Voir ici les photos de notre randonnée à Boulbon
Il n’existe pas de bonheur universel mais celui de nous retrouver pour randonner touche le bonheur à sa façon et c’est avec sourire, joie, palpitations et papillons dans le ventre que nous attaquons la montée de Roque Canine après avoir admiré le château de Boulbon.
Trois animateurs de rando, trois circuits différents préparés, quel chemin allons nous emprunter au Mourre Savoyard ?
On ne vous dira pas qui l’a remporté, mais c’est la grande piste en crête qui nous séduit : on rejoint ainsi la piste de San Salvador au pied du pylone, pas loin du Pas de Bouquet. Sur la droite nous allons reconnaître les ravins que nous avons souvent empruntés : Tarlivay, le Ravin de Millet, de Gratte-Semelle. La piste est large, bien à l’abri du vent et les conversations sont donc bien animées !
On ne va pas à St Michel de Frigolet, au pied du rocher de Raous on reprend le Mourre Savoyard pour s’engager sur la large piste des Grassette et les Plaines en laissant partir sur la droite les vallons du Rossignol et des Cavaillonès qu’on se promet de découvrir une prochaine fois. La piste nous offre presque un panorama à 360° : les Alpilles, le Luberon, le Mont Ventoux, Avignon et le Palais des Papes, la Montagne d’Aramon et le Rhône, Beaucaire et son château, Tarascon et toute la plaine jusqu’à Arles. Nos coiffures « coiffées/décoiffées » par le vent nous ravissent. Nous n’avons pas froid : Irène promène toujours son pull sur ses épaules !
Nous arrivons au Moulin de Bonnet où nous retrouvons avec un grand plaisir, une fois de plus, son gardien qui nous propose une visite que l’on décline. L’heure tourne et nos 3 h de liberté conditionnelle vont se terminer, mais on accepte sa proposition de découvrir un nouveau sentier qui doit nous ramener à Boulbon. On continue jusqu’à la table d’orientation, on fait demi-tour pour trouver ce sentier bien matérialisé.
Attention aventure vertigineuse ! Descente effrénée, fabuleuse pour arriver dans le ravin de l’enfer, sombre et casse-cou ! Description parfaite du Talweg ! Le sentier s’adoucit dans un lit de feuilles mortes, la pénombre s’accentue ! Pas d’échappatoire possible : des rochers force 4 pour les grimpeurs !
Et la lumière fut. Nous arrivons dans le village où le soleil couchant projette sa lumière sur le château !
Alors qu’est-ce que le bonheur ? Il faut juste sortir et, on vous assure qu’il nous tombe dessus par hasard !
Cotation : 10.5 km – 437 m dénivelé – 7 randonneurs (Hubert, Raphaël, Irène, Cécile, Odile, Marilyne, Michèle).