Le pont du Hasard.

Voir ici les photos de Françoise concernant notre randonnée à Corconne.

Nous partons de la mairie  de Corconne, ce lundi est gris, les gros nuages au-dessus de nos têtesne sont pas rassurants, mais nous sommes confiants, les prévisions n’annoncent pas la pluie.
Nous démarrons sur un sentier assez large, qui peu à peu se rétrécit, les difficultés croissent à l’approche des falaises mais, le sentier est bien balisé, et  il faut « déjà »progresser sur les rochers, et parfois escalader.
Puis, descendre au font de la  gorge, lâcher quelques instants les bâtons, pour mieux s’accrocher aux parties saillantes des rochers, mais,  bien sûr  nous restons vigilants et prudents.
Dans le  fond de la  gorge étroite, nous progressons lentement surles différents rochers,(la plupart ont été  détachés de la falaise et se retrouvent en fond de gorge)« nous grimpons calmement,en file indienne comme  des pros ». C’est un peu difficile, mais c’est une équipe de chevronnés qui m’accompagne, et que je remercie.
Enfin une récompense ! Nous arrivons, au pont du Hasard, cette arche naturelle est magnifique, une œuvre de la nature peu commune.
Cette formation géologique particulière, forme un pont de pierre naturel entre deux hautes parois rocheuses, elle relie, les deux versants du canyon,qui surplombent le village, cette position offre, en plus une belle vue sur la plaine viticole de Corconne.
Le sentier est maintenant moins acrobatique,  mais nous avançons toujours au milieu des  blocs de calcaire, avant d’entrer dans la forêt. Puis, nous empruntons un sentier sud-ouest, conduisant à la chapelle.
Le point de vue depuis l’enceinte de la chapelle, est privilégié, domine la plaine, et nous voyons la chaine montagneuse dont, le Pic saint Loup.
La chapelle Notre Dame date du XIIe siècle, elle est construite  sur la falaise en 1188, dans le cartulaire de Franquevaux.  Par la suite,reconstruite elle a pris une vocation religieuse particulière en 1858, les habitants de Corconne réhabilitent ce monument pour le dédier à la Vierge,car le village a été épargné du choléra en 1854. La chapelle représente, donc le remerciement de la population locale.
Notre randonnée reprend sur le chemin du castellas, qui serpente entre  chaos de rochers et chênes verts, nous longeons « la combe de la messe », mais il est 13 heures, la messe est dite et nous avons faim alors, nous prenons notre repas agrémenté par des douceurs, sur un dégagement de verdure qui se trouve au bord du sentier.
Nous repartons, avec plus d’entrain, et arrivons  rapidement à la cote 332, au niveau « de Mazet de garde », nous sommes dans la forêt de Coutach, où alternent chênes verts et cèdres, garrigues denses et s’étendent lauriers, thyms, tout est paisibleen ce lieu.
Arrivons dans le bois des Costes, pour déboucher sur un autre versant qui domine la combe des graves, la vue sur la plaine attire les yeux « l’occasion d’une photo de groupe ».
Nous descendons sans cesse, la pente est faible, mais  très caillouteuse, et cela incite à la prudence. Nous longeons, olivettes et vignobles, avant de retrouver le goudron du village.
Cette randonnée, un peu hors norme, variée, intéressante,nous offre un circuit de 12,5km avec un dénivelé d’environ 230m pour 17 randonneurs.
                              Guy
Cotation : JB2 – 12.5 km – 230 m dénivelé.