longe une maisonnette dont le nom nous intrique « le Palencado ». On poursuit toujours notre montée jusqu’au « Peyrastre », ancien hameau où il ne reste plus que quelques maisons abandonnées et un secadou (ancien séchoir), on passe devant une « auge ».
Bientôt un 1er panorama, à 180 °, s’offre à nous sur le Lac. Le chemin amorce une légère descente. On vient d’atteindre le point culminant de cette randonnée : 691 m. avec quelques mètres plus loin, sur un petit monticule, un superbe panorama : à gauche, le Puech de Barry (alt. 830 m) et le village de Mandailles (en contre bas) ; et à droite le hameau de Lous, Ste Eulalie , St Geniez (en contre bas) et Pierrefiche (sur le plateau). On a un petit pincement au cœur de reconnaître les monts d’Aubrac où nous avons traîné nos pieds lors de notre première itinérance Compostelle (Aumont Aubrac/Conques) !
Maintenant il nous faut traverser un pré où vaches et taureau se prélassent sans faire attention à nous. Pas question pour certains d’entrer là dedans. Et oui, quelques uns ont peur des vaches !
Nos deux guides aux grands cœurs s’accordent pour prendre un chemin qui rejoint les« Especets » par une très jolie piste en lacets et ensuite redescendre à Cabanac.
Là c’est Irène qui nous trouve une belle salle à manger : sous abri, table, bancs ! Le luxe.
On gagne les bords du Lac de Castelnau-Lassouts-Lous où quelques bateaux attendent les beaux jours pour de jolies balades sur l’eau… On rêve au soleil, à la mer, au ciel bleu !
Pourtant on est heureux lorsqu’on prend la piste forestière le long du lac qui nous ramène à Ste Eulalie d’Olt, juste à point lorsque nous avons envie de terminer notre balade, car il semblerait que si la pluie nous a laissés tranquille aujourd’hui, elle veuille nous rattraper !
Voir ici les photos de notre randonnée à Cabanac.
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Plus de peur que de mal, elle attendra encore un peu, ce qui nous permet de laisser nos sacs à dos dans les voitures et de repartir… visiter ce joli village niché dans un écrin de verdure, sur la rive gauche du Lot, en aval de Saint-Geniez-d’Olt.
C’est effectivement ici que s’étend le bourg médiéval de Sainte-Eulalie-d’Olt avec son Église du XIe siècle, son château du XVe siècle, ses hôtels renaissance…
Il fait bon d’y flâner, à travers ses ruelles étroites et tortueuses ou, si nous ne rencontrons pas grand monde, des chats se cachent dans tous les recoins. Des chats blancs qui portent bonheur… Un bonheur qui se lit sur nos visages à la découverte de ce village classé, aussi, parmi les plus beaux villages de France, organisé autour de la place de l’église, chef d’oeuvre de l’art roman et gothique, de ces ruelles pavées de galets du Lot, des demeures datent du XV au XVIIIe S. Le long du ruisseau de la Serre on repère des vestiges qui témoignent des anciennes activités de tanneries, draperies… qui utilisaient la force motrice de l‘eau.
Aucun café n’est ouvert mais on rêve à cette procession de la Ste Epine qui se déroule chaque 2e dimanche de juillet qui doit attirer foule. (Tous les habitants du village, costumés, reconstituent les phases principales de la montée du Christ au Calvaire. Tout le week-end est placé sous le signe de la fête avec bal traditionnel, repas et feu d’artifice) ou à la curieuse vente aux enchères qui, à la Toussaint, depuis des siècles, propose pour premier lot, une poule vivante. D’autres lots sont ensuite proposés par les paroissiens : eau-de-vie, œufs, noisettes, tableaux… permettant de récolter de l’argent destiné à la paroisse afin d’offrir des messes pour les défunts.
Nous allons dans le village d’à côté, où nous trouvons un bar pour notre chocolat, raconter nos « trouvailles » et « anecdotes » concernant Ste Eulalie d’Olt…
Le retour à l’Hôtel se fait dans des discussions animées… Mais à l’arrivée, une troupe brave la pluie qui est cette fois-ci bien arrivée, pour aller rejoindre la fabrique de chocolat Malakoff et entrer dans les souvenirs de notre enfance.
Ambiance bien sympathique pour notre repas du soir ! On prend une Verveine, thé ou tilleul !
Douce et bonne nuit à tous.
Voir ici les photos de notre balade à Sainte-Eulalie-d’Olt.
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Aujourd’hui on nous promet la pluie.
Direction donc le village de Saint Léons. Joli village en forme d’amphithéâtre construit à flanc de colline et possédant de nombreux attraits architecturaux. Dans l’antiquité le village portait le nom de Nobiliacum. Il a prit le nom de St-Léons en mémoire de Léontius, évêque de Bordeaux, qui vint s’y réfugier au VIème siècle pour fuir les Visigoths.
Outre sa halle aux grains le village est riche d’un patrimoine architectural : ancien monastère, fort-bas, sarcophages, château privé du 15ème siècle (non ouvert à la visite), fontaine-lavoir du 18ème siècle…
C’est à St-Léons qu’est né dans une famille rurale modeste le père de l’entomologie, moderne Jean-Henri Fabre en 1823. Il deviendra enseignant et passera plusieurs bacs, licences et un doctorat. En 1901 son oeuvre fait l’objet de traductions dans la plupart des langues européennes et même en japonais.
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Voir ici les photos de Françoise.
On se promène dans ce village en attendant… l’ouverture de Micropolis, car c’est pour cette visite que nous sommes venus à Saint Léons !
Nous entrons dans ce lieu particulier où nous pouvons jouer et vivre une expérience inédite au milieu d’animaux tout petits, mais qui nous réservent d’énormes surprises !
Tout pour une journée de découverte et de partage réussie !
Au long de notre visite, de nombreux insectes vivants venus des 4 coins du monde nous invitent à percer leurs mystères. Certains se déguisent en brindilles, d’autres travaillent en équipe… De nombreux dispositifs, animations et rencontres avec les animatrices permettent de découvrir et mieux comprendre le monde des petites bêtes et de la biodiversité.
D’ailleurs on brave aussi la pluie pour emprunter le sentier « le chemin de la biodiversité » ainsi que le « Carnaval des insectes » pour y découvrir des lieux de vie insolites avec une vue imprenable sur la nature environnante où des insectes géants colorés nous entraînent dans un univers musical, dans leurs chants et leurs jeux…
Heureusement que la cafétéria a pu nous accueillir pour reprendre notre souffle à l’occasion d’un repas avec des spécialités locales revigorantes et reprendre ainsi en pleine forme la suite de notre visite avec des films, une serre aux papillons tropicaux, bulle lumineuse enchanteresse avec une explosion de couleurs : orange, jaune, rouge… C’est féérique, aérien. D’un battement d’ailes, ces papillons tropicaux évoluent gracieusement d’une fleur à l’autre. Un spectacle touchant de fragilité. Nos préférés : le bleu turquoise et le papillon aux fines ailes transparentes. Il se confond avec le décor, quand il vole, il disparaît presque. Émerveillés, nous contemplons leur délicat ballet, une fois, deux fois et… on y revient encore. Pleins d’espoir nos yeux se posent sur les chrysalides, peut-être aurons-nous la chance d’en voir une éclore… Mais des papillons plein les yeux, nous continuons notre paisible déambulation entre vivariums creusés dans des troncs d’arbres, fourmilières géantes, abeilles affairées, plantes carnivores, cinéma 3D, jeux interactifs… totalement embarqués, nous prenons enfin le temps d’être attentifs à comprendre enfin ceux qui contribuent à l’équilibre de notre planète !
Notre soirée sera bien tristounette, c’est notre dernier repas tous ensemble…Et, qui a eu peur des mygales ?
Douce et bonne nuit à tous.
Voir ici les photos de notre journée à Micropolis.
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Aujourd’hui la pluie tempétueuse qui nous a épargné jusque là doit remonter sur les causses… Nous abandonnons l’idée de notre belle randonnée qui était prévue.
On s’accorde pour embarquer les bagages, parcourir des boutiques de produits régionaux, admirer le Pont de Millau sous tous ses angles (ceux qui ne connaissent pas entreprennent la montée au Belvédère, les autres regardent, au chaud, le beau film sur la construction de ce pont exceptionnel). Maintenant il faut rentrer pour de bon… sous une véritable tempête : vent et pluie s’en donnent à cœur joie.
Pas de panique, les chauffeurs sont calmes, prudents et après un petit arrêt pour se restaurer on rentre tous à la maison la tête pleine de souvenirs…
Voir ici les photos de notre arrêt au belvédère du Pont de Millau.