La croix de la Capitaine

Voir ici les photos de Philippe concernant notre randonnée à Barbentane

On a déjà beaucoup écrit sur Barbentane.
Voir l’article détaillé intitulé : « Barbentane » sur Wikipédia et un article complet très bien fait avec photos sur les croix de Barbentane (taper : « croix de barbentane »).
L’histoire qui suit n’a aucune prétention car c’est une histoire modeste de marcheurs modestes qui se sont garés le 22 janvier sur le parking modeste du bas du village.
Ils étaient 11, guidés sans prétention par un animateur, à vrai dire, très modeste.
Par exemple, il aurait pu connaître et raconter l’histoire de la « croix des veuves », belle croix en pierre vers laquelle le groupe s’est dirigé dans un premier temps. Heureusement une participante a pu raconter pourquoi à une époque lointaine les jeunes femmes, généralement mariées à des hommes plus âgés devenaient veuves rapidement. Pour reprendre un nouveau mari, il fallait qu’elles montrent de façon ostensible qu’elles étaient veuves.Rien de plus explicite alors que de  venir déposer une offrande au pied de la croix des veuves. Cela montrait à tous « qu’elles étaient à nouveau sur le marché » (dixit un des hardis marcheurs dont je ne révèlerais pas le nom).
Ensuite, on revient vers le cimetière, à côté de l’Ephad, un peu avant la maison de retraite, voici la croix de la Capitaine ou croix des Chevaliers ou des Espidègles,  puis on atteint la croix de St Marc, tout à côté de la maison de retraite.
On continue au sud, voilà la « croix de Joubert »… qui n’a plus sa croix et qui est fissurée ++ (faut faire quelque chose). Nous, on boit et on mange biscuits, gâteaux et friandises.
Retour vers le nord ouest,  ici git la croix de Bassette, Ephad à droite.
On repart plein ouest vers les bois, circuit en demi boucle et retour vers le nord : on arrive au moulin ; ça commence à manquer de croix.
Alors on rentre dans le village, je veux dire on rentre dans Barbentane et alors vue sur la tour Anglica. Celui qui l’a fait bâtir en 1364-1365 (période où les papes étaient à Avignon) se prénommait Anglic de Grimoard, frère du pape Urbain V, 7° et dernier pape d’Avignon, 1362-1370.
On visite l’église Notre Dame des Grâces (XII°-XIV°) ;  si vous dites : c’est du roman, c’est vrai et si vous dites : c’est du gothique c’est vrai aussi car il y a des 2 ! Beau volume et en plus chauffée et avec une crèche avec santons presque grandeur nature.
Enfin, la maison des Chevaliers de Malte (XII°) en face de l’église, la classe, rénovée, belle façade, belles arcades, proportion parfaite.
On rentre à Beaucaire gaiement en considérant qu’on a fait 8 kms.
On aurait pu les faire en marchant sur un tapis roulant mais moralement, socialement on ne serait pas passé à côté de toutes ces croix et de ces monuments qui racontent plein d’histoires. Et sans compagnons de marche sympathiques.
Une pensée de tous pour le rétablissement rapide de Michèle limitée par une douleur qui limite ses mouvements
Le temps était gris, un peu frais et humide mais à 17 heures il faisait encore bien jour.