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En juin, lorsque l’on fait nos projets de sorties pour l’année suivante il y a beaucoup d’adhérents qui avaient demandé d’aller voir des œuvres de Pierre Soulages.
On a de la chance, une belle exposition se tient Au 2e étage du musée Fabre, grâce à un partenariat exceptionnel avec le musée Soulages à Rodez, qui présente durant quelque temps un ensemble de toiles constitutif des 10 dernières années de création du peintre, ainsi qu’une sélection de trente peintures sur papier, issues du fonds du musée de Rodez, représentatives des tout débuts de la carrière du maître de l’outrenoir.
Notre guide connaît bien Soulages et il nous fait partager sa passion pour cet artiste hors du commun. Il nous parle de sa vie, de son succès et de ses œuvres dont plusieurs brous de noix d’importance majeure, réalisés dès 1946 dans l’appartement-atelier de l’artiste rue Courbevoie à Paris, qui mettent en valeur un matériau naturel créant d’intenses nuances de brun et une rugosité de surface, des effets d’opacité et de transparence : « Par impatience, un jour, dans un mouvement d’humeur, muni de brou et de pinceaux de peintre en bâtiment, je me suis jeté sur le papier » nous relate notre guide qui poursuit par des renseignements très pertinents, entre-autre la construction de l’ « aile Soulages » du musée avec son étonnante façade nord aux écailles de verre texturé et le grands panneaux avec leur effet « feuilles de calque » qui offrent une lumière unique aux œuvres exposées.
Ayant eu la sensation d’un voyage assez particulier dans la vie de cet artiste nous nous séparons pour aller déjeuner…
Nous nous retrouvons à 14h00 pour aller voir l’exposition « Germaine Richier, une rétrospective ». Michèle nous avait présenté cette artiste que nous ne connaissions pas auparavant.
Mais aujourd’hui quel enchantement de parcourir cette exposition et de découvrir cette femme qui a considérablement renouvelé l’art de la sculpture au XXe siècle, utilisant des matériaux nouveaux, fruits notamment de collectes en terre méditerranéenne, travaillant la couleur, interrogeant l’environnement de l’œuvre dans une prise en compte du regardeur, tout en témoignant de préoccupations alors inédites liées au monde vivant et naturel.
Des œuvres de jeunesse mettant la figure humaine au cœur jusqu’aux êtres hybrides, jouant de la fusion des règnes et des formes, la production de cette artiste fait puissamment écho aux enjeux de nos sociétés contemporaines.
C’est cette dimension que nous révèle notre guide à travers les 200 pièces qui sont exposées dans un parcours qui nous touche profondément.
Nous ne sommes pas prêts d’oublier cette belle journée au Musée Fabre et… vous n’avez pas fini d’en entendre parler lors de nos rencontres prochaines.
Sortie co-voiturage.