Le Fangassier.

Voir ici les photos de Yves concernant notre journée en Camargue.

 Nous voilà au point de départ entre les étangs de Fangassier et de Galabert, au loin le phare de La Gacholle. A la surprise de certains nous partons en sens opposé pour entreprendre le tour du Galabert. Nous sommes nombreux aujourd’hui car une partie des randonneurs de l’autre groupe se sont joints à nous. Tout le monde se connaît et se reconnaît. Il fait très beau mais deux messieurs ont gardé polaire , bonnet et gants. Les pauvres! ils vont avoir chaud et, en plus, ils vont devoir porter tout cela dans leurs sacs. La plupart ont chapeau, casquette et manches courtes. La journée va être chaude.
La route est simple à suivre . Nous faisons le tour du Galabert avec pour objectif le phare de La Gacholle.
Nous papotons et de temps en temps nous prenons le temps d’observer ces volatiles dans l’étang: des flamants blancs quand ils sont jeunes et roses quand ils sont devenus adultes, des aigrettes avec leur longue plume derrière la tête . Nous écoutons le jacassement des flamants. On dirait qu’il y a des milliers de grenouilles , mais non ce sont les flamants qui font ce bruit.
Certaines aimeraient passer au bord de la mer , mais celle-ci s’est retiré et c’est loin, un trop long détour sans savoir comment nous reviendrons sur le bon chemin.
Nous pressons un peu le pas pour pique-niquer au phare. Il y des tables et de l’ombre. Nous partageons un long moment de répits entrecoupé des éclats de rire de quelques randonneuses . Toujours les mêmes, mais c’est super cette bonne humeur.
Ah oui! le phare a été construit en 1882, en vue de faciliter l’accès au mouillage de Beauduc– seul abri protégé du vent d’est – et d’éviter la dangereuse pointe du Sablon. C’est une tour carrée en maçonnerie lisse de 18 mètres de hauteur. La partie supérieure de la lanterne est blanche. À son origine le feu était équipé d’une lampe à mèche incandescente (lampe Aladin). Maintenant vous savez pour le phare. Nous repartons sous un bon soleil ( il fait 24°C) sur la ligne droite qui nous ramènera aux voitures. Intrigués par le bruit des flamants nous quittons la piste pour nous rapprocher de l’étang et le longer sur un petit sentier. Sans bruit, à quatre pâtes, nous jetons un œil dans l’étang. Les flamants sont là, tout beaux , à quelques mètres. Cette image nous ravit et clôture notre randonnée. Tout le groupe est heureux de cette belle journée partagée.
Raphaël.
Cotation : JB3 – 16,5 km avec 2 m de dénivelé ( un record !)