Voir ici les photos de notre randonnée à Gordes.
C’est une belle journée ensoleillée qui nous est annoncée ce matin.
On arrive en voiture écologique à Gordes où nous nous empressons d’aller repérer la vue panoramique que l’on devrait avoir de Gordes !
Nous sommes dans une purée de pois… Le brouillard nous prive de la vue exceptionnelle de ce village accroché à 340 m d’altitude sur son promontoire rocheux. Nous devions également dominer la vallée du Calavon et avoir une vue imprenable sur la célèbre montagne du Luberon.
Même pas déçus car nous connaissons tous ce beau village.
Enfin, nous pensions bien le connaître car aujourd’hui nous descendons par ses rues étroites… nous descendons et, quel étonnement de découvrir Gordes depuis le bas du village !
Incroyable. Des maisons doivent faire la hauteur d’immeubles de 15 étages !
Cette visite nous enchante.
Nous bifurquons pour prendre une rue qui doit nous amener à une «vue imprenable». La vue nous ne la trouvons pas mais nous voici en plein soleil à sortir nos vestes.
Les chemins deviennent caillouteux dans tous les sens du terme…. Sous nos pieds, à droite, à gauche.
Quelquefois on a l’impression de visiter un village de bories.
Nous descendons (prudemment) à l’Abbaye de Sénanque par les Dilais. Nous repérons l’embranchement par lequel on était monté lors d’une randonnée effectuée un lundi la saison précédente.
L’Abbaye, aux dires de Marie-Claude, est plus belle car moins «neuve»… Mais elle est toujours en travaux. Aujourd’hui elle semble fermée, ou… ce n’est pas encore l’heure des visites.
Pour nous c’est une pause repas bien revigorante qui nous attends au pied d’un immense chêne au bout du jardin de l’Abbaye et au début du ruisseau de la Sénancole. On a le plaisir de notre cérémonie du thé traditionnelle des « dimancheurs » !
On poursuit en s’élevant au dessus de la Sénancole dont on perd très vite les méandres.
Après une rude montée on découvre La Débroussède ruinée mais où un panneau nous informe sur la présence de Maquisards lors de la dernière guerre.
Ensuite c’est une descente «à la presqu’île de Giens» ! En effet il faut bien faire attention de garder notre équilibre et de bien regarder où l’on pose chaque pied.
Le tracé nous fait effectuer une large boucle, sûrement bien étudié pour nous faire découvrir des grottes, de nombreuses grottes accrochées dans la Montagne.
Un très très beau sentier protégé par de très longs murs de pierres nous permet d’apercevoir quelques beaux panoramas et aussi repérer un chaos rocheux en contre-bas : il s’agit du lit de la Sénancole dont nous nous rapprochons.
Le joli hameau des Boujolles nous accueille heureux de notre visite : belles maisons en pierre et jolis chemins.
Ensuite nos chevilles auront un grand moment de répits avant de retrouver le GRP qui nous entraînera dans le lit de la Sénancole avant de remonter vers les Luquets par un chemin qui semble caladé…
C’est le sourire aux lèvres que nous retournons à Beaucaire où nous retrouvons le Mistral que nous avions complètement oublié : quel beau dimanche nous avons passé !
Cotation : JB3 – 14 km – 450 m dénivelé.