Les Trincades

Voir ici les photos de notre randonnée à Maussane-les-Alpilles

Ce matin temps clair, ciel bleu, brise soutenue : tout ce qu’il faut pour cette belle randonnée.
Après le hameau des Calans à Maussane, sur la route du Destet, on prend la direction nord par la piste des Trincades.
Il ne faut pas longtemps pour faite Oh ! Ah !… Oh que c’est beau.
En effet, lorsqu’on se retourne un peu plus haut on a l’impression d’avoir le Monde à nos pieds ! Une vue panoramique sur Arles, les Etangs de Camargue, la Mer, Fos, le mont des Opiès et les toutes les Montagnes environnantes !
Plus près de nous, de profondes et  vallées creusées par des gaudres. Certains évoquent les gorges de l’Ardèche. Ce n’est pas pour dire !… Ce paysage est fantastique, majestueux et les arêtes acérées de calcaire lui donne une allure de haute montagne. Que nos chères Alpilles sont belles aujourd’hui.
De plus, question sentier nous n’avons que des pistes…. Des pistes assez douces pour nos chevilles et surtout qui nous permettent d’avancer sans aucune contrainte de regarder nos pieds dans cette splendide carte postale.
En montant sur la droite nous avons les profondeurs du Gaudre des Gypières, en redescendant nous le retrouverons aussi sur notre droite et à gauche la vue est plongeante sur les gorges du Gaudre du Fangas.
Nous nous intéressons quand même aux plantes : aphyllanthes de Montpellier, lin, hélianthèmes,  pallénis… jaune ou bleues, toutes les fleurs sont enchanteresses dans ce décor fabuleux !
Nous croisons quelques cyclistes… Attention : ils descendent lorsque nous montons et… ils montent lorsque nous descendons, là on a le temps des les applaudir.
Ayant terminés notre première boucle par la fin de la piste des Gypières, nous traversons la route du Destet pour contourner le Vallon du Renard et ses Oliviers. Arrivés près du canal de la vallée des Baux nous prenons un intime sentier qui grimpe ver les rochers acérés du Pas du Loup. Nous ne redirons pas combien les paysages y sont beaux ! On admire, on scrute, on observe, on suppute, on discute : on est heureux de se trouver là tout simplement.
La descente est plus chaotique dans un sentier, pratiqué depuis une trentaine d’année par quelques uns d’entre nous, mais tellement secret qu’il se perd avec la végétation qui prend le dessus. Mais on persiste car on le connaît bien et l’on sait qu’il va nous ramener au minibus sans encombre.
On fait tout de même un arrêt sur image sur un insecte. Non ce n’est pas une coccinelle… Philippe nous dira qu’il s’agit du « clytre des saules » qui se distingue des coccinelles par sa forme plus allongées et des tarses  (extrémités des pattes) formés de cinq parties (trois pour les coccinelles). C’est une espèce aux mœurs particulières : La femelle emballe chaque œuf avec ses pattes postérieures dans une « boîte » d’environ 2 mm et l’abandonne à proximité d’une fourmilière. Les fourmis l’utilisent comme matériau pour la constitution de la fourmilière. Le stratagème permet aux larves de s’y installer. Elles se nourrissent des restes laissés par les fourmis, de leurs œufs et larves. Le cycle larvaire dure environ deux ans….
On peut dire ce matin qu’on était tous d’accord : on en a pris plein les mirettes !
Cotation : DJB2 – 8  km – 214 m dénivelé.