Voir ici les photos de Yves concernant notre randonnée à Niolon
Nous arrivons au parking du croisement de la piste de La Vesse et de la route de Niolon avec quelque retard. La bonne humeur aidant et ce magnifique soleil nous font vite oublier ces soucis de circulation. Nous voilà partis sur un chemin de chèvre qui monte tout au long d’un pierrier. Là-haut plus loin le fort de Niolon , la Méditerranée et la rade de Marseille. 150 m de dénivelé en à peine plus d’un kilomètre, cela commence fort. Nous arrivons tout de même au fort de Niolon.
Il a été bâti pour améliorer la défense de la rade Marseille du fait de la dégradation de nos relations avec l’Italie. Il faisait partie du réseau d’ouvrage militaires conçu par le général Séré de Rivières. La batterie haute de Niolon, ou fort de Niolon, sera construite à la fin des années 1880, sur un site à 193 mètres au dessus du niveau de la mer, dominant la batterie basse de Niolon. C’est un fort de forme pratiquement rectangulaire pour s’adapter au terrain.
De la-haut tout Marseille est à nos pieds. Nous pouvons observer les différentes îles en face de la cité phocéenne.
Après une visite minutieuse de cet ouvrage et un bon ravitaillement nous entreprenons la descente vers la mer, vers ce viaduc sur lequel passe le train bleu. La descente est technique dans un pierrier pas évident, mais la récompense en bas nous fait oublier nos difficultés. Certaines envisagent de faire trempette, juste les pieds. L’eau doit être froide car elles renoncent.
Maintenant nous attaquons le sentier des douaniers, jadis utilisé pour lutter contre la contrebande.
Le paysage est extraordinaire en cette journée ensoleillée. Que dire ? Comment décrire cette eau turquoise ? Chacun admire le paysage. Les photos crépitent, mais la difficulté du parcours nous rappelle à l’ordre. Des rochers à descendre, d’autres à monter. Des passages à faire sur les fesses, parfois en glissant persuadées que rien ne pourra nous arrêter et que nous finirons dans l’eau. Nenni. Nous avons Tic et Tac qui veillent sur nous, les Spice Girls.
Les merveilles défilent : la calanque du Riflard, la calanque d’Everine ( on se croirait au Caraïbes . C’est surement la plus belle calanque de la Côte Bleue), l’île du même nom, le Cap Méjean. Nous en avons plein les yeux et …………plein les jambes. Le pique-nique s’impose. Encore merci pour le gâteau et le café. On vous garde pour toujours.
Le redémarrage est moins folichon car il faut monter et monter encore après avoir quitté le chemin du Tire-Cul (celui des bateaux que les pêcheurs remontaient au sec). Nous arrivons à la table d’orientation d’où l’on peut voir Marseille et la Côte Bleue d’un côté et Ensuès-la-Redonne de l’autre. Nous repartons déjà attirés par l’écurie. Nous traversons la route pour rejoindre le Plateau du Médecin, à partir duquel une petite descente nous ramènera à nos voitures.
Raphaël.
Cotation – JB4 – 16 km – 600 m de dénivelé