La Montagnette orientale

Voir ici les photos de Philippe concernant notre randonnée à Graveson

PCR, vaccins, antivax, pass, antipass, variants, contaminés. BASTA !
Ce mercredi 4 janvier 2022, l’action se déroule dans la Montagnette orientale.
Ce pays a une végétation méditerranéenne et de ses sommets on voit au nord Aramon, sa cheminée, Avignon et au sud on voit Graveson, Tarascon, St Rémy,les Alpilles et plus vers l’Est Chateaurenard.
Le Mont Ventoux était absent du paysage : grisaille et chapeau nuageux dans sa direction.
A 13 h 30 on part de Graveson, quartier des Aréniers (de aréna : sable).
On suit vers l’est la même direction que la voie ferrée Avignon-Tarascon.
Après avoir vu passer une dizaine de trains on a réfléchi et on s’est dit que cette voie de chemin de fer ne devait pas être désaffectée.
On continue, on passe à côté d’antennes, on dépasse l’extrémité du ravin de l’Aubusse, puis du ravin des combes puis nous voilà sur le chemin du Bégueton dirigé vers le nord. Ça monte – un peu.
Et nous voilà à Valboussières.
Là, direction ouest vers la tour de guet appelée aussi « la Vigie » ; nous atteignons sur un chemin en zigzagle point culminant de notre balade à 150 m d’altitude (on était à 18 m au départ).
A la VigieVue pa-no-ra-mique
Vent vio-lent-tistique (75 à 80 km/h lors des rafales ; poids plumes s’abstenir)
Ambiance sym-pa-thique
Descente a-cro-ba-tique (non pas vraiment).
On amorce le dernier tronçon dirigé vers le sud. C’est le ravin de la Crémade (a un rapport avec le mot incendie).
Par endroit, le ravin se resserre et dans ce passage étroit, humide, encaissé, on découvre des arbres tout couverts de bas en haut par des colonnes denses de salsepareilles. Impressionnant. On les avait pris pour du lierre.
On chemine jusqu’au minibus et s’ensuivent des « discussions de trajet » jusqu’au champ de foire à Beaucaire.
Attention on ne vous dit pas tout : cette balade de 8 km (9 km pour certains) fut très légère.
Il y avait soleil et ciel bleu, après plusieurs jours pluvieux et brouillardeux, il y avait du vent fort et frais et l’ambiance fut alors naturellement légère (c’est comme ça en 2022, paraît il).
Peut être nos pieds ne touchaient pas tout le temps le sol ; cela expliquerait bien les différences d’appréciation de la distance mesurée par nos divers appareils gps.
On reviendra pour voir aussi ce qu’on n’a pas eu le temps de voir : le rocher troué, le mont des cigales, le pic majeur, le ravin des combes, le ravin des arêniers et leur légèreté insoutenable, m’enfin !
Philippe.
Cotation : DJB2 – 8 km (ou 9) – 270 m dénivelé.