Voir ici les photos de notre randonnée à Aramon.
Nous voici arrivés à notre point de départ de cette randonnée. Nous démarrons en catimini car une péripatéticienne termine sa matinée… Nous marchons un petit moment sur une petite route pour bifurquer sur un étroit sentier qui monte… qui monte. Mais quelle vue ! Le Palais des Papes comme si on y était, le joli village des Angles, le Mont Ventoux, les Alpilles et à nos pieds le Rhône Majestueux !
Un peu plus loin notre chemin bien fleuri et parfumé nous entraîne dans un monde étrange : nous sommes au-dessus des deux voies de TGV, juste là où les viaducs font le grand écart. Impressionnant.
On quitte ce site par un sentier ombragé et parsemé de pavots oranges. Les genêts exhalent encore ici leur parfum entêtant.
On arrive dans un endroit assez particulier. On tire la tête, on monte sur des monticules. Oui, ça y’est on le voit ! On voit quoi. Chuttttt ! Le château de la belle au bois dormant ! On ne sait pas si la belle dort toujours, mais il est bien caché et on ne peut pas s’en approcher…
En fait il s’agit du château des Issarts. Il est situé sur ce contrefort de la colline qui domine le Rhône. Construit en un quadrilatère flanqué de quatre tours, l’entrée du château s’effectue sur la façade sud qui possède deux tours crénelées à mâchicoulis du XIXe siècle, et une cour fermée. A l’angle sud-ouest la tour carrée est l’ancienne tour de guet du XIIIe siècle. Cité au XIIIe siècle par une vente à un à vassal du comte de Toulouse, il passera ensuite propriété du roi de France en 1299. Aujourd’hui il est la propriété de la famille de Forbin. Ce château ne se visite pas.
Nous continuons donc notre chemin toujours bien sympathique pour arriver à l’ancienne bergerie du Mas Queiraud, belle bâtisse de pierre restaurée, utilisée comme relais de chasseurs. Nous nous y arrêtons un moment… Mais si aujourd’hui c’est le jour du déconfinement, jour où les terrasses des cafés ouvrent, personne ne vient nous servir à boire !
Mais on savoure notre bonheur d’être là. Il fait bon aujourd’hui, pas trop chaud, une petite brise légère, temps idéal pour randonner.
On poursuit donc pour nous enfoncer au creux des collines de Dève, puis, une douce montée nous entraîne au sommet d’un mamelon. Encore une belle surprise car la vue se projette sur le confluent du Rhône et de la Durance.
La descente se fait tranquillement dans un sentier pierreux jusqu’à la voie ferrée où nous trouvons juste à point un pont pour la traverser.
Nous continuons un peu sur la petite route de la Vernède qui nous fait rejoindre la D2 que nous traversons assez vite pour prendre au bord du Rhône.
Cheminement sur la digue et sur la fameuse Via Rhôna avant de rejoindre notre point de départ où… la journée se termine pour tous !
Alors pour cette journée de déconfinement, valait-il le coup de rater cette belle balade pour aller boire une « mousse » en terrasse ? Pas si sûr !
Cotation : DJB2 – 9.5 km – 9 randonneurs (Solange, Jacqueline, Cécile, Monique, Christian, Michèle E., Betty, Philippe, Michèle N.)