La léproserie

Voir ici les photos de notre randonnée à Castillon du Gard.
Voir ici les photos d’André.
Ici un lien communiqué par André concernant la léproserie de Castillon.

Ce matin nous nous retrouvons devant l’Eglise de Castillon du Gard et nous descendons vers les Perrières par le GR6 qui nous offre de beaux points de vue sur le Pont du Gard. Nous nous intéressons à la garrigue si caractéristique de notre région. Se développant en terrain sec et calcaire elle a été longtemps exploitée par l’homme pour sa flore spécifique comme le chêne kermès dont les racines vont chercher très loin l’eau nécessaire à sa survie, le chêne vert, l’arbousier, le genévrier cade, le ciste, le genêt, le thym, le chèvrefeuille, le laurier tin…
On s’intéresse plus particulièrement à quelques plantes  avant d’atteindre une ancienne carrière d’où l’on extrayait la fameuse pierre du Gard. Actuellement, un peu plus loin d’autres carrières sont toujours exploitées.
On s’engouffre dans un petit sentier qui zigzague dans une forêt plus imposante avec des chênes blancs majestueux. On est à l’ombre même si aujourd’hui le soleil n’est pas vraiment très brillant, c’est plutôt l’ambiance tropicale car il fait lourd et orageux.
On revient ainsi à Castillon du Gard pour une visite du village médiéval, ses ruelles pavées, les vestiges des remparts, une chapelle romane, sa belle fontaine Castelione  et un beau panorama sur les collines.
Maintenant nous nous engageons sur une pseudo route où nous remarquons de part et d’autre des chemins dallés qui conduisent à des anciens jardins potagers, elle nous conduit aux vestiges de la chapelle fortifiée Saint-Christophe qui était implantée au sein d’un prieuré.
On remonte une fois de plus vers Castillon par un très joli chemin caladé et entouré de murs de soutènements qui nous mène auparavant aux vestiges d’une ancienne léproserie ou lieu d’isolement. Elle aurait été creusée dans le rocher calcaire auquel la construction est adossée.
Aux XIIe et XIIIe siècles la lèpre inspire une terreur telle que les lépreux perdent leurs droits civiques et sont rejetés des communautés villageoises. Pour combattre ce fléau, le pouvoir ecclésiastique ordonne l’isolement des lépreux dans des lieux éloignés des villages. La communauté et la paroisse étaient chargées de subvenir à leurs besoins.
Après cette découverte on continue notre ascension pour atteindre un joli balcon qui offre encore des panoramas différents, un ancien moulin à vent avant de rejoindre Castillon pour la fin de cette jolie balade.
Cotation : DJB2 – 8 km – 300 m dénivelé – 13 randonneurs.