Voir ici les photos de notre randonnée à St Etienne du Grès.
Notre départ de randonnée n’étant pas très loin, nous sommes tous en avance ! Nous quittons le parking du cimetière de St Etienne du Grès en admirant le Canal des Alpines. Lundi nous l’avions longé du côté de St Rémy et on le retrouve ici.
Nous rasons maintenant les bâtiments et l’immense parc de la Communauté de Pomeyrol. Cette Communauté est bien connue par les randonneurs du mercredi matin qui y faisaient leur repas de fin d’année avec une belle randonnée dans cet immense Parc. Il s’agit d’une communauté de femmes qui célèbrent des fonctions au sein de l’église protestante.
Un peu plus loin nous arrivons au niveau de l’immense Mas du Juge. Non il ne s’agit pas de la maison natale de Frédéric Mistral, celle qui se trouve à Maillane. Ici ce mas en impose avec une grande terrasse et son cadre enchanteur.
Notre sentier nous invite à le contourner. Mais… pour cela il faut grimper dans un sentier bien embroussaillé. Heureusement que le balisage est là, bien visible, sinon on pourrait croire à un bartassage d’égarement ! La montée est rude, mais tranquillement nous arrivons au sommet du Gavaudan. La vue se dégage entre les pins qui penchent sérieusement au gré du mistral qui souffle assez fort aujourd’hui. Nous on s’intéresse aux asphodèles qui pointent le bout de leur nez fièrement dans ce lieu complètement sauvage.
Nous le quittons à regret pour prendre un piste qui nous offrira un peu plus loin de très belles vues sur Avignon, Chateaurenard, la montagnette d’Aramon, le Rhône et même Beaucaire et ses triples levées.
Nous arrivons ainsi à la piste du Planet que tous connaissent bien et où le mistral nous rejoint encore une fois. Nous poursuivons jusqu’à la Tour de Guet.
Nous reprenons en direction du Mas de Pommet mais nous bifurquons assez vite vers La Lèque par une autre piste qui nous ramène en de très jolies boucles, bien à l’abri du vent, avec à nouveau de beaux panoramas et quelques surprises ici et là comme quelques fouilles archéologiques, une croix bien mystérieuse, un mas du Diable et sûrement une ancienne carrière !
Le long de ces beaux chemins nous nous sommes quand même posés la question sur la signification du mot Lèque. En effet ce n’est pas la première fois que l’on trouve ce mot dans la région, et, si ici il correspond à ce coin du massif des Alpilles, on le trouve encore plus loin avec le vallon de la Lèque, et on connaît aussi des citernes qui portent ce nom vers les Traversières.
Philippe nous dit qu’une lèque est une roche plate. On en trouve quelques unes, mais quelle est celle qui a donné son nom à ce coin, ça, ça reste un mystère ! Nous on a d’autres pistes, on s’intéresse à une technique de capoeira et pourquoi ne serait-ce pas tout simplement lequel en verlant !
Sur ces considérations on rentre chez nous à l’heure du couvre-feu bien heureux d’avoir découvert, encore une fois, de nouveaux chemins.
Cotation : DJB2 – 9.4 km – 335 m dénivelé – 6 randonneurs (Christian, Philippe, Betty, Cécile, France, Michèle).