La tour des Opiès

Voir ici les photos de Guy concernant notre randonnée à Eyguières

Aujourd’hui, la température est basse, il n’y a pas de vent, pas de pluie, donc toutes les conditions sont   réunies pour que nous puissions atteindre notre objectif : La tour des Opies, qui représente le point culminant des Alpilles soit 496 m.
Nous débutons par les Tardières, le sentier est agréable et monte très progressivement, nous laissons sur notre gauche, le mont Mazette, puis plus à l’ouest le vallon du sud, et nous surplombons le grand Brahis, pour atteindre la cote 344m.
Nos yeux sont depuis un moment orientés vers la tour des Opies, c’est loin ? C’est haut ? Ces questions sont dans les têtes. Et puis, c’est avec une grande émotion, quand je repense à une phrase qui reste célèbre. « Tu peux le faire ». Et bien sûr nous le ferons.
Nous partons de la cote 344, la balise indique « tours de Opies à 700m », c’est parti, le début est très accessible c’est rassurant, mais pas pour longtemps, le sentier devient escarpésous nos pieds c’est un pierrier, peu à peu il faut utiliser pieds et mains, c’est nouveau dans nos randonnées, mais « quel plaisir de sortir des sentiers battus ».
Nous arrivons au cairn, il reste quand même, plusieurs dizaines de mètres à grimper, il faut chercher le bon passage et toujours rester prudent, c’est maintenant encore plus difficile, mais nous sommes près  du but c’est motivant. Enfin nous sommes arrivés à la tour, disons sur le toit des Alpilles. Bravo !!! Aux cinq filles.
La tour est un observatoire construit durant la seconde guerre mondiale, utilisée ensuite pour la surveillance des feux. Elle a été abandonnée dans les années 1960 en raison (comme nous le comprenons)  des difficultés d’accès.
Nous venons de nous offrir un panorama à 360 degrés, sur la Camargue, la plaine de la Crau jusqu’à l’étang de Berre, la plaine de la Durance, et puis les Opies que nous voyons un peu au-dessous de nous à 480 m.
Le sentiment de satisfaction est général après l’effort, c’est l’un des aspects de la randonnée que l’on peut éprouver.
Nous y sommes c’est parfait !  Mais une autre question trotte, sans exception dans les têtes, il faut redescendre, et nous n’avons pas d’autre choix, que de le faire par le même chemin.
La prudence, les  mouvements calculés, assurés, permirent une descente sans problèmes. Un autre objectif est notre repas, que nous décidons de prendre, sur le site de la villa gallo-Romaine.Vers midi et demi nous sommes sur place pour faire une pause et prendre notre repas sur les vestiges.
Les friandises de Laure et les papillotes de Dominique sont appréciées.
Nous rejoignons le PR par les Glauges, pour ensuite reprendre les GR6 ; GR69 ; et GR653A, passons sous les barres rouges,  puis au lieu-dit La Romanière nous arrivons sur une ancienne bergerie. C’est une construction qui forme une longue voute en pierre. La  bergerie date du 17ème siècle, mais elle a  été abandonnéedepuis très longtemps.
Après une fin de circuit facile, nous retrouvons notre point de départ.
Cotation : JB3– 15,8 km – 350 m dénivelé.