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Nous démarrons cette balade du parking aménagé de la Foret de Cèdres.
Sur ce plateau calcaire de plus de 700 mètres d’altitude il n’y a que des cèdres ; il n’y en avait pas avant 1861 ; mais on imagine que des botanistes français admiratifs des cédraies de l’Atlas marocain ont ramené des graines ou des plants et en ont planté sur ce plateau en imaginant pour les décennies suivantes la création d’une majestueuse forêt. C’est une remarquable réussite ! C’est bien une magnifique forêt avec les silhouettes de ces très grands arbres conifères aux troncs hauts, bien droits, larges et aux branches caractéristiques : strictement horizontales et leurs aiguilles vertes argentées. Les cèdres se sont répandus naturellement, surtout vers le versant nord, moins sec.
Il fait un éclatant soleil, à cette altitude nous craignons presque d’avoir froid mais nous quittons très vite nos veste lorsque nous engageons sur le sentier du Portalas. Ce sentier nous entraîne très rapidement dans un pays de montagne où une flore très riche est un peu différente de nos habituels sentiers.
Un premier point de vue nous donne un vaste panorama sur la vallée de la Durance, le grand Luberon avec le sommet du Mourre Nègre qui pointe son nez, et même la chaîne de nos chères Alpilles, un peu plus haut c’est une table d’orientation qui nous permet d’avoir ce panorama encore élargi.
On est tout sourire, on profite, on savoure d’être là dans ce grandiose paysage.
On fait un petit détour dans la végétation, ici de garrigue, on tend le cou : oui on peut tous admirer la fameuse arche du Portalas enserrée au milieu de pics acérés.
On revient sur notre sentier pour atteindre la piste de la Forêt de Cèdres non sans se retourner mille fois pour admirer encore et encore ces belles échappées…
A la piste, ou bien sûr on rencontre du monde, on prend sur la gauche pour la quitter assez vite en s’engageant sur un sentier étroit. Très vite on a l’impression d’ heurter une falaise, une immense falaise. Nous longeons cette longue épine rocheuse qui s’appelle la Roque des Bancs où nous visitons quelques grottes ! Nous la longeons un bon moment : un paysage spectaculaire ponctué d’une flore impressionnante. Au bout des vestiges d’abris de bergers et à nouveau des points de vues à couper le souffle !
Le sentier confortable devient rocailleux, escarpé et il nous faut monter… mais distraits par des mufliers jaunes qui poussent dans tous les coins de ce paradis, la difficulté est bien allégée.
C’est juste avant de retrouver la Forêt de Cèdres que nous nous posons pour notre repas…. Chaleureux, convivial, et… les premières cerises !
On arpente un moment la grande piste de la Forêt ! Il y a beaucoup de monde, des enfants font du vélo, on assiste à des « premières » qui font la fierté des parents.
Maintenant le sentier chemine à travers la forêt, épaisse, silencieuse, Les cèdres qui de par leur taille et leur beauté, dégagent une impression de calme et de paix … Chutt ! Les oiseaux y sont heureux.
On retrouve le minibus, on reprend la route, une route magnifique où de fantastiques vues nous sont offertes, sans oublier la fameuse Tour Philippe que l’on aperçoit beaucoup mieux qu’à la montée… Cette tour construite, à la fin du XIXe siècle par Philippe Audibert, artiste, car « il voulait voir la mer ». Il n’a pas terminé sa tour et, en plus, du sommet, on voit seulement l’étang de Berre, misère.
On passe un bon moment à visiter le village de Bonnieux avant de nous installer pour une boisson fraîche avant le retour sur Beaucaire, tous bien heureux de chaque moment de cette belle journée ensoleillée et de sa petite brise légère qui a soufflé de sa baguette magique !
Cotation – JB2 – 10.1 km – 220 m de dénivelé.