Le sentier des douaniers

Voir ici les photos de notre randonnée à Ensuès La Redonne

Il fait beau ! Journée franchement estivale pour un mois d’octobre !
Pas de place pour se garer au parking de la Gare d’Ensuès La Redonne, on se gare donc sur le port.
On remonte en suivant le sentier qui longe la côte : ici il est urbanisé. Cela ne nous empêche pas de voir la mer, de belles plages… Stop ! Il faut réparer une chaussure !
On continue à monter… à descendre. Des marches, beaucoup de marches.
C’est ainsi que l’on arrive à la Calanque des Eaux Salées : On y remarque des sources chaudes et, surprise lorsqu’on porte l’eau à la bouche : l’eau est salée, mais aujourd’hui peu ont fait l’expérience il semble que certains ont un train à prendre !
On poursuit justement en suivant la ligne du fameux « Train Bleu ». Chacun rêve d’y monter un jour !
La mer, le soleil mais pour l’instant on grimpe dans des escaliers. Il semble qu’on va entrer dans une maison. On ouvre un portillon et là ! Et là c’est le bonheur.
On se trouve sur une avancée dans la mer, un oasis planté de pins et de garrigue qui fait ressortir le bleu de la mer… On tend le cou : il nous semble que l’on peut apercevoir les poissons. L’eau est d’un bleu/vert pur, magnifique.
On fait le tour de ce paradis, on profite de cette vue qui nous attire inlassablement, on se régale vraiment sur ce promontoire  qui mérite qu’on en fasse le tour pour les beaux panoramas qu’il nous offre.
Il faut faire un petit effort de regarder de l’autre côté pour se retrouver à la Chapelle de Notre-Dame du Rouet. Cette chapelle  du  XVIIe siècle est construite sur une antique chapelle St Sauveur qui était une vigie de l’abbaye de Saint Victor. Elle recevait la salutation des navires qui rentraient de longs voyages et arrivant du ponant… Nous saluons bien les navires au large et… même ceux qui sont pris pour des gros rochers !
Nous reprenons notre sentier pour descendre vers la plage du Rouet, puis remonter (et redescendre ! Tous les sentiers des douaniers ne sont-ils pas réputés pour… monter et descendre ?).
On commence à avoir l’estomac dans les talons… Pas d’ombre sur le port de Carry-le-Rouet, heureusement on la trouvera un peu plus loin, sur des bancs, nous nous installons donc confortablement pour notre pause de midi ou, comme souvent, circuleront de jolies friandises et le bon café de Charles.
On prend le petit chemin qui nous fait entrer dans un parc marin. Un sentier « d’étonnement » nous dit un panneau. Sur tout le sentier nous trouverons des planches commentant la faune et la flore.
Après l’ascension d’un petit escalier le sentier descend vers un fanal offrant une vue panoramique de la côte. Il part ensuite sur la droite après une petite montée, longe un mur en passant sous des figuiers pour nous amener à une autre pointe qui, en nous retournant, offre une vue sur Marseille perdue dans la brume. Il fait beau, mais on se rend compte que la pollution masque l’horizon…
On poursuit ainsi d’escaliers en passages étroits pour nous faire découvrir cette côte découpée qui nous enchante à chaque pas. On s’interpelle, on admire et on s’intéresse aussi  aux plantes.
Plus nous avançons,  plus les nuances de bleus  sont nombreuses  dans la mer. On sait maintenant pourquoi on appelle cette côte la Côte Bleue !
Un parcours de santé s’immisce dans notre circuit : qui va se pendre par les pieds, qui va faire des « pompes » ?  On préfère admirer les beaux jeunes gens…
De sentiers étroits en jolies anses on arrive à Sausset les Pins.
On doit laisser Jackie et Brigitte : la chaussure n’a pas tenue !
On traverse toute la ville… pour enfin trouver la gare après une petite grimpette.
Mais oui, pour ceux qui avaient rêvé de prendre le Train Bleu le rêve devient réalité !
Juste le temps de prendre les billets et celui-ci arrive… Certains y bavarderont à qui mieux mieux, d’autres garderont le nez collé sur la vitre pour ne pas en perdre une miette : Oui ! c’est là que nous étions tout à l’heure… on passe sur la Calanque des Eaux salées…
Dommage on arrive trop vite à Ensuès-la-Redonne, tout le monde descend… et surtout descend la rude pente qui nous ramène au port où nous retrouvons tout de suite Jackie et Brigitte.
Quelle belle journée : beau temps, belle compagnie… que demander de mieux dans la vie  !
Cotation : JB3 – 13 km – 235 m dénivelé.