Pays des fées et des farfadets qui transforment un bon fromage en camenbert bien coulant et les cerfs… en lama !
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Ce matin nous sommes bien impatientes de rejoindre Yvette et Jacques à Burlats. Le voyage, comme toujours, passe très vite entre conversations animées, franches rigolades et découverte du paysage.
Jacques et Yvette nous attendent à Burlats, ils ont réservé une table au bord de la rivière et c’est un grand bonheur de partager tous ensemble notre premier pique-nique.
Nous prenons les voitures pour aller rejoindre le Chaos de la Rouquette ou devaient gronder sourdement de ses profondeurs les eaux déferlantes du Lézert… rivière de rochers importante et remarquable.
Nous sommes au cœur du Sidobre.
Lieu chargé d’histoire, le site recèle aux travers de ses gués et de ses blocs une grotte où la légende raconte que Saint Dominique venant évangéliser ses « hérétiques» cathares s’y seraient réfugiés.
Nous partons de la Veyrière par un chemin qui nous entraîne directement vers le roc du Batistou. Il s’agit d’un rocher de plusieurs tonnes qui domine les autres dans un équilibre surprenant. Il surplombe le ruisseau non loin de la table du Diable…
Après l’avoir admiré sous toutes les coutures nous reprenons vers le Chaos de la Rouquette… de jolis sous-bois dans une ambiance assez particulière avec de gros rochers de tout côté ! Les Oh… Ah… ne manquent pas on vous l’assure.
Nous descendons jusqu’à l’aven de la grotte St Dominique. Eh, Eh… c’est que ça descend bien raide, et il va falloir remonter… Heureusement le paysage est magnifique, oui ce coin de nature est vraiment enchanteur.
Nous arrivons à la grotte, et comment dire !? L’entrée n’y est pas vraiment commode… Pourtant nous sommes bien au bon endroit puisque la grotte est indiquée avec une grande flèche, et fort heureusement car nous n’aurions jamais pensé que c’était là… tellement c’est étroit !
Entrons, n’entrons pas ! C’est qu’il nous semble qu’il s’agit d’un tas de rochers… La grotte St Dominique est en fait une cavité naturelle, une des plus grandes répertoriées dans le secteur. Elle est tien accessible au public. Néné nous l’aurait fait explorer assurément. Mais nous ne sommes pas aussi courageux, il y fait très sombre. Mieux équipés, ça sera pour une prochaine fois !
Nous continuons notre randonnée, en remontant ce rude dénivelé… Mais…qu’il fait chaud !!
Nous poursuivons notre chemin pour la balade le long du Chaos, là nous sommes bien, il y a de l’ombre et puis nos yeux se portant de tout côté nous ne nous soucions pas de notre bien-être… Nous nous sentons comme dans le pays des géants, minuscules face à ces rochers gigantesques. Le lieu est magique, on se demande à quels moments un petit elfe va apparaître…
Le chemin est aménagé de passerelles en bois et d’une passerelle galvanisée pour enjamber le ruisseau.
Nous arrivons dans une petite forêt de bambous, Et là… comme nous sommes en période de sécheresse, nous n’avons aucune difficulté à traverser…. Autrement il aurait fallu mettre la corde pour se tenir, des pierres et des branches en bois pour traverser la rivière ! Un grand soulagement de ne pas jouer à Tarzan !
Un peu plus haut, nous sommes à la fin du sentier, et nous retrouvons facilement les voitures pour continuer notre voyage vers Castres.
Nous nous installons dans nos chambres avant d’aller faire un petit tour dans le centre historique connue pour ses magnifiques demeures en bois situées au bord de l’Agout.
C’est un bon repas qui nous attend dans une ambiance très chaleureuse…
Bonne nuit !
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Aujourd’hui nous repartons dans la direction de Burlats mais cette fois-ci nous filons vers le Lac du Merle. Oui, on a vu quelques merles sur la route et quelques uns sont même venus nous accueillir sur le parking !
Le sentier se pare doucement de ses couleurs d’automne avec des feuilles mortes qui crissent sous nos pieds, des châtaignes, des noix et noisettes et, aussi quelques cèpes !
Nous avançons avec bonheur dans ces magnifiques sous-bois, la matinée est fraîche mais nous serons de toute façon toute la journée à l’ombre.
De jolis chemins moussus, d’impressionnant houx aux boules rouges retiennent notre attention dans ce déambulement vivifiant, convivial ! Nous ne donnerions notre place pour rien au monde.
Le chemin est un peu difficile à trouver, la trace récupérée n’est pas très bonne mais les erreurs d’aiguillages sont de très courtes durées : Jacques et Michèle sont très attentifs !
C’est ainsi que nous arrivons au début du labyrinthe des invisibles… nous y trouvons des viseurs qui jalonnent le circuit pour retrouver les rochers cachés. Nous sommes toujours dans cet environnement boisé et verdoyant… et nous nous attendons à chaque instant à voir quelques fées surgir de tous côtés à moins que ce ne soit quelques farfadets…
Se succèdent, la « petite oie », l’éléphant, le fauteuil du diable, le sourire, le champignon, le rocher « X », le squale, le mur de la mort et… parfois il faut s’accrocher : le chemin est bien escarpé mais chaque détour nous réserve de belles découvertes.
Nous faisons notre pose et il y en a quelques unes qui mangent, même s’endorment sur « Le Billard » !
Toujours ces beaux sous-bois de hêtres, de châtaigniers et de houx. Nous embrasserions tous les arbres tellement ils nous touchent.
On poursuit en passant devant le fameux « roc de l’oie ». Impressionnant !
Puis Aïe ! Aïe !… que la pente est raide.
Nous arrivons au rocher les trois fromages, c’est en fait un seul rocher fissuré, sculpté par l’érosion au fil du temps et qui aujourd’hui représente trois pierres empilées.
Ayant enfin atteints le petit hameau de Ricard, nous pouvons faire le plein d’eau fraîche.
Toujours de jolis chemins bien ombragés nous attendent pour traverser la Fusarié, atteindre la Croix de Beyries, puis traverser la Safranière avant de prendre la longue montée vers Les Lagues Hautes. Ici et là on rencontre des randonneurs, des vététistes tous aussi heureux que nous de cette magnifique journée d’été dans ces sous-bois si accueillants.
Il ne nous reste plus qu’à retrouver les berges du Lac de Merle…
Ce lieu est magique, les rochers semblent comme flotter à la surface ! Le paysage est zen et apaisant, ce serait l’endroit idéal pour se poser mais si nous avons hâte de poser nos fesses sur les sièges du minibus, nous prenons bien le temps d’admirer les libellules bleues qui virevoltent au dessus du lac et des rochers, et les belles fleurs des nénuphars…
On oublie presque, que dans cette belle nature le lac du Merle est alimenté par le Lignon, et que c’est un lac artificiel. On pourrait bien plutôt vous dire que ce lac est un lieu des plus romantiques qui soit au Monde !
Enfin on est installé dans le minibus qui nous ramène à Castres où l’on passera la soirée à déambuler à nouveau dans les rues et à déguster un bon magret de canard sur la place Jean-Jaurès !
Bonne nuit…
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C’est un beau matin et nous filons pour accéder à la Passerelle de Mazamet.Nous choisissons le chemin le plus long qui monte plus ou moins abruptement mais de nombreuses constructions insolites nous permettent des « pauses-visites » avec des vues de plus en plus grandioses sur Mazamet.On a toujours de la chance : la fraîcheur du matin laisse venir une belle journée d’été (il fera 30° dans l’après-midi) mais nous serons encore et toujours sur des sentiers bien ombragés !
Nous atteignons ainsi la fameuse passerelle !
Surprise pour certains car… ce n’est pas une petite passerelle ! Elle fait 140 mètres de long et traverse les gorges de l’Arnette à 70 mètres de haut. C’est haut ! Ouh là là…
L’appréhension passe vite et l’on traverse ce pont tremblotant sous nos pieds fièrement. On profite aussi, on s’arrête, on regarde en bas…
Sous nos pieds il y a foule ! En effet, une Via Ferrata est aménagée pour atteindre plusieurs tyroliennes qui traversent aussi ces gorges impressionnantes.
Après la passerelle nous grimpons encore pour visiter le beau village médiéval de Hautpoul qui surplombe Mazamet de plus de 300 m. Des panneaux nous disent que Hautpoul, nid d’aigle fortifié, a été l’un des foyers les plus actifs de la résistance cathare dans le premier quart du XIIIe siècle. Ce village est un castrum occitan de montagne, fondé selon la légende par le roi wisigoth Athaulf en 413, et qui devient une seigneurie à l’époque carolingienne. À la fin du XIe siècle, le site est dirigé par la dynastie des Raimond, et entre dans la mouvance des Trencavel, vicomtes d’Albi.
On atteint la fameuse statue de la Vierge qui marque l’emplacement de l’ancien château supérieur, aujourd’hui rasé, qui nous offre un vaste panorama sur la vallée de l’Arnette et la ville de Mazamet.
Nous sommes enchantés de la visite de ce lieu chargé d’histoire et d’une ambiance festive.
Aujourd’hui, samedi, il y a du monde, on se mèle donc aux visiteurs pour partager notre repas de midi avant de reprendre la passerelle et le sentier en sens inverse.
On passera un bon moment au café à siroter une boisson bien rafraichissante avant de déambuler dans les rues de Mazamet pour atteindre un joli parc.
Il est un peu tard lorsqu’on arrive à Castres pour une belle soirée au restaurant à profiter d’une douceur estivale en ce début de mois d’octobre.
Bonne nuit.
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On n’arrive pas à croire qu’il nous faut embarquer nos valises… Mais pas question de nous priver encore de bons moments !
De Burlats nous empruntons encore un joli sentier, toujours bien ombragé pour atteindre le Saut de la Truite !
Toujours dans de belles discussions, on n’est plus maintenant impressionnés par les magnifiques arbres, les châtaignes, les cèpes : l’amitié est là et nous tenons à en profiter au maximum.
Le Saut de la Truite se découvre après une raide montée, il s’agit d’un site géologique d’exception entre le granite et le schiste ou devrait couler une cascade dite « voile de mariée ». Aujourd’hui ce n’est qu’une petite cascade bien maigrichonne… Mais on s’en doutait bien vu notre époque sécheresse que notre pays subit depuis pas mal de temps.
On rebrousse chemin pour aller visiter Burlats si cher à notre Adélaïde de Toulouse dont Michèle nous a conté son histoire … Burlats perdu entre rivières et cascades aux versants boisés adepte des pêcheurs, du canoë kayak ou de l’escalade….Burlats et ses bâtiments remarquables : Le pavillon d’Adélaïde, la maison d’Adam, la Collégiale… Burlats village médiéval perdu dans ce pays que l’on appelle le Sidobre et que nous avons eu la chance de découvrir ces quelques jours !…
On se quitte pour le retour… Mais le minibus ne veut pas être en reste, il veut aussi randonner dans ce beau pays, c’est donc par des chemins qui tournoient au milieu de magnifiques forêts. Attention ! Quelques animaux fabuleux peuvent surgir à l’improviste !…
C’est ainsi que l’on rejoint St Pons de Thomières puis Béziers pour se laisser bercer par le ronron du moteur qui file maintenant vers Beaucaire dans de jolis rêves de paysages ou de jolies fées doivent toujours faire la fête !
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