Voir ici les photos de notre randonnée « la montagne de la Baume Noire »
Voir ici les photos de notre visite de Mollans-sur-Ouvèze
Voir ici les photos de notre randonnée « la montagne de la Loube »
Voir ici les photos de notre randonnée « la Baume des Ayguiers »
Voir ici les photos de Daniel.
Il fait un temps radieux !
La route jusqu’à Beauvoisin (26) est magnifique (même qu’on a fait une petite boucle supplémentaire au-dessus de Vaison-la-Romaine pour avoir une vue remarquable sur la ville !) et à l’arrivée on est heureux de se retrouver dans ces paysages où commencent ici dans le cheminement de profonds sillons creusés par l’Aygue et de l’Ouvèze, torrents de montagne qui ont favorisé le passage des ancestrales voies de communication vers les Alpes toutes proches. Ici les oliviers sont rois mais ils cèdent aussi la place aux lavanderaies plus adaptes à la pente et à l’altitude.
Nous somme sur le « marchepied » des Alpes dans un vaste dédale de combes et de vallons. Nos balades nous inviterons toujours à lever les yeux toujours plus loin…
Aujourd’hui nous allons à l’assaut de la montagne de Baume Noire.
Après le petit hameau de La Batie nous passons devant un champ d’olivier, puis un champ de cerisiers, puis encore un champ de chênes truffiers avant de suivre une montée de plus en plus raide et pierreuse.
Chacun l’aborde comme il le souhaite et nous arrivons sans encombre au col de Pousterle.
Le plus dur de la journée est fait, nous pouvons donc nous poser pour notre repas devant une paysage à couper le souffle : il nous récompense de notre longue montée.
Les plaisanteries, les douceurs partagées, les vautours qui volent au-dessus de nos têtes et… quelques silences pour se sentir tellement « si bien » !
On continue sur un agréable chemin, tout doux pour nos pieds. On trouve quelques champignons qui feraient une belle poêlée : sanguins, grisets ! On arrive ainsi au col du Linceuil où on repère une ancienne bergerie qui a été la cachette des maquisards durant la guerre.
On poursuit, sur notre gauche des pentes herbeuses pâturées qui sont propices à une ambiance bucolique. En suivant la même direction on arrive au troisième col du jour : le col de Milmandre avec à nouveau de belles perspectives sur les montagnes environnantes. Nous avons atteint une manche à air qui signale un départ de parapente et de deltaplane.
Maintenant on bascule sur l’autre versant.
La pente n’est pas trop raide on peut donc profiter d’admirer quelques grimpeurs, des vautours et on passe un bon moment avec deux jeunes ramasseurs de champignons du coin.
On retrouve nos véhicules heureux d’avoir profité d’une lumière exceptionnelle, d’un temps ensoleillé mais d’une brise légère ! Temps idéal pour randonner.
Voir ici les photos de notre randonnée « La montagne de la Baume Noire ».
On arrive à Mollans-sur-Ouvèze où l’on s’installe dans nos chambres respectives, prenons une douche et après on se retrouve pour visiter le village.
La visite vaut vraiment la peine !
Nous découvrons une porte qu’il convenait de garder pour préserver la tranquillité à l’intérieur des Baronnies – d’où son surnom de « Porte des Baronnies » (Mollans-sur-Ouvèze jouait au Moyen Âge le rôle d’une “frontière » entre le Comtat Venaissin et le Dauphiné, entre la riche plaine et la montagne sèche). Ville fortifiée, elle possédait alors deux châteaux, trois tours et un pont levis, l’ensemble étant protégé par une enceinte. Perchés sur leurs rochers abrupts les deux châteaux féodaux (dont l’un a été restauré) dominent toujours le village.
Étendu dans la plaine de vignobles et d’arbres fruitiers, au bord de la rivière Ouvèze, Mollans est aujourd’hui un gros bourg tranquille, encore agricole, terre d’olivier, de tilleul et de lavande.
Mine de rien, Mollans-sur-Ouvèze recèle de nombreux charmes, que nous découvrons à pied, en commençant par exemple par la ville basse, où il faut diriger ses pas vers le pont, d’origine médiévale, à une seule arche. Jadis, ce pont était flanqué d’un dispositif de sécurité constitué de trois tours rondes : il n’en reste qu’une aujourd’hui, qui a servi de base à l’érection d’un beffroi au début du 18ème siècle.
Baptisé “Tour de l’Horloge”, il domine une minuscule chapelle ronde bâtie en encorbellement au-dessus du lit de l’Ouvèze.
On franchit le pont, et nous sommes ravis de trouver de l’autre côté une merveilleuse fontaine dite « Au Dauphin » et son lavoir couvert à sept arcades. L’ensemble est classé.
On prend ensuite notre courage à deux mains pour partir explorer la ville haute, dédale d’étroites ruelles bordées de vieilles maisons et de jardinets perchés. Au sommet, se dresse un château-fort dont il ne reste que la partie basse du donjon et quelques-unes de ses défenses. Construit par les barons de Mévouillon au 12ème siècle, il est aujourd’hui propriété privée, et on ne peut admirer que d’en-dessous son aspect simple, carré et trapu mariant une partie médiévale avec une partie Renaissance.
En redescendant du château, on admire, à l’intérieur de l’église Saint-Marcel, l’autel en marbre polychrome de Carrare, d’un beau style baroque flamboyant. Et encore, une placette charmante et son lavoir, une maison perchée sur une double arcade enjambant le passage des rues : ancienne chapelle des Pénitents, elle abrite aujourd’hui les archives communales.
Connu pour ses nombreux moulinages (de blé et d’huile), son élevage de vers à soie (l’un des plus anciens et des plus importants du canton) et ses nombreux commerces bordant la « Grande rue », Mollans-sur-Ouvèze l’est également par les gourmands pour la spécialité locale, le « Coco de Mollans », un haricot blanc au goût subtil, qu’on pourra arroser agréablement d’un bon Côtes du Rhône fabriqué sur place. A votre santé !
A notre santé !
En effet, charmés par la visite de ce village on ne peut que se poser au café du Pont pour lever nos verres à la belle (et difficile) rando et la surprise de découvrir Mollans.
Le repas servi à la Table d’Honorine clôture cette belle journée !
Voir ici les photos de Mollans-sur-Ouvèze.
Une bonne nuit… puis un petit-déjeuner pantagruélique, on se dirige vers Poët-en-Percip. Ce village est situé au « bout du Monde ». Il faut réaliser quelques manœuvres pour nous garer mais nous découvrons très vite ce site remarquable tout entouré de grands espaces. En effet la vue somptueuse donne sur les prairies environnantes, la montagne de Banne et l’échine du Mont-Ventoux. Le Menon y prend sa source. À cette altitude le vent souffle entre les montagnes de la Loube et de la Bohémienne. Le sol étant assez pauvre, les cultures y sont maigres, et marquées principalement par la lavande. Le Poët-en-Percip a connu une petite apogée démographique sous l’Ancien Régime, notamment grâce aux élevages d’ovins et de caprins. Le village était alors un point de passage pour les muletiers-étapiers.
Le Poët-en-Percip est l’un des quatre « Poët » de la Drôme. Les trois autres sont : le Poët-Laval, le Poët-Célard et le Poët-?. Le nom du Poët est attesté en 1060 sous la forme de Poietum. Ce terme provient du latin podium qui signifie « monticule ». La particule en-Percip, vient du nom de la dame Domina Percipia de la famille des Mévouillon. Châtelaine légendaire du XIe siècle qui a possédé la région, elle s’est notamment établie dans le village. C’est en 1266 qu’en son honneur Le Poët a été nommé en-Percip.
Aujourd’hui encore, le Poët-en-Percip est un lieu d’étape pour les amateurs de randonnées, un gîte d’étape se trouve en bas du village.
Nous, au contraire on file vers le haut du village et on découvre donc l’Eglise St-Simon avant de nous extasier sur un monticule surmonté d’une croix qui nous offre les paysages promis.
On continue sur une large piste en croquant quelques noix ou amandes mûres à point.
Le sentier se rétrécit et, tous derrière Christine on arrive tranquillement au Col des Tunes où la vue est en récompense…. La vue se dégage jusqu’à la Montagne de Lure.
Ce n’est que le début de la belle aventure du jour.
En effet nous marchons sur une « crête sommitale » qui nous amène à la plus belle forêt du Monde ! Pardon, une des plus belles forêts du Monde effectivement, mais pour nous, aujourd’hui, c’est vraiment la plus belle… Nous traversons une belle pinède, ensuite une pinède partagée avec de magnifiques haies de buis, puis une forêt dense de hêtre. On ne marche pas très vite ! On cherche les champignons, on hume ce bon air, on rigole, on plaisante… On est vraiment heureux !
Nous sommes à plus de 1200 m, avec un beau soleil et une température idéale.
A la pause déjeuner face à un fantastique panorama on a de quoi raconter !
Mais que dire de la vue qui se dégage à quelques pas de là !
La descente au col du Sanguinet est raide, mais encore une fois on y va doucement et ainsi on profite… On profite au maximum du spectacle qui défile devant nous.
Arrivés à la piste on plaisante, les hommes ramassent des bouquets pour leurs belles !
On hisse nos yeux pour voir si Poët-en-Percip est en contre-bas… Que nenni, on arrive par surprise au village où nous attend une sympatique Guinguette qui semble nous tendre les bras.
Le retour est riche en superlatifs pour décrire cette belle randonnée.
Nous faisons une halte à Buis (Buis-les-Baronnies, mais ici on dit seulement « Buis »). Nous sommes un peu déçus de la ville (c’est sûr que Mollans avait mis la barre haute), mais nous y passons un bon moment avant de retourner à notre hôtel pour une bonne douche…
Qui a bu un Kir-Miro ?
En effet, il y en a quelques uns qui sont « pompêtes » lorsqu’on se retrouve au restaurant…
A nouveau un apéritif et quel repas !!!…
Voir ici les photos de notre randonnée « la montagne de la Loube ».
Ce matin, après le petit déjeuner, nous chargeons nos bagages dans nos voitures et nous voici sur le départ de notre randonnée du jour.
Nous traversons le village de Mollans toujours enchantés de passer sur le pont qui surplombe l’Ouvèze, la fontaine-lavoir, symbole du passage entre la Porvence et le Dauphiné, et découvrons la Chapelle du Pont, édifiée en encorbellement sur le rebord du pont, face à la tour de l’horloge qui marquait une des entrées fortifiées de la commune.
Nous continuons par la Grand Rue et atteignons la route que nous traversons avec prudence.
Nous montons sur le chemin en face en longeant des vignes et des plantations d’oliviers jusqu’à atteindre une intersection de balisage. Nous prenons sur la droite… L’aventure commence.
Nous passons sur un sentier étroit et le vide à droite. On aperçoit vite les premières baumes (en provençal baume = grotte). On continue ainsi à monter dans un sentier caillouteux, raide qui longe la falaise. On s’arrête souvent. Ce site remarquable suscite l’enthousiasme et l’émerveillement de certains, mais d’autres ne s’attachent qu’aux difficultés du terrain. Et, de plus… nous avons une invitée surprise : une pluie fine nous tient compagnie, mais sous les grottes il faut dire qu’elle ne nous gêne pas du tout et elle ne va pas durer longtemps.
Des points de vue se dégagent sur la vallée et nous allons ainsi traverser plusieurs baumes en montant toujours dans ce chemin éminemment incomparable mais juché d’embuches ! Cette lente montée nous permet en fait d’en profiter au maximum.
Arrivés au sommet du mamelon, le sentier sinue entre chênes verts, une petite descente raide puis on remonte jusqu’à ce qu’une barre rocheuse se présente à nous.
Oui il faut la monter !
Pas de panique.
A tour de rôle après avoir sécurisé l’accès nous passerons tous comme une fleur ce qui semblait être insurmontable !
En haut un exceptionnel panorama.
On redescend prudemment jusqu’à ce qu’Hervé nous trouve un endroit idéal pour notre pause déjeuner : une vue exceptionnelle sur Mollans et les environs. Partage de douceurs, papotage : les émotions sont bien retombées et l’ambiance joviale s’installe vite.
Nous redescendons toujours jusqu’au ravin de Pisse-Rouille où à nouveau le cœur palpite : y aurait-il des chasseurs ?
Seulement des chiens de chasse qui se mettent dans nos pas. On pense qu’ils sont fourbus d’une matinée de chasse, perdus aussi, nous les ramenons donc avec nous jusqu’aux premières maisons où nous trouvons leurs maîtres : il semblerait qu’ils aient été lâchés il y a moins d’une heure.
Pour nous tout rentre dans l’ordre, on retrouve le « plancher des vaches », les chiens ont retrouvés leurs maîtres et Mollans n’est pas loin, mais voici que la pluie se remet à tomber.
Une pluie qui mouille… elle nous dissuade d’aller à Pierrelongue à pied.
Nous y allons donc en voiture en espérant visiter la chapelle Notre-Dame de la Consolation. Cette chapelle est l’œuvre d’un curé, Jules Pascaly, qui l’a construite de 1894 à 1905. Elle se trouve au sommet d’un rocher qui se dresse au milieu du vieux village. Un escalier monumental ceinture le rocher et elle comprend une crypte.
Malheureusement elle est fermée, (ouverte seulement en saison sur rdv).
Nous arpentons le village à la recherche d’un café pour une « petite mousse » mais il n’y en a pas.
Nous nous séparons donc là, sous la pluie, pour reprendre la route qui nous amène sans encombre à Beaucaire…
Voir ici les photos de notre randonnée « Les Baumes des Eyguiers ».
Ici fiche info séjour rando « VALLEE DE L’OUVEZE »