Voir ici les photos de Françoise concernant notre randonnée à Gallician.
Depuis parking de la halte nautique, après le pont nous nous engageons, sur la berge du canal du Rhône à Sète. Nous longeons l’étang de charnier, et nous sommes proches de l’étang de Scamandre.
L’air est vif, mais quelques rayons de soleil arrivent, les oiseaux pour l’instant sont rares, mais nous ne désespérons pas.
Sur notre Droite nous franchissons la passerelle. Devant la passerelle une jeune femme, près de son vélo doté de grosses sacoches, faisait une pause. Luxembourgeoise, elle se dirigeait vers Montpellier, pour par la suite rejoindre Barcelone, et le tout en vélo. Son objectif est de visiter plusieurs pays Européens, donc de nombreuses nuits se passeront sous sa toile de tente.
Maintenant nous suivons un moment le GR42, bordé d’une roubine. Au niveau du Mas Tessier, nous traversons le canal d’irrigation, poursuivons tout droit entre les vignobles puis traversons le plateau du Coquillon. Rapidement nous longeons le Mas de Bourry, et un peu plus loin la D104.
Il faut marcher en file indienne sur une longue route goudronnée, ce n’est pas très passionnant, en consultant ma carte, je constate qu’une possibilité existe à l’intérieur des terres, à partir du Mas Soulet, jusqu’au Mas Sauvaire, donc nous avons préféré le côté un peu sauvage. Et puis il y a quelques fleurs dont des narcisses.
La randonnée est rallongée d’environ 1 km, mais compte tenu du dénivelé inexistant, l’écart est tolérable et accepté. Nous retrouvons le sentier en direction du Mas d’Englas,et sa tour ; dans les enclos les taureaux sont nombreux et magnifiques.
Le gérant du Mas n’a pas été très accueillant en nous voyant sur sa propriété, nous qui voulions simplement prendre notre repas à proximité, nous avons donc rebroussé chemin, pour nous installer un peu plus loin. Le repas était comme toujours le bienvenu, surtout quand il est accompagné de friandises.Anglas était le nom d’un village, aujourd’hui détruit, la tour du mas d’Englas est un peu plus éloignée elle était habitée par un receveur chargé de percevoir un péage autorisant un droit de passage, les bateliers prélevés remontaient et descendaient le Vistre, jusqu’au Cailar.
Le Cailar n’a pas fait seulement office de marché à poissons mais aussi de port fluvial assez actif où l’on transportait des marchandises venues d’Aigues-Mortes par le bras du vieux Rhône (barques chargées de sel, vin, foin, céréales…).
Notre retour passe par le pont des Tourradons, pour reprendre le bord du canal du Rhône à Sète, une longue marche, trop rapide sans doute, ou l’on peut voir des aigrettes, et d’autres rares oiseaux.
Guy
Cotation : B2J – 14km – 45 m dénivelé