D’Aureille à Eygalières

Voir ici les photos d’Albert concernant la randonnée Aureille/Eygalières
Ce matin il fait frais ( 3°C au thermomètre).
Nous partons vers Aureille et nous trouvons notre départ chemin des Estrémendous. Quel joli nom!
Nos pas nous amènent vers une fourche au bout du chemin de Saint-Jean et là, dubitatif, nous avons un problème à résoudre. Des marques “grande randonnée” de partout , à gauche , à droite. Rien de précis. Conciliabule avec carte, boussole et GPS. Après quelques hésitations nous trouvons enfin la direction du Roucas deTossi. Une légère montée nous conduit sur le GR6. Nous avalons le chemin de la Colle tout en discutant, en commentant les évènements récents. Il commence à faire chaud . Le soleil est là. Le ciel est bleu. Une pause. Un ajustement des tenues et c’est reparti.
Juste avant le mas des Montfort nous bifurquons vers Eygalières et les Calans.
Nous passons entre les deux immenses formes de roches blanches que sont le petit et le gros Calan.
Nous cherchons à localiser le fort d’Ancise. Le petit Calan nous en empêche. Où est-il exactement ?
Nous surplombons Eygalières. Certains prennent des photos souvenirs. Voir Eygalières de cet endroit c’est trop beau.
Nous attaquons la descente. Nous longeons l’Arboterum au mas de Badon. C’est une ancienne décharge reconvertie en arboterum. De nombreux arbres y ont été plantés. La vie animale y a repris.
Nous ne nous attardons pas car Eygalières nous attend. N’est ce pas un des plus beau village des Alpilles !
Nous longeons de belles demeures avant d’arriver sur la place.
Direction le vieux château et la statue de la vierge.
Nous passons près de l’église neuve Saint-Laurent construite en 1905 de style néoroman que nous laissons pour continuer vers le sommet du piton rocheux où se dresse la statue de la Vierge et une tour surmontée d’une cloche dans son campanile. En fait la tour de l’Horloge est le symbole de l’indépendance d’Eygalières (en 1660, les villageois ont payé la rançon de leur seigneur, le duc de Guise, pris en otage par les Espagnols. En récompense, ils ont gagné les droits seigneuriaux de leur village). A côté, du donjon du XIIIe siècle, ne subsiste plus que le rez-de-chaussée voûté et la statue de la Vierge a été placée sur le toit en 1893 pour commémorer un miracle, elle semble toujours veiller sur le village. Le site nous offre des panoramas splendides sur les Alpilles et les environs. Toujours sur les hauteurs, émergeant des ruines du château et du vieux village, se trouve la Chapelle des Pénitents de 1581 dont le clocher-mur est dépourvu de cloche. Elle a servi de charnier lors de la grande peste de 1720. Aujourd’hui elle abrite le Musée d’Histoire Locale Maurice Pezet.
Pause déjeuner à l’abri du château dans un joli pré herbacé. Il fait bon et c’est dur de repartir
Nous repartons par là où nous sommes arrivés et grimpons par la rampe du Grand Calan. Npus profitons une dernière fois du panorama et direction Aureille en longeant le petit Calan.
Nous retrouvons un bon pas . Nous explorons le paysage . Nous découvrons au loin la trour des Opies. Et oui on était là-haut. A l’opposé la tour de gué d’Aureille. Elle nous servira de repère. Nous redescendons . Nous retrouvons la départementale qui nous ramène au parking. Et là c’est long. Malgré quelques diverticules dans les champs d’oliviers le retour au bord de la circulation automobile nous semble long. Les voitures sont là. Les sourires sont restés. Nous y sommes arrivés.
Raphaël
Cotation : JB5 – 21 km avec 370 m de dénivelés  –  6 randonneurs (Annie, Catherine et Brigitte, Didier, Raphaël,  et Albert).