Les caisses : Servannes et Jean-Jean

Voir ici les photos de notre randonnée à Mouriès

Voir ici les photos d’André.

Voir ici les photos d’Albert.

On remplit les voitures et direction Mouriès où l’on commence à marcher le long d’une route et… chose étrange ces derniers temps, on entend de l’eau couler !

Effectivement on va retrouver de nombreux canaux tous avec l’eau filante… on aurait bien envi de se baigner. Il fait encore chaud pour cette journée d’octobre et pourtant on va rencontrer, déjà, de nombreux ramasseurs d’olives. Drôle de saison que cet automne ! D’autant que… la sécheresse est présente dans toutes les randos depuis la rentrée mais… aujourd’hui on rencontre, en plus de ces ruisseaux, de belles prairies bien vertes… dans les Alpilles. C’est à rien n’y comprendre !

Après une progression dans de bavardages animés on arrive au Cagalou ou on prend la direction d’Aureille. On va visiter un moulin en ruine un peu déçus de ne pas y trouver la belle cascade que l’on connaît. On traverse un autre canal pour qu’il nous emmène aux Baumettes. Au village on prend par erreur la route, demi-tour et le chemin nous entraîne au pied d’une barre rocheuse. On emprunte un éboulis de chemin de chèvres pour l’atteindre et y entrer par une faille. Là on se pose pour le repas… Hum, régal de pâte de coings et autres douceurs aussi délicieuses.

En redémarrant on s’intéresse à l’oppidum que nous allons traverser. Il remonte à l’époque protohistorique. Bien protégé par d’imposantes barres rocheuses, le village est entouré de deux murs qui constituent  un rempart et des fouilles ont retrouvé des céramiques qui semblent indiquer une période d’habitation intense entre le Ve et IIe siècle av. J.-C.. Des stèles comportant des gravures de chevaux avec parfois un personnage ont été retrouvées. Elles sont conservées aux musées d’Arles et de Marseille. La table de Peutinger fait référence à ce lieu nommé Téricias (Tericiae) qui situe le site de cet oppidum.

Nous continuons notre cheminement le long des barres rocheuses, nous revenons sur la route et repartons en sens inverse à l’intérieur du Golf de Servannes. On évoque la maison d’Henri Revoil, célèbre architecte régional  (Notre Dame-de-La-Garde, Cathédrale de la Major à Marseille, mais aussi Nîmes, Montpellier, Alès, Beaucaire…. et tous les villages qu’il serait trop long à énumérer).  on s’arrête bien naturellement à la source de Marius (l’eau de la source de Marius donne du tonus !).

Du tonus on en a à revendre ! Surtout pour faire marcher les zygomatiques… On prend quand même notre temps pour monter au sommet du Castellas (118 m !?) dont la crête nous offre pourtant un fantastique panorama sur une partie de la chaîne des Alpilles.

Arrivés aux voitures, très heureux de cette belle randonnée,  on a tout de même le désagrément de trouver celle d’Henri vandalisée.  On va quand même prolonger le plaisir d’être ensemble autour  « mousse bien fraiche » en ayant une pensée, plus particulièrement affectueuse pour Chantal et Néné, qu’on embrasse bien fort…

Cotation : B3  Journée – 17 km  – 400 m dénivelé –  29 randonneurs.