L’oppidum de Gaujac.

Voir ici les photos d’André concernant la randonnée à La Capelle Masmolène.

Voir ici le film d’Hubert.

Il fait froid ce lundi matin ! Ce froid glacial accentué par le vent qui mord les visages de nos 18 randonneurs du jour emmitouflés dans leurs doudounes, polaires, gants et bonnets. Même notre guide, qu’on a plutôt l’habitude de voir en tee-shirt, a enfilé le passe-montagne et l’anorak.

Notre troupe s’élance du pied du château de La Capelle et Masmolène, remonte vers le haut du village, et va découvrir un moulin à vent magnifiquement restauré qui ne demanderait qu’à agiter ses grandes ailes au grès du vent.

Nous continuons ensuite notre chemin  sur un plateau au milieu de la garrigue et nous arrivons à un carrefour avec un panneau qui nous annonce un point de vue à 400m. Quelques courageux suivent le chemin qui descend abruptement au milieu des broussailles pour découvrir …… point de vue. Ce n’est qu’en remontant, qu’on découvre sur notre droite un petit sentier qui nous mène à un rocher qui dévoile une vue sur le petit village du Pin en contrebas.

Nous continuons notre route, rencontrons un sanglier qui déboule tranquillement sur notre chemin à quelques pas des premiers randonneurs. On ne sait pas qui des randonneurs ou du sanglier est le plus effrayé, mais c’est quand même le sanglier qui s’enfonce rapidement dans les broussailles sans nous laisser le temps d’immortaliser notre émotion par une prise de vue cinématographique ou photographique.

Nous arrivons ensuite à la tour de guet de La Gardie qui nous dévoile un magnifique panorama : au loin le Ventoux dont la pointe enneigée émerge à peine de la brume, plus près de nous la colline Saint Vincent d’où émerge les vestiges de l’oppidum vers lequel nous allons nous diriger maintenant.

Nous y arrivons rapidement  et pendant quelques instants, nous allons fouler les pas des habitants qui ont vécu dans ces lieux du Vème siècle avant JC  jusqu’au XIIème siècle de notre ère : d’abord des tribus gauloises, puis les romains et enfin une communauté de tailleurs de pierre. Nous prenons notre casse croute,  abrités du vent par les restes des murs des maisons et de la chapelle des tailleurs de pierre.

Après avoir arpenté les ruines des thermes de Fortuna  et du temple d’Apollon, nous prenons le chemin du retour. Nous traversons Masmolène où nous découvrons la petite chapelle Saint Pierre, qui a vécu les vicissitudes des diverses guerres qui ont émaillé la région au fil des siècles, mais qui garde son charme et attire la curiosité de nos randonneurs.

Nous finissons notre balade par un petit sentier botanique qui ne dévoile pas ses plus beaux atours  à cette époque de  l’année, et nous traversons un amas de rochers posés les uns sur les autres suggérant des formes qui, selon l’inspiration représentent, là un éléphant, ailleurs une tête de chien ou des amants qui s’embrassent. Ce petit coin mériterait bien une petite balade d’une ½ journée sous un temps plus clément.

Nous voilà de retour aux voitures après une virée de près de 7h et plus de 16 km parcourus, de beaux souvenirs plein  la tête malgré le froid et le vent qui nous ont harcelé toute la journée.

Hubert.

Cotation : B3 J – 16 km – 450 m dénivelé – 18 randonneurs.