WE Presqu’île de Giens

Voir ici les photos de notre journée de Samedi
Voir ici les photos de notre journée de Dimanche.

Chaque chauffeur ayant à son bord ses passagers, ce matin c’est le départ pour la Prequ’île de Giens. On se retrouve pour faire le point du départ de la rando sur l’aire d’autoroute de Salon. La bonne humeur et la joie de se retrouver fait chaud au cœur ! Le reste du voyage se fait sans encombres et on se retrouve sur le parking d’où est prévu le départ de la randonnée.
Le soleil, une température idéale, pas de vent et un petit chemin nous invitent à faire nos premiers pas. On traverse une jolie pinède et on rejoint la plage de la Badine.
Déjà les Oh ! Ah ! Ooooh ! Aaaaaaah ! Oh Lala ! Refrain qui sera repris tout au long de la journée !
Nous prenons le sentier du littoral.
Non il ne sera pas facile.
Oui il faudra monter… monter des marches… appuyer sur nos genoux… éviter de glisser sur les rochers… calculer où placer nos pieds… garder notre équilibre… etc, etc…
Oui il faudra descendre des marches… faire attention aux rochers, aux racines, aux glissades… toujours garder notre équilibre…
Oui le cheminement sera jonché d’embuches… à chaque pas on peut dire.
Mais…
Quel bonheur. Quel bonheur de reprendre à chaque détour (et il y en a beaucoup !) notre beau refrain : Oh ! Ah ! Ooooh ! Aaaaaaah ! Oh Lala !
On se régale de ces vues à couper le souffle, de la mer, des criques, des calanques, des rochers, de la végétation, du ciel bleu. On se régale.
On passe la plage de la Baume, on s’en va manger sur la Pointe duCap de l’Esterel juste en face de la résidence d’été du Président de la République : le fort de Brégançon. On ne peut dire si l’on voit le drapeau flotter pour indiquer sa présence.
On repère le Cap Bénat, les montagnes nous cachent Bormes les Mimosas et le Lavandou.
Sur la gauche on aperçoit La Londe-Les-Maures qui s’accroche au massif des Maures.
Quel bonheur d’être là, de surplomber cette Rade d’Hyères dans le parfum des luzernes arborescentes !
On poursuit en traversant un village de vacances où nous pouvons faire reposer nos jambes, on traverse une plage puis on reprend sur nos chemins très escarpés mais avec toujours nos : Oh ! Ah ! Ooooh ! Aaaaaaah ! Oh Lala !
On arrive ainsi au port de la Tour Fondue. C’est là qu’il y a quelques temps nous avions embarqué pour rejoindre l’île de Porquerolles…
On visite le Port, on voudrait visiter le fort mais il est fermé, alors on se pause un instant pour rêver et voir débarquer des passagers qui reviennent de Porquerolles… L’île est en face de nous !
On reprend en bordure de mer sur la Plage du Pradeau bien fleurie.
La suite c’est encore notre chemin escarpé avec notre refrain favori !
La fatigue se faisant sentir et l’accès au Port de Niel étant signalé fermé pour cause de danger, notre guide nous fait bifurquer à la Polynésie pour un raccourci qui nous fait rejoindre Gien.
Joli village mais.. aux nombreuses marches.
On atteint sans encombre la route puis la voie verte qui longe l’étang des Pesquiers qui nous ramène aux voitures.
Les jambes sont fatiguées… Mais on est tellement heureux d’avoir découvert cette  première partie du littoral de la Presqu’île de Giens.
Nous avons bien le temps de  nous reposer avant de nous retrouver pour un apéritif qui met de la joie à nos retrouvailles. Le repas est animé avant de nous endormir en rêvant à nos beaux paysages.
Voir ici les photos de notre journée de Samedi

Ce matin, comme par magie, le mal aux jambes a disparu ! Le petit déjeuner est copieux et la motivation pour découvrir la suite de ces beaux paysages est plus que jamais au beau fixe !
Beau, comme le temps : soleil, ciel bleu, pas de vent, température idéale !
Ce matin, direction Ouest, et on trouve le parking facilement, très facilement du fait qu’il nous fallait simplement repérer le nom d’un restaurant !
Après avoir repéré le plan de notre cheminement on s’en va sur un chemin pierreux qui nous mène à la petite plage des Darboussières… Le refrain est sur toutes nos lèvres :  Oh ! Ah ! Ooooh ! Aaaaaaah ! Oh Lala !
Le cheminement sera encore plus difficile que la veille mais dans notre groupe il n’y a que des sourires et des chansons… Oh ! Ah ! Ooooh ! Aaaaaaah ! Oh Lala !
Les paysages plus beaux que la veille puisqu’ils sont encore plus durement gagnés.
Nous croisons beaucoup de monde. Beaucoup de jeunes qui font  le chemin en courant. Nous on pose nos bâtons, nos pieds avec précaution… Mais on prend bien le temps d’admirer chacune des criques, de regarder la mer, les belles couleurs que nous offre la végétation un peu différente de ce côté-ci.
On arrive ainsi à la Pointe de Salis où on s’installe au milieu des ruines d’un ancien fort militaire pour notre repas.
Un ballet de voiliers nous permet d’assister à un spectacle majestueux.
Au loin, la Tour Fondue d’où partent les bateaux qui rejoignent ou reviennent de Porquerolles. En face l’île du Grand Ribaud et l’île de Porquerolles qui nous cache l’île de Port Cros et l’île du Levant.
Une petite brise s’est levée mais nous sommes si bien installés qu’on rêve les yeux au loin… Instant bonheur.
Le bonheur est aussi  d’apprendre que nous avons déjà passé la difficile descente qui était décrite sur notre topo. Il était écrit qu’elle était dangereuse et qu’il nous faudrait la descendre sur les fesses. Mais non, effectivement nous avions mis le temps mais nous sommes tous restés debout !
C’est un long cheminement sur des sentiers doux aux pieds qui nous permet encore une fois de reprendre après notre repas…  Mais encore des Oh ! Ah ! Ooooh ! Aaaaaaah ! Oh Lala ! C’est beau, c’est différent !
On change de cap.
Nous avons maintenant la vue sur la presqu’ïle de St Mandrier, sur la Rade de Toulon, le Mont Faron, sur le Cap de Carqueirane…
La côte ici est encore plus déchiquetée et les rochers sont presque sans végétation.  Il nous faut encore appuyer sur nos jambes, mais il y a maintenant moins de dénivelé.
On arrive ainsi sur une cote aux pierres rouges. On marche quelquefois sur le sable, sur des rochers et… l’on prend encore un petit « raccourci » intimiste pour rejoindre Le joli petit port de la Madrague où un café ou une boisson nous est offerte.
Même pas fatigués… heureux oui nous le sommes.
C’est donc une belle compagnie souriante qui reprend, en voiture, la traversée du tombolo* avant de rejoindre nos domiciles avec un souhait : retrouver très vite cette belle ambiance !
Voir ici les photos de notre journée de Dimanche.
Cotation : JC2 – 22 km – 500 m dénivelé en deux jours.

*Un tombolo est un cordon de sédiments reliant deux étendues terrestres, une île le plus souvent. L’île, bouleversant le train des vagues, crée un dépôt de sable à l’endroit où elles se rencontrent. La particularité de Giens réside dans le fait que ce tombolo soit double, laissant place à l’étang des Presquiers entre les cordons.