Le Mont Bouquet

Voir ici le film d’Hubert.

Voir ici les photos d’André concernant notre randonnée à Seynes.

17 randonneurs se retrouvent ce Lundi pour l’escalade du Mont Bouquet, promontoire rocheux entre Alès et Bagnols sur Cèze et culminant à 629m d’altitude.

Le soleil s’est invité à la journée et le vent a du vider ses poumons la semaine précédente à Aureille. Il  reste cantonné à une petite brise qui va vite s’estomper au fil de notre ascension.

Nous quittons Seyne, petit village blotti au pied des falaises calcaires du Mont Bouquet en empruntant une petite route goudronnée. Nous longeons la propriété d’un certain C.Chabrol ;  est-ce la résidence du célèbre cinéaste ???? Certains d’entre nous l’affirment……

Un peu plus loin, nous dérangeons la tranquillité d’une famille de sangliers qui traversent le chemin à quelques pas de nous. Nous arrivons ensuite au « Castellas de Bouquet », une tour carrée qui domine la plaine avec en fond le mont Lozère au Nord et de l’autre côté, Les Alpes et le Ventoux.  A ses pieds, un ancien village en ruine qui témoigne de la vie qu’il y a eu ici entre le XIIème et XVIème siècle sous la protection des seigneurs qui se sont succédés dans ces murs. Pour plus de détails sur ce site historique, vous pouvez visiter le site de l’association qui gère les lieux : http://castellasdebouquet.e-monsite.com/ .

Après une petite pause, nous continuons notre ascension, en passant par le col du Bourricot bien connu des cyclistes qui grimpent au mont Bouquet et nous arrivons au sommet hérissé d’antennes et autres émetteurs. Perdu au milieu de cette forêt technologique, on découvre une petite chapelle et la statue de « la Mère Admirable du Mt Bouquet » qui domine la plaine depuis 1864 et récemment restaurée.

C’est l’heure du casse-croûte, tout en contemplant les préparatifs des parapentistes qui attendent patiemment que les vents leurs soient favorables. Mais « la mère Admirable du Mont Bouquet » n’intercèdera pas en leur faveur aujourd’hui. La manche à air restera désespérément orientée dans le mauvais sens au grand dam des admirateurs que nous sommes et qui  espérions  pouvoir admirer l’un d’entre eux prendre son envol, voir même s’harnacher pour un saut mémorable……

Puis c’est la redescente vers Seyne avec une petite pause sur la pelouse synthétique de la deuxième air d’envol des parapentes. La sieste sera cependant de courte durée,  ponctuée par les plaisanteries et les éclats de rire de nos joyeux randonneurs.

Retour aux voitures, après une journée bien remplies, pleines d’images, de souvenirs et de bonne humeur…

Hubert.

Cotation : B2 J – 13Km – 600m de dénivelé – 17 randonneurs.