La forêt de Cèdres

Voir ici les photos de notre randonnée à Bonnieux
Voir ici les photos de Jackie.

C’est vers Bonnieux qu’on se dirige… mais après Bonnieux il faut continuer encore pour atteindre le parking de la Forêt de Cèdres. Sur la route certains papotent, mais d’autres, déjà, peuvent admirer le vaste paysage !
On démarre notre randonnée en descendant en direction du point de vue sur le Portalas.
Quelques jolies fleurs de montagne, nous ne les connaissons pas toutes et… ne pas confondre l’ornithogale avec l’asphodèle, ici tellement différente des Alpilles ou de la Corse !
Premier arrêt pour admirer… des papillons ! Et oui, ici on se croirait dans une volière !
Deuxième arrêt pour admirer un  vaste panorama avec une table d’orientation qui nous permet de faire le point. On est vraiment haut,  ça donne le vertige !
On fait quelques incursions dans la garrigue sauvage qui colonise cet endroit pour aller admirer la fameuse arche du Portalas.
On reprend… papotages et sentier !
Maintenant on découvre une partie la Forêt de Cèdres.
La forêt des cèdres est la plus insolite des forêts et des espaces verts du massif du Luberon étant donné l’origine orientale de ces grands arbres. A 727 mètres d’altitude, elle a été,  à l’origine, plantée avec des graines venues du Moyen-Atlas algérien, et ce à partir de 1861 ! En effet, en  1860, deux forestiers ont eu l’idée d’exploiter le cèdre de l’Atlas sur les flancs déboisés du Luberon et du Ventoux, avec l’intention de l’utiliser dans l’industrie du bâtiment.
Alors que les premiers arbres commencent à se reproduire dans les années 1920, la forêt s’étend dix ans plus tard sur 60 hectares. Un coup du sort vient aider l’extension des grands arbres ! En 1952, un incendie  détruit une grande partie des arbres alentours. Résistants, les cèdres prennent la place des arbres brûlés. Depuis l’arbre majestueux a prospéré et de cette idée qui alliait écologie avant la lettre et économie est née, sur un terrain de 250 ha, à 700 m d’altitude, la plus grande forêt de cèdres d’Europe.
On quitte la piste principale pour déambuler dans ce joli sentier qui longe la paroi rocheuse  de la Roque des Bancs. On savoure, on apprécie le cadre, l’ombre même si, aujourd’hui, la température est bien agréable.
On s’installe pour notre repas à l’intérieur d’une Bergerie,  même si un mur nous cache le fantastique panorama ! On partage quelques cerises et des amarettis à la pistache (un régal !).
Maintenant, repus,  on peut prendre le temps d’admirer la vaste étendue qui se trouve devant nous.
On discute, on se rappelle aussi qu’on a trouvé ici et là, au départ, des panneaux qui nous expliquent qu’avant que les Cèdres s’installent ici, la montagne était réservée aux pâturages de moutons.
Le lieu est hors du temps… La vue porte bien loin… On rêve !
D’autant que de beaux mufliers, bouillons blancs, valérianes et nigelles nous offrent un beau jardin.
Une petite montée et nous retrouvons la forêt de Cèdres.
Ombre, calme, beauté des Cèdres agrémentent les sentiers suivant.
Quel voyage !
A l’arrivée on n’a pas l’intention de se quitter comme ça !
On visite du village de Bonnieux : un plaisir renouvelé pour ceux qui connaissent et un beau moment pour ceux qui découvrent.
Et, si on trinquait à cette belle journée ? Qui a intrigué pour avoir 3 boules de glaces ?
Oui, encore une belle journée passée ensemble… Un peu de nostalgie aussi, avec les chaleurs qui commencent à arriver, la saison va bientôt se terminer. Alors on rêve ! On rêve à la rentrée…
Cotation : JB2 – 10 km  – 310 m de dénivelé (plus la visite de Bonnieux)