Pont de Combe Roussières

Voir ici les photos de notre randonnée à St Bonnet du Gard
L’aqueduc d’Uzès à Nîmes

Il n’y a que des filles au départ de notre rando de ce mercredi après-midi. Des filles qui aiment bien marcher et… certaines ne connaissent pas le Pont du Gard. Nous changeons donc de cap : direction St Bonnet du Gard.
D’emblée une grimpette nous réchauffe tout à fait, on repère sur le chemin un tronçon d’un aqueduc. Arrivées au Sablas on se déshabille avant de descendre dans un sous-bois bien agréable et, si on aurait souhaité être au soleil, il faut avouer que pas de vent c’est pas mal non plus.
On s’enfonce dans un sentier caillouteux, puis sableux jusqu’à ce qu’on dise Stop !  3 pas en avant et, regardez. Regardez en haut à droite, regardez en haut à gauche. Mais quelles sont ces constructions ? De quoi s’agit-il ?
Les vestiges de ce monument, perdu dans la garrigue nous interpelle en effet. Il faut absolument monter voir ce qu’il y a au bout de ces escaliers de terre. En haut nous  observons  le début d’un pont, pas aussi grand que pouvait l’être celui du fameux Pont du Gard à trois niveaux d’arches au-dessus du Gardon,  mais tout de même puisque le Pont de Combe Roussières en comprenaient 2 ! En face les ruines de l’autre partie sont encore plus belles d’en haut !
En continuant sur le sentier le panorama sur le Pont du Gard est à couper le souffle, la sente est jolie et l’on arrive directement à la Combe de Valmale, où un autre vestige nous attend. On grimpe, on scrute : oui l’aqueduc est bien tracé. Mais et cette tranchée, ça correspond à quoi ? Il s’agit d’un projet d’une route pour éviter de faire le tour par Remoulins, c’est également pour cette route que le Pont qui est accolé au Pont du Gard a été construit. En effet, le « pont Pitot », du nom de son concepteur-constructeur, n’a été édifié qu’en 1743 et non du temps des Romains.
Nous continuons à longer le tracé de l’aqueduc pour arriver tout en haut du Pont du Gard. Le fameux. Non nous ne pouvons plus le traverser. Depuis 1997 des aménagements ont été réalisés pour l’entretien et la consolidation de cet édifice que nous envie le Monde entier et… depuis il faut payer l’entrée pour le visiter. Pas pour nous, bien sûr, une fois de plus « VIP » La Culturothèque !
Nous allons bien sûr admirer le pont depuis le point panoramique. Celui, bien sûr dont le soleil éclaire notre dos. Oui, on en reste baba !…
Une petite boisson  chaude de Noël, quelques gâteaux et chocolats ! Oui Noël est dans 10 jours, déjà.
On redescend par les escaliers pour chercher un lapin… Lapin, lapin où es-tu ? On trouve bien un animal, mais est-ce bien un lapin ?
Une fanfare, une troupe de militaire. On s’en approche. Pas pour faire les curieux, non , pour montrer d’une autre facette le Pont du Gard à celle qui n’est jamais venue le visiter !
On remonte pour rejoindre la combe de Valmale que l’on remonte au pas de charge : on a trop traîné, trop papoté ! On vous le dit, on risque de rentrer avec la nuit.
Nous sommes très vite au Sablas, puis à Cante-Perdrix et toujours d’un bon pas  on arrive à prendre le chemin de Ledenon qui nous ramène à St Bonnet… au clair de lune !
Ah que cette balade nous a fait du bien ! Autant pour le sport que pour toutes les aspects du Pont du Gard qu’on a pu découvrir… mais surtout le bel après-midi que nous avons passé ensemble !
Bonnes fêtes ! Joyeux Noël (mais non… on se retrouve vendredi !).
Cotation : DJB2 – 10.6 km – 292 m de dénivelé.
L’aqueduc d’Uzès à Nîmes