NIMES : visite guidée du musée de la Romanité + visite guidée sur le thème des Remparts

Voir ici des photos concernant notre visite guidée de Nîmes

Il fait un peu froid mais cette belle journée ensoleillée nous promet de belles surprises.
Comme convenu on retrouve Claire-Lise devant le musée de la Romanité, le temps des formalités et nous nous retrouvons dans les jardins du musée pour découvrir le fil conducteur de la visite du jour : les remparts de Nîmes.
C’est sûr que l’on va parler de pierres, mais on le sait, avec Claire-Lise on n’est pas au bout de nos surprises !
On connaît (un peu) l’écusson, mais savait-on que les Romains avaient construits une enceinte beaucoup plus grande ?
Il s’agissait d’une figure irrégulière, apparente dans les tout premiers plans de Nîmes du Mont Duplan d’un côté à Montaury de l’autre et se développant vers la plaine… Elle faisait 6 km et cette fortification constituait la plus grande construction antique connue à ce jour dans la ville : en effet, près de 130 000 tonnes de pierres ont été nécessaires à sa réalisation, provenant essentiellement des carrières toutes proches, dites de Roquemaillère. Seuls les chapiteaux de la porte d’Auguste, et vraisemblablement d’autres parties décorées, aujourd’hui disparues, ont nécessité l’emploi de la pierre des Lens, extraite de carrières situées à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de la ville où Michèle nous amènera randonner, c’est promis.
Ce rempart était haut, 9 m peut-être, il y avait des tours (à peu près 80), une courtine, des portes… Sa médaille, la Tour Magne.
La Porte de France en est un point remarquable. Au Moyen Âge elle était connue alors sous le nom de Porta-Spana, et son nom trouve son origine dans la visite à la ville qu’a fait Louis XIV, en janvier 1660. Le roi arrivant à la porte couverte où l’on y avait inscrit plusieurs fois sur l’attique « Vive pour l’éternité, le roi de France », ces inscriptions ont survécu au passage du roi mais c’est le simple mot de fin qui a été adopté par la population pour caractériser le lieu…
Des surprises de ce genre on va en avoir !
La visite du musée est très dynamique, on peut utiliser les outils pédagogiques pour imager les propos de Claire-Lise qui connaît Nîmes avec tous ses recoins, ses histoires et tous ses bâtiments.
Cela fait plusieurs fois qu’on visite le musée avec Claire-Lise, mais ce n’est jamais les mêmes salles, la même histoire… Ce musée recèle des trésors. Claire-Lise nous les dévoile.
Après de délicieux déjeuners (chacun s’étant éparpillé dans son restaurant préféré !), on se retrouve, au soleil sur le parvis des Arènes où l’histoire de Nîmes à sa période augustéenne et au moyen-âge nous est dévoilé : sur les pierres des Arènes, aux angles des rues… Et l’aventure se poursuit dans les sous-sols du Palais-de-Justice !
Sommes-nous en infraction ?  Arrêtés pour être trop curieux ?
Lorsqu’on parle d’aventure à La Culturothèque… C’est de l’aventure !
Une vraiment bien belle et enrichissante journée !