Le camp de César

Voir ici quelques photos.

Depuis le parking, nous rejoignons une piste, et nous nous élevons sur un sentier, recouvert par la végétation. Peu après, le dénivelé s’estompe, mais une nouvelle montée caillouteuse, s’impose à nous, avant d’arriver sur un plateau,d’ici  nous voyons déjà au loin la chapelle Saint Pierre de Castre, puis la vallée.
Nous virons sur la gauche pour atteindre le croisement de Lacau sud, et par la suite allons en direction de Raille le haut, pour trouver le chemin qui mène à la chapelle St Pierre de Castre.
Cette chapelle a été construite entre les XIe, et XIIe siècle, par les moines, sur l’emplacement de l’étang de Tresques, ce lieu était dédié aux  pèlerinages durant des siècles.
Nous revenons sur nos pas, afin de poursuivre, vers le plateau de Lacau, nous arrivons sur un espace dégagé, limité par le bord de la falaise qui offre un point de vue sur Tresques, et autres villages.
Une esplanade, nous invite à grimper jusqu’au Belvédère,doté d’une table d’orientation, le panorama est magnifique nous identifions, Orsan, Chusclan, la dent de Marcoule, Vaison la Romaine, etc.des photos dans ce cas seraient plus expressives que les meilleurs commentaires, mais aujourd’hui notre photographe n’est pas parmi nous.
Ce lieu étant prévu pour prendre notre repas, il est adopté d’emblée car la faim nous tenaille ; repas toujours convivial, accompagné d’excellentes friandises.
Nous redescendons sur le sentier, contournons la barre rocheuse, jusqu’à la balise République, puis arrivons près du deuxième Belvédère.
Nous montons vers le « passage du loup », c’est difficile ça monte énormément, encore, et toujours, puis nous arrivons sur le passage du loup il est étroit (27 cm d’après les mesures d’experts). Passera ! Ne passera pas !?« Le passage n’est pas du tout évident » nous hésitons, un peu, beaucoup.  Une autre solution consisterait à redescendre, pour contourner, impossible, c’est encore plus difficile qu’en montée.
Heureusement, avant d’entreprendre cette rando, nous avions tous fait un régime draconien, et finalementles randonneurs sont tous passés entre deux rochers espacés de 27 cm, en rentrant plus ou moins  le ventre, mais quelle épreuve. Heureusement, le loup n’est pas là, donc il est inutile de solliciter, stimuler  « ou serrer » d’autres organes.
Nous atteignons un nouveau panorama, et nous apercevons la forteresse de Normas, le Rhône et la Cèze qui se rencontrent, puis des villages que nous tentons d’identifier.
La mer, la tour Eiffel, et même le clocher de Meynes sont trop loin, et nous ne pouvons pas les voir, mais avec des bonnes jumelles,  nous pourrions  voir, les dentelles de Montmirail.
Nous passons devant la statue d’une vestale, pour arriver au bord des falaises, et au loin nous apprécions la vallée du Rhône.
Nous trouvons un autre Belvédère en bois, qui est construit au bord du précipice, offrant de bonnes indications,  nous contournons l’ancien rempart avant  d’entrer sur les vestiges du camp de César.
Nous profitons de ce lieu, qui fait 18 hectares. Que dire d’original, tout du moins, ce qui n’a pas déjà été dit, par des milliers de randonneurs passés par ici depuis des décennies ?
Tant pis, « redisons quand même », Le site n’était pas un camp militaire, c’était une cité Gallo-Romaine, donc il reste des vestiges Gaulois et Romains, qu’il faut repérer.
Les fouilles précisent en  plus, que ces lieux datent de l’âge de fer. Lieux antiques qui nous permettent de remonter le temps, pour parvenir à  d’autres âges. On peut remarquer que le choix des lieux n’était pas un hasard, car  ils dominent le couloir Rhodanien, Point stratégique unique sur les vallées de la Cèze et du Tave. Donc il s’agissait bien d’une place forte antique.
Nous terminons cette randonnée en longeant la Lauzière, avant de retrouver le parking du camp de César.
Guy
Cotation : JB2 – 12km –  276 m de dénivelé.