Voir ici les photos de notre randonnée à Vers-Pont-du-Gard.
Ce matin nous rejoignons Florence sur le parking de la Bégude St Pierre et nous voici sur le chemin du Pont du Gard. Enfin, un des chemins pour rejoindre le Pont du Gard car, il y en a tellement qu’il est bien facile de varier nos circuits !
Donc après une douce montée on suit les ruines de l’aqueduc. Pour celles qui ne connaissent pas c’est un bonheur que de découvrir ces vestiges.
On va sur un point panoramique, le Pont du Gard est là majestueux qui émerge dans ce paysage.
On revient vers lui, nous sommes à l’entrée de ce qui était avant le début de l’aventure de tous les jeunes : s’engouffrer au dernier étage et traverser le pont dans l’aqueduc lui-même. Maintenant une porte en fer en interdit l’accès (préservation du monument, mais aussi pour empêcher les accidents dus au fait qu’il y avait beaucoup de personnes qui se lançaient du haut du pont pour plonger dans le Gardon).
On descend les marches et on se retrouve parmi les touristes. Très nombreux ce matin ! La période Covid semble bien loin, les visiteurs se manifestent de tout côté.
Nous voici dans ce qui était le but de notre randonnée : déambuler dans les 15 hectares de parcelles agricoles restaurées. Un parcours de plein air a été aménagé ici pour nous faire voyager à travers l’histoire du paysage méditerranéen. Nous suivons donc ce parcours avec beaucoup d’intérêt, d’autant que la plupart des sentiers sont bien ombragés, même si ce matin le temps est idéal pour randonner : le ciel est couvert de nuages ce qui adoucit la température.
On décrypte quelques panneaux, mais le naturel revient vite au galop : les discussions sont animées.
Des questions tout de même . Qu’est-ce-que la garrigue ?
Étymologiquement, le mot « garrigue » viendrait de la racine « kar » ou « gar » qui signifie « rocher ». Cette racine a donné le mot « garric » en occitan, c’est à dire « l’arbre du rocher », terme qui désigne le Chêne Vert, arbre typique des terres arides de garrigue. Ecosystème spécifique des zones méditerranéennes, la garrigue est une formation végétale qui s’établit sur les massifs calcaires, en terrain sec et filtrant. Il s’agit d’un stade intermédiaire entre la prairie sèche et la forêt. La végétation qui s’y développe a su s’adapter aux périodes de grande sécheresse estivale typique du climat méditerranéen. Une grande variété de plantes de garrigue basse s’épanouissent dans ce milieu et l’agrémentent de leurs couleurs et leurs parfums : genévrier cade, cyste, chèvrefeuille, fragon, euphorbe, salsepareille, thym, garance… Nous les retrouvons pratiquement toutes malgré le fait que les fleurs ne sont plus d’actualités.
On repère une capitelle carrée, une autre un peu plus loin ronde… Un jardin nous apparaît par surprise, ailleurs on est prisonnières de grillages !
On discute avec des hommes qui restaurent les vestiges de l’aqueduc du côté du pont Roupt, on monte à l’assaut d’un observatoire qui nous offre un panorama grandiose et… une autre vue du Pont du Gard !
Tourner dans un sens, puis dans l’autre c’est voulu, pour découvrir ce lieu il ne faut pas hésiter à déambuler dans cette multitude de sentiers, chacun apporte une surprise.
Trop vite il est l’heure de revenir vers le pont Roupt et d’autres vestiges pour rejoindre la jolie piste qui nous ramènera aux voitures enchantées de toutes ces belles découvertes. Mais… on nous fait la promesse que si on revient, les sentiers ne seront pas les mêmes et qu’il y a d’autres merveilles !
Cotation : DJA1 – 8.1 km – 80 m dénivelé.