Voir ici les photos de notre randonnée à St Victor La Coste
Chaque année, au mois de mai, et pour les dernières randonnées de l’après-midi de l’année, à cause de la chaleur, nous randonnons le matin, le mercredi, à la place de l’après-midi.
Nous avons bien fait de changer les horaires : ce matin il fait un temps idéal pour notre randonnée. En effet nous avons un ciel bleu d’une pureté exceptionnelle, une petite brise, et une température que nous aurions choisi si nous en avions les moyens !
Nous n’entrons pas dans le village de St-Victor-la-Coste. Nous prenons un petit sentier bien sympathique qui nous invite à suivre les remparts. Nous avons ainsi un aperçu du village médiéval que nous ne visiterons pas aujourd’hui.
C’est que nous avons prévu de monter au Castellas.
Quel bonheur de prendre ce chemin caladé qui nous y conduit. Il s’élève doucement pour nous offrir de fantastiques vues : St Victor à nos pieds, le Camp de César en face avec le village de Laudun à ses pieds, Marcoule surmonté de la Dent de Marcoule qui plonge dans le Rhône, en face les collines du Diois où l’on reconnaît même la montagne de Roche Colombe qui avait été visitée par nos randonneurs il y a quelques années, derrière les Alpes, plus au Sud le Mont Ventoux ! De l’autre côté, le village de St Paul les Fonts, les villages de Tresques, Cavillargues, Connaux et le village de Gaujac surmonté de l’Oppidum et de la tour de la Gardie que nous découvrirons plus haut !
Quelle vue !
On en profite pour visiter les ruines, prendre le « tour de ronde » et admirer en face notre terrain de rando de cette matinée !
Nous sommes fin prêts pour marcher.
De jolis sentiers bordés de vignes, de chênes verts et blancs, sous-bois qui sent bon… Le bonheur est au bout de nos pieds.
C’est ainsi qu’on rejoint une large piste à l’orée de Roumanières. Un régal encore pour les yeux avec les aphyllanthes de Montpellier, les cistes cotonneux, les coronilles, le buis et les bébés chênes kermès tout rouges… Vraiment ce printemps ne sait que faire pour nous rendre heureux.
On contourne la Font du Loup pour rejoindre le « Roc rouge ». Point de roc, point de rouge. On fait une pause « fleurette » et on reprend tranquillement notre chemin.
La compagnie est très agréable, tout le monde a le sourire, les conversations sont très animées et c’est ainsi qu’on arrive à la piste du Sourbinet pour trouver plus bas un Four à Chaux. Il est beaucoup plus imposant que ceux que nous rencontrons parfois lors de nos randonnées. C’est normal puisqu’ici il y en avait 7. Une usine quoi ! Le calcaire était prélevé dans la colline à moins de 100 m, par gravitation était déposé dans les fours, le foyer chauffait à blanc la pierre sur laquelle on déversait l’eau pour la faire exploser, cette eau provenait comme pour le village de la source du Pialat. Ensuite toujours par gravitation la chaux était stockée dans un grand local au niveau de la route pour être commercialisé.
Un peu plus loin nous retrouvons la vue sur le Castellas qui semble nous faire de l’œil ! N’était-elle pas extraordinaire notre randonnée à St-Victor-la-Coste aujourd’hui ?
Cotation : DJB2 – 9 km – 220 m de dénivelé.