Voir ici les photos de Brigitte concernant la visite du Palais Idéal du Facteur Cheval.
Voir ici les photos de Brigitte concernant St Antoine l’Abbaye.
Voir ici les photos de Brigitte concernant Grenoble.
Voir ici les photos de Brigitte concernant la Croisière sur l’Isère.
Voir ici les photos de Brigitte concernant le jardin des fontaines pétrifiantes.
Le 08 mai 2019 :
Temps maussade mais tout le monde est au départ. La route est très confortable, peu de monde sur l’autoroute. Nous arrivons donc sans encombre et très rapidement à Hauterives et nous voici aussitôt à visiter le fameux Palais Idéal du Facteur Cheval.
Ce monument est construit au cœur d’un jardin ou Ferdinand Cheval, facteur rural âgé alors de 43 ans a imaginé ce palais inhabitable, peuplé d’un incroyable bestiaire (pieuvre, biche, caiman, éléphant, pélican, ours, oiseaux…) mais aussi des géants, des fées, des personnages mythologiques ou encore des cascades, des architectures de tous les continents. Une œuvre architecturale aussi inclassable qu’universelle. C’est en 1879 que Ferdinand Cheval butte sur une pierre bizarre lors de sa tournée qui lui donne l’idée de construire, seul un palais de rêve dans son potager. Il s’inspire de la nature mais aussi des cartes postales et des premiers magazines illustrés qu’il distribue dans ses tournée de facteur des postes. Pendant 33 ans, parcourant environ 30 km par jour, il ramasse des pierres dont il remplit sa brouette et tout seul il construit son palais. L’histoire est belle, certains ont déjà vu le film de Nils Tavernier avec Jacques Gamblin, Laetitia Casta… Les autres iront le voir en rentrant, c’est sûr ! La pluie annoncée n’est pas de la partie et nous pouvons profiter de la visite du monument ainsi que du musée attenant.
Voir ici les photos de la visite du Palais Idéal du Facteur Cheval.
L’heure du repas étant arrivée la majorité se retrouvent au restaurant autour de ravioles ou de caillettes, les autres sur une table de pique-nique avant de visiter Hauterives. Ce village a été fortifié au début du moyen-âge et l’on peut encore voir une des dernières portes sur les 4 qui subsistent, mais on est surtout attirés par l’architecture des maisons construites avec des galets.
Voir ici les photos d’Hauterives.
Il est temps de reprendre la route pour se rendre à St-Antoine-l’Abbaye où nous arrivons en début d’Après-midi.
C’est ici que se trouve l’abbaye-mère de l’ordre hospitalier de St-Antoine et un hospice où l’on soignait les maladies contagieuses, la lèpre, la peste bubonique ou le « mal des ardents » ou « feu de St Antoine » qui n’est autre que l’ergotisme…
Un beau musée est installé dans l’ancienne abbaye dont nous avait parlé Janice dans une conférence. En effet cette abbaye a une relation avec Montmajour dont un abbé, Aymon de Montagne, aurait eu la libre et entière possession de ce prieuré vers la fin du XIIIe siècle avec une querelle importante pour savoir où se trouvaient les reliques de St Antoine. A l’abbaye de St Antoine ou à l’église St Julien d’Arles ?
Antoine le Grand, également connu comme Antoine d’Egypte, Antoine l’Ermite ou encore Antoine du désert était un moine considéré comme le père du monachisme chrétien qui serait né vers 251 et mort vers 356 à l’âge de… 105 ans. Ses reliques auraient été ramenées de Terre Sainte par un seigneur du Dauphiné et déposées dans le village qui deviendra St-Antoine-l’Abbaye.
Le site est aujourd’hui inscrit aux Monuments historiques dont nous suivons toute l’histoire dans ce beau musée très documenté sur la vie de ce prieuré bénédictin mais aussi sur la médecine au moyen-âge.
Nous restons un bon moment à profiter de ce lieu imprégné de la vie monastique avant de visiter l’imposante église, déambuler sur l’esplanade, découvrir un autre musée qui contient une formidable exposition sur le parfum, voyager dans un jardin médiéval et pour finir se promener dans ce village classé parmi les plus beaux villages de France.
Voir ici les photos de notre visite à Saint-Antoine-l’Abbaye
La fatigue nous fait remarquer que l’après-midi arrive à son terme et nous nous dirigeons donc vers les voitures. A peine à l’intérieur, la pluie, qui nous a laissé tranquille toute la journée, arrive à grands pas et nous parcourons la distance qui nous sépare de Grenoble sous un déluge.
Il fait bon dans nos chambres et peu d’entre-nous poussent la curiosité de visiter Grenoble by night : ce sera pour demain !
Le 09 mai 2019 :
Ce matin on a le temps d’arpenter les rues du centre ville, des places, des jardins et des quais aussi.
Nous avons rendez-vous au Musée de Grenoble à 10 h.
Nous y avons rdv avec une gentille et agréable guide qui va nous entraîner dans des émotions extraordinaires : étonnement, fous rires, dégoût, peur, plaisir, etc…
Nous parcourons ainsi une exposition de la collection personnelle d’Antoine de Galbert. Singulière collection !
Nous y rencontrons des artistes particuliers ! Artistes accumulateurs, chiffonniers, recycleurs…
Et, dans la première salle nous pouvons dire que les artistes ont bien répondu à l’idée de « mettre en turbulence les convictions (…) de faire exploser les règles convenues ». On poursuit avec des bâtisseurs de l’imaginaire, des décalés, des photographies de l’impossible, d’une inquiétante animalité (Berlinde de Bruyckère par exemple que nous avions déjà découverte lors d’une exposition à Avignon).
On s’interroge : « Sommes-nous devenus riches parce-que nous sommes devenus pauvres ? ».
On retrouve des icônes anglais comme Gilbert&George accompagnés d’un Géant exprimant les dérives du monde de John Isaacs qui nous fait penser aux « Takes Two To Tango » de David Mach à Marseille… Mais de loin seulement !
La folie ou l’on peut dire « voyage en terre inconnue », les obsessions, celle du temps en particulier ou du corps qui apparaît ici dans tous ses états ou celles qui font battre bruyamment nos cœurs !
Un peu de répit dans un voyage dans le cosmos ou… sur un pare-brise ?
Mais ce qui nous touche le plus, on peut le dire, c’est la nature qui se révèle, ici, sous des formes diverses ! Attention… Vous n’avez pas fini d’entendre parler de cette visite !
Voir ici les photos de notre visite au Musée de Grenoble.
L’exposition terminée chacun visite la fabuleuse collection du musée où tous les artistes, de toute époque, ont ici leur place.
Il est environ 13h, 13h30 lorsque nous sortons, ravis, de ce magnifique musée. Resto pour la plupart car le temps est incertain. Effectivement de belles averses tombent durant notre repas mais… C’est sous le soleil que les fameux œufs nous amènent à la « Bastille ». Le Téléphérique de Grenoble est l’un des premiers téléphériques urbains au monde après Rio de Janeiro et Cap Town ! C’est en 1934 qu’un téléphérique à vocation touristique est construit pour offrir ces fantastiques panoramas sur la ville.
Arrivés à la Bastille, nous sommes nombreux a aller sur la terrasse panoramique et profiter de la vue sur Belledonne, Chamrousse, le Taillefer, le Vercors et même le Mont Tabor, montagne emblématique de notre séjour à la Clarée.
On arrive même à bien repérer les bâtiments visités dans la journée : Le musée, le théâtre, la maison Stendhal, etc…
Quelques panneaux nous informent de la formation géologique des Alpes, de son hygrométrie… Une autre série relate les jeux olympiques de 1968. On y passe beaucoup de temps.
Le fort militaire surplombe de 264 m la ville de Grenoble et a été édifié durant la première partie du XIXe siècle et son point culminant est à 476 m d’altitude. On peu y monter, comme on l’a fait, avec le téléphérique mais aussi à pied dans des allées aménagées, quelquefois à la découverte de grottes ou de jolis jardins.
Certains visitent l’un des quatre musées qui se trouvent au Fort.
Voir ici les photos de notre halte à la Bastille.
Le temps passe vite et, vous pouvez le croire, il y en a qui n’ont pas fait l’effort de ressortir pour aller manger au restaurant le soir !
Le 10 mai 2019 :
Ce matin, après le petit déjeuner on a temps libre jusqu’à 10h30, heure fixée pour notre départ, pour se « rattraper » dans les visites. Pour beaucoup ce sera les Halles.
Voir ici quelques vues de Grenoble.
On quitte Grenoble sans aucun problème et l’on est assez vite à notre première destination : le Jardin des Fontaines Pétrifiantes à La Sône. Il a été classé parmi les « Jardins remarquables » et on comprend vite pourquoi. Chaque courbe, chaque relief ont été pensés, dessinés, structurés et il est super bien entretenu … De nombreuses curiosités nous font des clins d’oeils mais le plus étonnant sont les tufières et la cascade. Nous sommes enchantés de cette visite qui plait à tous d’autant… que nous pouvons en profiter sous un magnifique soleil !
Voir ici les photos de notre visite du Jardin des Fontaines Pétrifiantes.
On sort du jardin pour un petit transfert à Saint-Nazaire-en-Royans où nous faisons une pause repas avant d’embarquer pour une balade sur l’Isère.
Cette croisière exceptionnelle nous entraîne au pied du Vercors sur un bateau qui donne un air de Louisiane.
Nous sommes nombreux à en profiter.
Notre hôtesse nous donne pas mal d’indications sur le fleuve, les oiseaux, l’industrie notamment de la soie et des barrages hydrauliques…
Mais elle nous raconte aussi que les Dauphinois du Moyen âge construisaient des radeaux sur lesquels ils chargeaient des marchandises… notamment d’après un texte de 1383, on peut voir que « le minerai de fer, extrait des mines d’Allevard, était transporté par mulet jusqu’au port de Goncelin, puis acheminé par bateaux et radeaux, vers le nord, la Savoie et essentiellement vers le sud. Il était déchargé dans les petits ports, jusqu’à La Sône, qui assuraient le relais par mulet, vers les bas fourneaux et les forges dont celles de la Fure. (…) Entre 1333 et 1334, en un an, il y eut 78 bateaux exclusivement chargés de minerais, au péage de Grenoble ».
En effet, à cette époque l’Isère était navigable et de nombreux radeaux s’acheminaient, entre autres, vers la Foire de Beaucaire. Une fois les marchandises vendues, les rondins qui avaient servis à construire les embarcations restaient sur place pour construire des bateaux mais aussi les charpentes des maisons, entre autres…
La promenade fluviale dure deux heures. Au retour, il est temps de penser à retourner chez nous. On se dit au revoir sur les quais et chacun reprend sa place dans les véhicules.
Voir ici les photos de la croisière fluviale.
Le retour est bercé de rêves de bonheur de tout ce grand voyage réalisé en seulement trois jours !