Le Camp de César.

Voir ici les photos de notre randonnée à Laudun

Hier une journée  bien tristounette, on a même cru qu’il allait neiger, mais ce matin il n’y avait aucune raison de rester sous la couette : on nous promet le soleil !

C’est donc en petit comité que nous rejoignons le parking du Camp de César à Laudun mais, comme on peut l’imaginer, on va tourner en rond avant d’y arriver…

On prend le chemin de St Jean où coureurs, vététistes et motards s’élancent aussi (on ne les rattrape pas rassurez-vous !). Arrivés au niveau d’une vigne le clignotant se met en marche. Ou se trouve le passage du Loup ? Un couple de randonneurs nous donne une fausse information, nous préférons suivre notre guide et nous voici à attaquer une raide grimpette. Effectivement, arrivés au niveau de rochers nous devons prendre un passage… très étroit ! Mais une fois les sacs à dos enlevés nous passons sans souci pour nous trouver sur le plateau. Beau panorama bouché par la brume, mais surtout on y ressent un vent violent.

On  visite la chapelle romane ruinée de St-Jean-de-Rouzigues et on reprend notre chemin qui cette fois-ci s’enfonce dans la combe de Roubaud. Lorsqu’on dit qu’il s’enfonce on ne vous parle pas de la descente vertigineuse dans les cailloux ! Arrivés en bas on doit bartasser pour retrouver, en principe, un autre sentier qui nous permettra de revenir sur le plateau de Lacau. Tout se passe comme prévu… on est ravis de ces sentiers, toujours à l’abri du vent, on est bien, heureux et en plus on trouve des puits, des mines !? (Non pas des grottes !).

Sur le plateau on se dirige vers la chapelle Saint Pierre de Castres complètement isolée, à l’opposé de l’oppidum du Camp de César en espérant s’y installer à l’heure du déjeuner… Une première chapelle s’était construite par une communauté de bénédictins à l’époque gallo-romaine. Arrivés presque au niveau de la chapelle on rencontre des chasseurs très heureux de notre visite mais aussi le vent ! On visite rapidement en cherchant un coin à l’abri avant de décider de revenir sur nos pas sur les magnifiques balcons ensoleillés que nous avons rencontrés sur le chemin.

Au soleil, complètement à l’abri du vent, en bonne compagnie : on y serait bien resté !

Direction le camp de César, en chemin on rencontre d’autres groupes de randonneurs qui n’ont pas eu la chance de s’installer sur nos balcons pour leur repas, des randonneurs solitaires égarés et de jolis chemins toujours bien abrités.

On arrive enfin sur le Camp de César qui était une ville antique de 18 ha qui dominait le couloir rhodanien ainsi que le confluent des vallées de la Cèze et de la Tave. Un panneau nous précise que le site était occupé à partir de l’Age du fer (Vème siècle avant J.-C.) jusqu’à l’Antiquité tardive (vers 800).

On visite le site un peu vite car sur le plateau le vent est toujours fort et on retrouve le mur d’enceinte, la  seule tour circulaire encore debout, on entre par la porte principale de la ville romaine et on découvre le bel emplacement de la Basilique de l’époque augustéenne.

On ne s’attarde toujours pas pour célébrer le culte du soleil même si celui-ci est bien présent aujourd’hui et… peut-être reviendrons-nous le 24 juin, jour de la fête de St Jean, à minuit, voir la cabro d’or ouvrir le gouffre dans lequel se trouve le trésor laissé ici par Hannibal !…

Cotation : B2 J – 12 km – 550 m dénivelé – 4 randonneurs.