Voir ici les photos de notre randonnée à Beaucaire.
Ce matin un tracé avait été proposé pour s’adapter à la météo : il fait chaud… encore que ce matin, le ciel est couvert et la température plus douce.
Nous partons d’un bon pas et… nous voici bloqués. Une maison s’est installée sur un joli chemin intimiste à souhait et qui nous aurait amené à Pauvre Ménage sans encombre… Ce chemin avait été emprunté il n’y a pas si longtemps, en septembre, mais aujourd’hui impossible de passer.
On fait demi-tour et, à partir de là, on va randonner en étoile….
Aller… puis retour !
Pas d’aller-retour pour rien rassurez-vous… Des découvertes à chaque « pétale » !
L’ancienne usine de la « Brasserie » que les anciens beaucairois connaissent bien. Ces bâtiments dateraient de 1873 et ont été construits par Charles Reusse en remplacement d’un autre bâtiment beaucoup plus petit qui se trouvait quai de la Paix à Beaucaire. La bière qui sortait de ces bâtiments avaiet une grande renommée et elle avait obtenu la médaille d’or à l’exposition nationale de Montpellier sous la marque Malterie Franco-Suisse. Par la suite cette brasserie est devenue une filiale de la Meuse Kanterbräu. Il y avait de nombreux ouvriers qui y travaillaient. Elle s’est arrêtée en 1986.
Aujourd’hui il nous semble qu’elle fait peau neuve…
Puis nous allons faire ces fameuses « étoiles » ou « pétales », comme on veut, pour découvrir différents recoins de ces anciennes carrières de Beaucaire, celles qui étaient exploitées depuis les romains.
On s’engouffre ici et là, parfois en balcon, parfois on passe sous un arc de triomphe grandiose pour se trouver dans un cirque profond. .
Quelques uns sont un peu déçus de ne pas y retrouver un petit lac qui soi-disant devait nous offrir un havre de paix. Le site est toutefois à découvrir, secret, discret, ambiance verdoyante. On parle : ça résonne ! Peut-être l’endroit serait agréable pour un théâtre de verdure ?
On remonte, toujours dans ces carrières de plus en plus étonnantes. La végétation y apporte en plus une note bucolique alors que nous nous trouvons dans des falaises de pierres taillées, des cabanes de carriers ou d’ateliers de taille. Vraiment étrange paysage.
On quitte ce lieu par de jolis sentiers avec de grandes plaques de calcaire au sol comportant des rainures de transports de chariots pour reprendre la route qui nous ramène au minibus.
Cotation : DJB2 – 8.2 km – 162 m dénivelé.